Tes arrêts sur image agréables de la journée

[-Fiasco-]

Cette nuit, a deux heure du mat'. J'ai dormi sur un matelas de campement, dans le salon de mon frère en plein Mans. Je dors pas, je me met sur le dos. Les bruits des voitures, les mottards qui accélèrent le plus fort possible pour montrer que c'est eux les plus fort, la lumière des réverbère qui se reflète sur la plafond et les racailles qui lance quelques insultes avant de s'enfuirent en courant. Je vis au fin fond de la campagne, je suis habituée u noir total et au silence complet. Pourtant cette nuit, j'ai bien aimé ce bruit de fond. On se sent moins seule.

 

[Jules-]

En ce moment, je suis assise dans l'herbe avec mon ordi, je suis gelée à cause du vent, j'ai l'impression d'être dans une bulle et, entendre des bribes de conversations des gens qui passent, juste 2 secondes devant moi, et qui rient, qui se provoquent, qui discutent, ça me met du baume au coeur, c'est fou. Mon arrêt sur image c'est cette impression de capter leur vie l'espace d'un instant, de capter le monde réel pour replonger aussitôt dans le virtuel, le sourire aux lèvres.

 

[Syberia]

Mon copain ce matin ,quand il me parle de musique il est animé,passionné ,je le regardais et je le trouvais intéressant et beau.

 

[Ziggie]

Des petits moments de ma soirée d'hier, ses regards interminables qui me font rougir, nos taquineries.

Je garde l'image mentale de sa bouche dans mon cou, et de ma main dans ses cheveux bouclés. Elle va me rester longtemps en mémoire je pense.

Et surtout, sa bouille du matin, enroulé dans ma couette de PtitPoney, les cheveux en bataille, et la moue boudeuse. J'ai failli fondre.

 

[Jules Winnfield]

Tous les soirs (ou presque), vers minuit-1h j'ouvre les volets et je regarde le ciel pendant un moment. J'aime beaucoup les couleurs, l'ambiance particulière de la nuit, ça me fascine. Le ciel est si beau, surtout quand la Lune est visible. Tout est noir, bleu foncé, rouge et violet parfois. Et l'air est différent aussi, plus frais et plus respirable. J'aime beaucoup la nuit, quand tout est silencieux. C'est comme si tout s'arrêtait, juste pour quelques heures.

 

[super-flue]

Hier soir, j'étais au milieu de mes meilleurs potes.
Je peux pas m'empêcher de toujours vouloir "mettre l'ambiance" avec des blagounettes tout ça...

Et là, je me suis posée 30 secondes, je les ai regardé, j'avais pas besoin de parler tout le temps, j'avais pas besoin de chercher quoi dire. J'étais super bien, je sentais les regards d'affection profonde entre nous tous. Les rires, les voix, la lumière douce dans laquelle on baignait tous... Je veux pouvoir revivre ça tout le temps !

 

[Cygnus]

Je me suis levé pour aller faire pipi, et en revenant dans la chambre, un rayon de soleil irradiait le sol, à un endroit précis du lino. J'ai emprunté le chemin où il passait pour me remettre dans mon lit, sans y réfléchir, et le rayon a alors rencontré ma jambe. ll était d'une chaleur, une chaleur forte, mais une chaleur douce, enveloppante, réconfortante. Comme il m'a fait du bien. Depuis des mois, c'est comme si j'avais complètement oublié ce qu'était un rayon de soleil sur la peau, la chaleur qu'il procure, l'apaisement, le réconfort.

 

[Josette.]

Fumer la dernière clope de mon paquet en me demandant ce qu'il adviendrait si c'était la dernière des dernières, et savourer chaque bouffée.

 

[FoxyRoses]

Rien de poétique là-dedans, mais mon arrête sur image à moi c'est les magnifique fesses à mon collègue moulée dans son boxer, la vie s'arrête au moment où mes yeux les croises, ça devrait être interdit !

 

[Cygnus]

Lorsque le vent souffle fort comme aujourd'hui sur les peupliers, j'ai l'impression d'entendre l'océan.

 

[Cygnus]

Ma mère et moi, hier soir, assises sur le perron de sa maison, à l'heure que je prefère, la plus calme et douce (9 heures du soir, en été). Nous parlions de plein de choses, de ses plantes - elle soupçonne un ami à elle de lui avoir brûlé les feuilles avec un engrais qu'il appliquerait en secret à chaque fois qu'il vient la voir, pensant bien faire - du fait aussi qu'elle n'aurait jamais pensé habiter là un jour, près d'une gare (on lui aurait dit, elle ne l'aurait pas cru), de l'hiver qui va revenir et dans lequel on va replonger, du temps qui passe tellement vite, de la vie et de la difficulté de ses évènements, de tant de choses... Ensuite elle m'a raccompagnée jusqu'à chez moi, comme à chaque fois que je rentre la nuit, pour qu'il ne m'arrive rien, et comme à chaque fois au fur et à mesure que je m'éloignais d'elle je me retournais pour voir si elle était toujours là, et je voyais sa silhouette petit à petit rapetir, et je me disais: "Un jour tu ne la verras plus là, au milieu du parking, à attendre que tu rentres. Tu te retourneras et il n'y aura rien. Elle n'y sera plus." Ca me fait tellement mal

 

[Membre supprimé 98058]

Le voison de mon père qui chaque soirs d'été joue du synthé, de la guitare ou de l'accordéon. Ce soir alors que je prenais ma douche j'ai eu le droit aux amants de Saint Jean. Magique.