Une vie sans enfant : évident, possible ou inenvisageable?
- Initiateur de la discussion Denis
- Date de début
@dodoindo je trouve cet argument "d'égoïste" complètement con quand je l'entends, je trouve que au contraire ne pas faire d'enfant parce que tu n'es pas sûre de les rendre heureux c'est tout sauf égoïste puisqu'on ne pense pas qu'à soit, je trouve égoïste justement les personnes qui font des enfants parce qu'ils en veulent et "qu"on verra bien ensuite" sous entendu les gosses se démerdent quand ils sont grand ou les parents font des gosses alors que c'est clairement au dessus de leurs moyens et que c'est leur enfant qui en patira. J'entends ça dans les cas un peu "extreme" bien sûr, ceux qui font des enfants alors que c'est au dessus de leurs moyens mais qui font passer leur enfants avant tout c'est autre chose. Justement je trouve que c'est le contraire d'égoïste de ne pas faire d'enfants parce qu'on doute sur sa capacité à faire leur bonheur puisqu'on pense à "eux" avant même qu'ils soient là ou non (hypothétique enfant donc)
Je suis d'accord avec cette manière de raisonner.
On en voit tellement qui n'aurait pas du faire d'enfant, rien que regardant la situation financière mais qui l'ont fait parce qu'ils en avaient "envie".
Seulement après quand il faut s'en occuper l'"envie" disparaît et laisse place aux difficultés.
Personnellement je ne veux pas d'enfant non plus, tout simplement car je ne me vois pas gérer une telle responsabilité et aussi que je ne suis pas sûre de pouvoir m'en occuper correctement.
Car bon n'oublions pas que les enfants, contrairement aux vêtements, on ne peut pas les rapporter au magasin s'ils ne nous plaisent plus!
On en voit tellement qui n'aurait pas du faire d'enfant, rien que regardant la situation financière mais qui l'ont fait parce qu'ils en avaient "envie".
Seulement après quand il faut s'en occuper l'"envie" disparaît et laisse place aux difficultés.
Personnellement je ne veux pas d'enfant non plus, tout simplement car je ne me vois pas gérer une telle responsabilité et aussi que je ne suis pas sûre de pouvoir m'en occuper correctement.
Car bon n'oublions pas que les enfants, contrairement aux vêtements, on ne peut pas les rapporter au magasin s'ils ne nous plaisent plus!
Pour moi, pas d'enfant aussi.
Ce n'est pas tellement dans une volonté égoïste mais disons que mon enfance n'a pas été la plus heureuse du monde. Je m'en voudrais de faire répéter ça à un éventuel enfant, surtout mon enfant. J'ai peur d'être aussi aveugle que mon père. J'ai peur de ne jamais réussir à croire mon enfant comme on ne m'a pas cru. Et je sais que j'en voudrais toujours à mon père pour ça.
Il y a aussi que je préférais adopter, plutôt que d'en porter un. Ce n'est pas parce que j'ai peur pour mon corps. Je m'en fous des vergetures & autres trucs pas fun. Mais parce que je pense qu'il y a trop d'enfants malheureux sur cette terre pour déjà en faire moi-même. Je pense qu'il n'y a pas de réelles différences entre un enfant qui vient de soit & un enfant adoptée. On aime autant. On aime toujours autant. Je pense juste qu'il ne faut pas leur cacher la vérité. Et je craque complétement sur les bébés africains ou asiatiques.
De plus, je ne suis pas certaine de mon orientation sexuelle. Ma première relation amoureuse a été totalement foireuse & je me rends compte que je suis bien plus attirée par les filles que par les hommes. Ça ne change rien. Juste que je pense que je ne veux pas d'enfant de moi.
Ce n'est pas tellement dans une volonté égoïste mais disons que mon enfance n'a pas été la plus heureuse du monde. Je m'en voudrais de faire répéter ça à un éventuel enfant, surtout mon enfant. J'ai peur d'être aussi aveugle que mon père. J'ai peur de ne jamais réussir à croire mon enfant comme on ne m'a pas cru. Et je sais que j'en voudrais toujours à mon père pour ça.
