Vambéry;2887836 a dit :
Et je ne suis pas d'accord, il n'y a qu'a voir ce topic pour se rendre compte que les femmes qui choisissent de s'épiler sont parfois autant jugées que celles qui ne le font pas. Personne ne fera jamais l'unanimité, et OSEF ^^
Oui mais non. Celles qui sont jugées parce qu?elles s?épilent parlent du pubis, il me semble. Et celui-ci n?est pas « public ». Moi, je vais à la piscine ou à la plage avec mes poils aux aisselles et j?ai droit à « j?ai vu Chewbacca »ou « guenon », ce qui est ridicule et montre la méconnaissances des gens puisque les singes n?ont pas de poils aux aisselles. Pourquoi mon mari qui est avec moi n?est pas jugé alors qu?il a aussi des poils ? C?est du sexisme et rien d?autre.
Donc, les jugements des inconnu-e-s sur mes jambes/aisselles, ça c?est la réalité quotidienne en été. Ce qui pousse d?ailleurs nombre de femmes à s?enlever ces poils, pour ne pas être jugées justement.
Je persiste à dire, néanmoins, que le signe de maturité sexuelle n'est pas d'avoir des poils, mais d'en avoir conscience et de choisir de les assumer ou de les enlever. Car la maturité sexuelle n'est pas que physique et hormonale, elle est avant tout psychologique. On peut etre reglée et pubère depuis des années sans être prete, donc sans être sexuellement mature.
Tu joues sur les mots. Qu?est-ce qui différencie une fillette impubère d?une femme ? Les seins, les poils (pubis, aisselles, jambes, seins), les hanches plus larges et qq autres détails dont les règles.
Donc, même si effectivement, une ado de 12 ans n?est pas prête dans sa tête à avoir une sexualité, elle a déjà les signes de cette maturité. Ce qu?il faut comprendre dans ce que je dis, c?est que les seins, les ados en sont fières. Aucune n?a envie de se les raboter. Mais elles sont pour la plupart dégoûtées par leur pilosité et ne pensent qu'à une chose, tout enlever. Et ça, c?est à cause d'une société pilophobe. Des seins, on en voit partout dans les média mais des poils sur le corps des femmes, te rappelles-tu en avoir vu récemment dans la sphère publique (cinéma, télé, publicité ou IRL) ? Cette absence médiatique conduit selon moi à des comportements intolérants comme ceux que je subis de temps en temps à la plage ou à la piscine.
Je ne demande qu?une chose, que ces intolérant-e-s ferment leur g? Qu?une femme qui choisit de ne pas suivre la norme ne soit pas stigmatisée. Mais malheureusement on régresse car il y a 20 ans, personne ne me disait rien pour mes poils. C?est depuis une quinzaine d?années que les remarques sont apparues, sans que je ne change rien à mon comportement.