carioca;4819259 a dit :
Bonjour!
Je sais pas si je poste au bon endroit, ça va être un peu long désolé...
J'ai eue mon bac L mention assez bien en décembre 2011, je vivais à l'étranger et l'année scolaire est en décalée par rapport à ici. Du coup, entre décembre 2011 et septembre 2012, j'ai eu quasiment un an de flottement où je n'ai rien fait (ayant 17 ans, vivant à l'étranger où tout était accessible seulement à partir de 18 ans, inclus les petits boulots).
Septembre 2012, entrée à Paris 1 en licence d'histoire (L1). Je ne trouve pas cela si difficile que ça. Mais à cause de gros problèmes personnels, j'échoue lamentablement cette première année et je redouble.
Septembre 2013, rentrée encore en L1, toujours à Paris 1, toujours en histoire. Là je me met à travailler, c'est plus facile, je connais déjà les cours, j'ai déjà les corrections d'exposés, etc... Mais bizarrement, j'échoue encore. Mes notes ne dépassent jamais les 9 sur 20. Pourtant je m'accroche, je travaille, j'ai les connaissances, je fais exactement ce qu'ils me demandent de faire, malgré le fait que j'ai encore quelques problèmes en méthodologie (comme trouver un plan facilement).
Je me suis sentie bête, idiote, inutile en voyant mes résultats, que j'étais encore aux rattrapages. J'échoue en ayant travaillée, alors que des gens que je connais qui ne foutent vraiment rien ont eux réussis à passer tranquille.
En discutant avec plusieurs personnes, qui font partie de Paris 1 ou pas, qui sont en histoire ou pas, bref des personnes différentes les unes des autres, j'ai pu enfin confirmer ce que je savais depuis le début: Paris 1 c'est Koh-Lanta. C'est une sélection naturelle. La fac sous-note ses élèves, de sorte que beaucoup échouent aux partiels et aux rattrapages et finissent ainsi par quitter la fac, ne laissant que les meilleurs. C'est véridique, c'est pas vraiment officiel, mais c'est comme ça qu'ils fonctionnent. Et je fais partie de ces gens qu'ils veulent virer à tout prix.
Du coup, j'attends le résultat de mes rattrapages, mais je meurs de peur. Et si je redouble encore une fois? Une troisième L1 à 20 ans, je me sens débile. La meuf qui ça fait 3 fois qu'elle a sa chance, trois fois qu'elle se plante. Mes parents m'en veulent énormément, sont très déçus.
Si je redouble encore, je songe à quitter la fac. Mais pour faire quoi? Aller où? Je suis complètement perdue.
Vous savez si en juillet/août il y a encore des procédures d'admission dans des facs ou bien des BTS des choses comme ça?
Je sais vraiment pas quoi faire...
Coucou!
Ce message date un peu mais en tout cas pour t'inscrire en fac en septembre/octobre, il n'y aura pas de soucis pour beaucoup de filières
Par contre, ce n'est pas pour te décourager
, c'est juste que je pense qu'il faut comprendre les réalités du monde universitaire : j'ai fait toute ma scolarité en Histoire à Paris 1 et ce n'est pas une fac plus "Koh Lanta" qu'une autre... et le but de la fac n'est pas de dégager absolument certains élèves, en fait je crois bien qu'ils s'en foutent, tout simplement
Tu aurais été à Paris 4 ou Paris 3, tu aurais probablement eu les mêmes soucis
Mais ce n'est pas parce que tu es bête! Il faut que tu travailles ta méthodologie car c'est en fait plus important que les connaissances pures. Les études d'Histoire ont pour but de t'apprendre à analyser, à démontrer une réflexion. Or si tu n'arrives pas à faire un plan cohérent, ces compétences ne ressortiront pas sur ta copie. Les connaissances, ce que tu apprends, ce sont des "outils" pour argumenter mais ça ne suffit pas en soi. Ce qui compte le plus, c'est la maitrise des techniques historiques.
Visiblement, ton souci c'est que tu n'arrives pas à te retrouver dans la manière de travailler à la fac : tu n'as pas "chopé" la méthodo car tu as besoin d'un coup de main qui est franchement inexistant dans le contexte fac des premières années (et sache qu'en Master et Doctorat, tu es aussi hyper autonome, malgré le supposé encadrement individuel d'un prof). Donc il faudrait soit que tu te rapproches d'une fac avec un système de tutorat développé pour que tu puisses être épaulée en même temps que tu travailles, soit que tu choisisses une filière bien encadrée avec des gens susceptibles de prendre du temps pour t'expliquer pas à pas ce qui ne va pas.
