Je ne savais pas que tu avais assez mal vécu le fait qu'il vive en coloc avec ses amis plutôt que de vivre de suite avec toi et forcément, ça explique quelques trucs.antigone_;3962377 a dit :minerve-2;3962362 a dit :Même si je comprends la situation dans laquelle tu étais, je t'avoue que je ne comprends pas ta réaction (rien de méchant là dedans - c'est toujours difficile de devoir prendre des pincettes quand on écrit !). Parce que pour moi (ayant testé les deux, je pense savoir de quoi je parle, même si toutes les situations présentent des différences), partager son quotidien avec son copain et partager son quotidien avec ses colocs, ça n'a juste rien à voir ! Du coup, même si tu sembles expliquer ce refus par cette conception différente du quotidien (qui pour toi se fait via la vie en couple à deux), on dirait qu'au final, tu refusais la coloc avec une fille précisément parce que c'était une fille et qu'elle pouvait hypothétiquement représenter un risque. Parce qu'en fait, je crois que si j'avais été à ta place, j'aurais été vexée qu'il refuse de vivre avec moi mais qu'il ne voit pas de problème à vivre avec ses potes. Pour moi, ça revient strictement au même, je ne mets pas de notion de genre derrière le mot ami.
Et tout ça me fait penser au concept même de la jalousie/possessivité : ce n'est pas en essayant d'empêcher des situations de risques de se produire qu'on protège son couple. Et comme d'habitude (on n'est jamais trop prudents, je ne voudrais pas que mes paroles soient mal comprises !), tout ça, c'est juste mon avis évidemment et il n'engage que moi.
Je mets la notion de genre derrière le mot ami, ça joue peut-être. Par exemple, je ne supporterais pas qu'il ait une meilleure amie (puisqu'il m'a moi, et que j'étais déjà sa meilleure amie avant qu'on soit en couple), alors qu'un meilleur ami ne me pose pas de souci. C'est plutôt de la possessivité que de la jalousie, par contre.
Pareil pour la vie en colloc', je crois. Les deux types de quotidien (couple/colloc') sont différents, mais ils ont en commun le fait d'être... une vie quotidienne partagée. Et ça, je ne l'aurais pas supporté, et si je vivais déjà mal qu'il vive avec ses potes (mâles) ç'aurait été pire si ça avait été une fille (puisque je genre les amis ).
Et par contre, je ne suis pas d'accord avec ta dernière phrase : si ça ne sert à rien de vivre cloîtré pour protéger son couple, je trouve important de le préserver. Et ça passe par des "règles" implicites, propres à chaque couple.
Par exemple, on ne partage pas le lit d'une personne de sexe opposé : pourquoi provoquer une tentation, tout à fait évitable ? (partant du principe qu'on est humains et jamais à l'abri d'une faiblesse bien naturelle, autant éviter les trucs qui mèneraient à faire des idioties )
Après, sûr que ça fonctionne mieux si les deux sont sur la même longueur d'ondes, et que personne ne se sent enfermé dans une relation qui ne lui convient pas. Je me sens libre dans ma relation amoureuse, mon copain aussi (en tout cas, il (me) le dit) et pourtant, elle passe parfois pour 'stricte', donc ça dépend des ressentis et des principes que chacun applique à son couple
Mais je crois être encore plus 'carrée' depuis qu'on vit ensemble, on est assez fusionnels et ça joue sans doute pas mal.
(pas citer)
En ce qui concerne ton troisième paragraphe, j'avais largement tendance à être comme ça au début de notre relation (mon copain aussi d'ailleurs) et sans que l'on se l'explique, notre relation s'est affranchie d'un certain nombre de règles pour qu'au final il n'en reste plus beaucoup. Je vis maintenant notre relation beaucoup plus sereinement et ça fait énormément de bien
Au final, le plus important est ce que tu dis à la fin : tant que les deux sont sur la même longueur d'ondes, qu'ils ne se sentent pas enfermés et surtout qu'ils sont heureux comme ça, alors personne n'a rien à y redire, c'est certain