Ça y est, c’est lu !
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Moi qui adore lire tes avis à chaque fois sur tes lectures pour me donner des idéesJe n'ai pas posté depuis des lustres (job de merde que je viens de quitter, freeeeedom !) J'ai lu :
- Mille soleils splendides : Une super lecture sur l'histoire de 2 femmes afghanes, c'est très dur, on dépeint un quotidien forcément très misogyne et ça fait grincer des dents...
- Le don : J'ai lu le premier tome de cette saga de fantasy. Bon c'est un peu typique des fantasy de son époque, avec un survol des personnages et une histoire très "épique" sans s'attarder sur les détails. C'est très tout blanc/tout noir avec un héros qui a une non-personnalité digne de Fitz de l'Assassin Royal. Ça fleure un peu le sexisme par-ci par-là et les persos féminins forts sont forcément "pas comme les autres femmes". Le concept de base est vraiment sympa, mais ça ne décolle vraiment qu'à la toute fin du tome 1, donc je ne lirai pas la suite.
- After d'Auriane Velten : Un court roman futuriste où on suit une nouvelle société non genrée et qui suit des règles "bienveillantes". C'était sympa, mais très prévisible. Intéressant de lire un livre en écriture inclusive par contre, on s'y fait vite.
- Quartier Lointain : Une BD japonaise où un homme d'une quarantaine d'années se retrouve dans le corps de ses 14 ans (ou quelque chose comme ça). Très sympa et mélancolique.
- Déracinée : Une nana potiche qui ne peut pas faire un mouvement sans se salir se fait "enlever" par un gros connard immortel mais beau gosse pour l'éduquer à la magie. Il est odieux, elle est débile, ils vont être obligés de se sauter dessus. Bref, j'ai détesté. Dommage parce que le folklore du livre était intéressant.
- Entre toutes les mères : On est un peu dans la même dynamique que "Il faut qu'on parle de Kevin", avec une femme qui devient mère et qui se retrouve avec une gamine psychopathe... Ou alors c'est elle et ses traumas qui sont le problème ? J'ai beaucoup aimé, mais je suis bon public pour ce genre de sujets.
- Babel : une grosse claque de fantasy. Le livre n'est pas encore traduit, mais on se retrouve dans le genre fantasy historique dark academia. L'histoire se passe dans un Oxford alternatif, les héros sont des jeunes immigrés qu'on a enlevés à leurs pays d'origine pour qu'ils étudient dans l'aile de Babel, spécialisée dans la traduction. Dans cet univers, tout dépend de barres d'argent infusées d'une magie basée sur les mots. C'est de la fantasy basée sur de l'étymologie. Et c'est passionnant. Le livre est une bonne pavasse et le rythme n'est pas forcément toujours bon, les persos sont aussi un peu survolés dans leur personnalité, mais c'est un tel taf au niveau de l'univers et c'est tellement original que je pense qu'il mérite vraiment d'être lu par tous (bon niveau d'anglais requis par contre, ou alors faut attendre la traduction
- La mémoire fantôme : C'est du Thilliez, c'est sympa. On est dans un thème de mémoire à court terme qui part en vrille, c'est très similaire à Memento.
- Le dieu dans l'ombre : Robin Hobb. Bien écrit, les thèmes étaient intéressants, mais... L'une des pires héroïnes de l'Histoire. Je l'ai détestée tout du long. C'est une vieille aigrie insecure qui ne fait que se plaindre, n'est pas foutue de prendre une décision par elle-même et reste complètement passive tout du long.
- Abandons : L'œil du paon, vraiment un truc chiant bourgeois avec du "name dropping" de personnalités et des citations à tout va pour rien. Les dialogues n'ont aucun sens. La déclaration : concept d'enfant unique sympa, mais construction ultra vue et revue.
(Je suis très mauvaise pour débattre sur les lectures que j'ai aimé, alors je ne me lancerai pas dans un avis opposé, ça m'a juste fait rire) 
J'ai moi aussi trouvé La fileuse d'argent mieux peaufiné, avec des mécaniques entre les personnages moins évidentes, donc plus touchantes