Il y a aussi que je préférais adopter, plutôt que d'en porter un. Ce n'est pas parce que j'ai peur pour mon corps. Je m'en fous des vergetures & autres trucs pas fun. Mais parce que je pense qu'il y a trop d'enfants malheureux sur cette terre pour déjà en faire moi-même. Je pense qu'il n'y a pas de réelles différences entre un enfant qui vient de soit & un enfant adoptée. On aime autant. On aime toujours autant. Je pense juste qu'il ne faut pas leur cacher la vérité. Et je craque complétement sur les bébés africains ou asiatiques.
De plus, je ne suis pas certaine de mon orientation sexuelle. Ma première relation amoureuse a été totalement foireuse & je me rends compte que je suis bien plus attirée par les filles que par les hommes. Ça ne change rien. Juste que je pense que je ne veux pas d'enfant de moi.
@Dalhousie Je réponds juste à la partie "gâcher sa vie", pour moi ce n'est pas un frein ou un poids quand tout va bien. Mais je pense que ça le devient quand on n'est pas heureux dans sa vie et qu'on voudrait qu'elle change.
Exemple: je me marie, je suis mon mari sur son lieu de boulot loin de ma famille et de mes amis (parce qu'il a un super job là-bas qui lui plait, qu'il n'y a pas d'emploi dans ma région, donc c'est logique que je le suive) et je fais des enfants. Puis un jour on divorce, et là je me retrouve coincée dans cette région où je ne connais personne ou presque parce que je ne veux pas emmener mes enfants à 600km de leur père et que je veux qu'ils puissent le voir souvent et pas tous les 6 mois.
Sans enfant la situation est bien plus simple: on divorce, je reprends mes affaires, je donne mon préavis pour mon boulot et je retourne chez mes parents en attendant d'en retrouver un dans ma région d'origine où je me sens bien.
Autre exemple: ma cousine n'est pas très heureuse, elle n'a pas de boulot, sa vie c'est assez une galère mais elle est coincée par le boulot de son mari (qui n'est pas un homme du genre à tout plaquer pour aller faire un tour du monde) et ses deux enfants. Et donc elle s'ennuie et voit un peu défiler sa vie sans avoir de prise dessus.
Sans enfants, sans compagnon elle pourrait bien tout plaquer et se barrer loin.
Exemple: je me marie, je suis mon mari sur son lieu de boulot loin de ma famille et de mes amis (parce qu'il a un super job là-bas qui lui plait, qu'il n'y a pas d'emploi dans ma région, donc c'est logique que je le suive) et je fais des enfants. Puis un jour on divorce, et là je me retrouve coincée dans cette région où je ne connais personne ou presque parce que je ne veux pas emmener mes enfants à 600km de leur père et que je veux qu'ils puissent le voir souvent et pas tous les 6 mois.
Sans enfant la situation est bien plus simple: on divorce, je reprends mes affaires, je donne mon préavis pour mon boulot et je retourne chez mes parents en attendant d'en retrouver un dans ma région d'origine où je me sens bien.
Autre exemple: ma cousine n'est pas très heureuse, elle n'a pas de boulot, sa vie c'est assez une galère mais elle est coincée par le boulot de son mari (qui n'est pas un homme du genre à tout plaquer pour aller faire un tour du monde) et ses deux enfants. Et donc elle s'ennuie et voit un peu défiler sa vie sans avoir de prise dessus.
Sans enfants, sans compagnon elle pourrait bien tout plaquer et se barrer loin.
Il y a encore quelques années je ne voulais pas d'enfant. Pour des raisons très égoiste (peur que ca m'abime physiquement, peur de la douleur de l'accouchement, pas envie d'arreter les apéros et de fumer). Egalement parce que je ne me sentais pas capable d'élever un enfant.
Dans tout ca j'oubliais un point fondamental: on ne fait pas un enfant seule. Depuis que je connais mon mari, l'amour que nous nous portons m'a fait evoluer. Je n'ai plus de craintes égoïstes (tant pis si mon corps porte certains stigmates, maintenant je m'en fiche; la douleur de l'accouchement pareil ca ne m'effraie plus). Et surtout je nous sais capable de prendre soin de notre enfant, de lui transmettre nos valeurs.
