En lisant l'article, j'ai eu l'impression que c'était moi qui l'avait écrit tellement j'ai vécu la même chose ! A ceci près que mon père est le fils d'italiens naturalisés et que mes deux parents sont pieds-noirs...
Le racisme, chez moi, c'était tous les jours. Ma mère avait divorcé des années avant ma naissance, mais la relation entre mes parents était compliquée et il venait tous les week-ends chez nous. On habitait dans un quartier HLM et chaque action de "petits cons" (comme brûler une poubelle, voire une voiture) entraînait des flots d'insultes à l'adresse de ceux qu'il appelait les "bougnoules", les "melons"...
Contrairement à celle qui a écrit l'article, ça m'a laissé de graves automatismes, et maintenant que j'ai échappé à l'influence de ce "gros con", je fais constamment un travail sur moi pour ne pas tomber dans ses pièges. Je ne vois plus mon père moi non plus, et c'est un sacré soulagement pour de nombreuses raisons!
Quant au racisme des "gros" ma grande soeur en surpoids a tellement mal supporté les insultes et dédain quotidiens, qu'elle est partie de chez nous dès sa majorité et ne nous a plus reparlés pendant cinq ans...
Alors au début on se dit "après ce qu'ils ont vécu en Algérie pendant la guerre, ce n'est pas étonnant qu'il soit comme ça" on essaie de trouver des excuses, mais au bout d'un moment les excuses ne tiennent plus: les fils et filles d'immigrés font partie de la masse des français aujourd'hui, et les "arguments" (si on peut appeler des conneries "arguments") contre eux ne valent pas un clou!
J'ai remarqué ce racisme chez la plupart des pieds-noirs que j'ai connu, mais pas tous (les généralités, c'est le mal!): en effet ma grand-mère qui est née là-bas a vu sa fille se marier avec un marocain. Au début ça doit faire bizarre, mais aujourd'hui ils sont en bons termes...
Bref, je vais continuer à me "déprogrammer" toute seule...
Le racisme, chez moi, c'était tous les jours. Ma mère avait divorcé des années avant ma naissance, mais la relation entre mes parents était compliquée et il venait tous les week-ends chez nous. On habitait dans un quartier HLM et chaque action de "petits cons" (comme brûler une poubelle, voire une voiture) entraînait des flots d'insultes à l'adresse de ceux qu'il appelait les "bougnoules", les "melons"...
Contrairement à celle qui a écrit l'article, ça m'a laissé de graves automatismes, et maintenant que j'ai échappé à l'influence de ce "gros con", je fais constamment un travail sur moi pour ne pas tomber dans ses pièges. Je ne vois plus mon père moi non plus, et c'est un sacré soulagement pour de nombreuses raisons!
Quant au racisme des "gros" ma grande soeur en surpoids a tellement mal supporté les insultes et dédain quotidiens, qu'elle est partie de chez nous dès sa majorité et ne nous a plus reparlés pendant cinq ans...
Alors au début on se dit "après ce qu'ils ont vécu en Algérie pendant la guerre, ce n'est pas étonnant qu'il soit comme ça" on essaie de trouver des excuses, mais au bout d'un moment les excuses ne tiennent plus: les fils et filles d'immigrés font partie de la masse des français aujourd'hui, et les "arguments" (si on peut appeler des conneries "arguments") contre eux ne valent pas un clou!
J'ai remarqué ce racisme chez la plupart des pieds-noirs que j'ai connu, mais pas tous (les généralités, c'est le mal!): en effet ma grand-mère qui est née là-bas a vu sa fille se marier avec un marocain. Au début ça doit faire bizarre, mais aujourd'hui ils sont en bons termes...
Bref, je vais continuer à me "déprogrammer" toute seule...