A Paris 1, il y avait déjà des tutorats avec des élèves plus avancés qui pouvaient te donner un coup de main. Bon c'était un peu limité en nombre mais peut-être que tu n'as pas exploré toutes les options à ta disposition? Il y a sûrement des facs où c'est plus développé.
C'est pour ça qu'effectivement un BTS ou une école seraient plus adaptés. Mais si tu choisis quand même la fac, renseigne-toi sur l'accompagnement des élèves et préfère une filière où tu peux utiliser directement tes connaissances en examen. Par exemple, pense aux filières de langues
gui-2-mopasen;4842790 a dit :
Bon encore une question ici.
Après deux ans d’arrêt d'études pour maladie, j'ai eu le bac' L cette année en candidate libre.
Je retrouve un goût pour les études (que j'ai perdue au collège
), c'est un come back en force.
Donc je voudrais me diriger dans une L1, mais je me paume et j'ai peur de faire un mauvais choix.
J'ai toujours été bonne en Histoire, Anglais et Art (mais je ne veux plus y toucher). J'ai une grande curiosité pour la culture générale, j'ai toujours voulue apprendre des langues étrangères en plus (Japonais, mais c'est très superficiel, les langues nordiques, qui me fascine sans que je sache pourquoi).
J'ai choisi :
-Histoire : Le plus évident pour moi. J'ai peur que ça sois "mainstream" (
), que c'est une licence ultra prise, et que je me perde dans les candidats. Mais ça me plais, c'est sur et certain.
-Histoire et Humanités Numériques : Si j'ai bien compris, c'est le recoupage via la culture et les médias hein ? Du partage aussi. Vue que je mange de la culture en masse, ça pourrais me plaire.
-LLCE : Anglais (Pas encore acceptée) : Parce que je suis forte en anglais, que j'aime bien cette culture, mais idem que l'histoire, j'ai peur que ça sois trop pris, et que je me perde dans la masse des futurs profs/traducteurs/et j'en passe.
-LLCE Études Nordiques : Mon gros pétage de câble. J'ai envie d'apprendre totalement une nouvelle langue et sa culture qui va avec. Je sais que c'est risqué, je sais que ça fait nunuche qui prend le premier truc venu qui lui plait (
), mais merde, je recommence ma vie après une maladie. Et ça ma fait toujours rêver les pays nordiques. Moi qui est très pesée dans mes réflexions avec impact sur le futur, la c'est totalement l'inverse.
Donc j'hésite énormément. Les études servent à apprendre de zéro, autant sauter le pas ?
Ou dois-je jouer la sureté, et me perdre dans les flots des autres candidats ? Ça me fout en stress c'est pas possible.
Et bon courage aux autres pour leurs choix.
L'Histoire c'est pas forcément la sûreté ou la jungle mais je ne le conseillerais pas par défaut.
En France, avoir un diplôme comme ça n'est pas le choix de la facilité en termes d'emploi. Donc si tu n'es pas passionnée et que tu ne prends pas Histoire pour faire une licence ou un Master spécialisé précis ensuite, je pense que ce n'est pas la peine de t'y engager.
C'est une filière très enrichissante, on peut se débrouiller pour en faire quelque chose après mais trop de gens s'y cassent les dents en la prenant sans vraiment la désirer. Il faut être motivée et consciente des difficultés niveau CV.
Bon j'ai vu que tu avais avancé dans tes choix mais perso, j'ai la ferme conviction que les langues sont souvent un facteur déterminant dans l'emploi. J'ai pas mal d'amis qui se sont fait embaucher avec des diplômes improbables pour leur secteur parce qu'ils parlaient plusieurs langues.
C'est pour ça que je ne te conseillerai pas LLCE anglais si tu ne veux pas être prof d'anglais ou faire de la recherche sur un domaine anglo-saxon. Tout le monde parle anglais de nos jours, pas mal de jeunes le parlent à très bon niveau, et le niveau en LLCE n'est pas toujours brillant. Donc ça n'apporte rien d'original...
Les études nordiques constituent une niche par contre, donc tu ne pourras pas trouver du travail n'importe où, mais tu auras des compétences relativement rares ce qui fait que les gens qui recherchent ces compétences auront moins de candidats dispos à portée de main.
Alors par contre, ok, les scandinaves parlent super bien anglais donc n'ont pas forcément besoin d'avoir quelqu'un qui parlent leur langue pour bosser.
MAIS ça peut faire la différence dans plein de circonstances : ex: dans le journalisme (tu as accès à des personnes et des infos différentes), le commerce (tu peux analyser le marché de manière plus précise), la diplomatie, la recherche (tu peux étudier des sources différentes), la linguistique etc.
Bref, fonce en Histoire si ça te motive énormément mais si tu aimerais faire une autre filière au fond de toi et que tu n'as pas de plan d'études précis en tête, ne prends pas Histoire.