Elsha;1161533 a dit :Je trouve étonnantes les réponses pour le moins catégoriques de certaines d'entre vous.
Prétendre être sûre, à 20-25 ans, de ne vouloir jamais d'enfant aucun zéro dans sa vie, je trouve ça... je sais pas, un peu présomptueux
Je veux dire, vous avez encore bien une quinzaine d'année pour voir venir, et en quinze ans il peut s'en passer des choses (une rencontre avec l'Homme avec qui on aura envie de fonder une famille, ce genre de choses)
Je ne suis pas en train de dire que toutes les filles qui disent ne pas vouloir d'enfants plus tard se retrouveront à la tête d'une smala de 5 marmots, mais juste que je pense qu'on peut difficilement avoir un avis aussi péremptoire à cet âge là.
Je connais une nana comme ça qui est enceinte de son premier enfant. Elle a 35 ans, et elle a tenu le même discours que vous pendant grosso modo 34. (sur tous les plans : le physique post-grossesse, les contraintes, les couches à changer, tout.)
Et elle est heureuse comme une reine.
Et en ce qui concerne l'instinct maternel, c'est bien simple, ça n'existe pas ^^
Ça doit être une espèce d'invention pour faire culpabiliser les femmes modernes qui préfèrent travailler que s'occuper de leur marmaille
Si l'instinct maternel existait, il n'y aurait ni déni de grossesse, ni infanticides, ni mères porteuses, ni avortement...
Ce dont vous parlez, ce sentiment qui se développe pendant la grossesse et qui pousse à s'occuper de son enfant, c'est de l'amour maternel, et ça n'a rien à voir. C'est bien mieux, en fait... parce que ça n'a rien d'un instinct inné contre lequel on ne pourrait rien.
Pour moi en tout cas c'est sûr, maintenant, à 26 ans (et demi): je ne ferai pas d'enfant. J'ai pourtant longtemps imaginé en avoir un. Je l'ai fantasmé. Il a fallu que j'avorte (et non, pas qu'une fois, et ce que je dis là est horrible à entendre pour certains mais tant pis je le dis, parce que je suis pas la seule) pour enfin réaliser mon problème. J'ai un problème avec la grossesse, l'enfantement. On parle toujours du déni de grossesse, c'est tendance, on ne parle pas du rejet de la grossesse une fois enceinte. C'est etrange et j'en entends rarement parler, je crois être vraiment un des pauvres cas isolés en France. Je ne veux plus d'enfant. Plus de sacrifice, ni de moi, ni de mon corps, ni d'un être vivant qui était en devenir.
Pour l'instinct maternel, je pense qu'il existe, on le nomme comme ça mais c'est peut-être autre chose, mais y a forcément un "truc" parce que pour que l'espèce se perpetue, la mère doit s'occuper de ses gosses, c'est dans ses gênes sinon les gosses creveraient tous et rien ne se perpetuerait; quelle que ce soit l'espèce - humaine y compris. Il n'y a qu'à regarder les animaux. Les femelles l'ont, pour la plupart, mais il y en a qui elles, ne l'auront pas, j'appellerais pas ça l'instinct maternel, c'est autre chose comme je disais, en tout cas certaines elles délaisseront leurs petits dans la nature (voire les mangerons!). Nous sommes des femelles. Faut l'assumer. Y a juste que certaines femelles, animaux ou humains, ne s'occuperont pas de leur progéniture, c'est la nature et ses effets à contre-sens (chez les humains, la psychologie rentre aussi en compte c'est pour ça que c'est dur à saisir ce putain de mot "instinct"). Je pense vraiment que ça existe, mais c'est différent en effet de l'amour maternel. On a du mal à accepter le fait que nous sommes aussi des putains d'animaux,on vient pas d'une autre galaxie, on est une espèce comme une vache ou un agneau ou une marmotte. C'est pas notre magnifique évolution dans l'intelligence et son summum (la cruauté) qui nous a enlevée les mêmes propriétés qu'eux, les fameux "instincts" même si on sait pas exactement ce que c'est, de survie, de reproduction, etc...