Je suis d'une niaiserie sans nom (mais je le sais hein!) mais maintenant j'envisage notre enfant comme un réel prolongement de nous, de notre amour. Meme si le monde dans lequel il va naitre est imparfait, nous avons envie de sa venue.
Dans tout ca j'oubliais un point fondamental: on ne fait pas un enfant seule. Depuis que je connais mon mari, l'amour que nous nous portons m'a fait evoluer. Je n'ai plus de craintes égoïstes (tant pis si mon corps porte certains stigmates, maintenant je m'en fiche; la douleur de l'accouchement pareil ca ne m'effraie plus). Et surtout je nous sais capable de prendre soin de notre enfant, de lui transmettre nos valeurs.
Je suis d'une niaiserie sans nom (mais je le sais hein!) mais maintenant j'envisage notre enfant comme un réel prolongement de nous, de notre amour. Meme si le monde dans lequel il va naitre est imparfait, nous avons envie de sa venue.
@Cline39 : Je vois pas en quoi les raisons que tu as citées sont égoïstes. Toutes les raisons (à supposer qu'il en faille) pour ne pas vouloir d'enfants sont aussi valables les unes que les autres.
C'est vraiment super que tu sois épanouie dans ta vie et heureuse des évolutions qui en on fait ce qu'elle est, mais ce n'est pas la peine d'émettre ce genre de jugements stigmatisants pour les femmes qui n'ont pas eu les mêmes évolutions, ou fait les mêmes choix que toi
C'est vraiment super que tu sois épanouie dans ta vie et heureuse des évolutions qui en on fait ce qu'elle est, mais ce n'est pas la peine d'émettre ce genre de jugements stigmatisants pour les femmes qui n'ont pas eu les mêmes évolutions, ou fait les mêmes choix que toi
@PousseMoussue: soit je me suis mal exprimée, soit tu lis mal entre les lignes. Je n'ai fait que décrire mon sentiment personnel, pas juger le comportement des autres! Je parle de raison égoïstes car elles l'était dans mon cas. Avoir peur de ne pas perdre d'eventuels kilos de grossesse, de voir ma poitrine déformée etc révélait un probleme lié à mon image, à mon rapport à mon corps, c'est dans ce sens que c'était égoïste car auto-centré. Je ne dis absolument pas qu'il en est de meme pour les autres femmes, c'est un sujet tellement personnel... Comme tu le soulignes, le but de mon 1er post était plus de dire qu'une position peut évoluer, notamment du au fait qu'on soit en couple et que ce couple fonctionne bien.
Personnellement, il y a 5 ans par exemple je ne voulais absolument pas avoir d'enfant, je me retrouve totalement dans certains récits précédents de Madz. Et cette position s'est totalement inversée maintenant. Ca ne va pas plus loin que ca et ca ne veut pas stigmatisant envers ceux et celles qui font d'autres choix
Personnellement, il y a 5 ans par exemple je ne voulais absolument pas avoir d'enfant, je me retrouve totalement dans certains récits précédents de Madz. Et cette position s'est totalement inversée maintenant. Ca ne va pas plus loin que ca et ca ne veut pas stigmatisant envers ceux et celles qui font d'autres choix
@Cline39 : Dans ce cas il aurait été plus correct de dire "des raisons qu'aujourd'hui je trouve égoïste" à mon sens. Je ne sais pas si tu as lu les précédents posts, mais plusieurs Madz refusent de faire des enfants pour les raisons que tu as citées, et elles ne sont pas égoïstes pour autant. A mon sens ces raisons sont toutes aussi légitimes les unes que les autres
Je suis assez jeune et pour ma part, j'ai toujours rêvé d'avoir une graaande famille 
Seulement, la réalité m'a rattrapé.
J'ai appris tellement de choses sur les "effets secondaires" (jamais évoqués en SVT d'ailleurs
) de la grossesse et les complications de l'accouchement/la péridurale que ça me tromatise presque 
Je n'ai ni envie de souffrir, ni envie de m'enlaidir, ni finalement de risquer ma vie et ma santé pour un enfant
Du coup je commence déjà à considérer avoir recours à d'autres méthodes pour avoir un enfant... Je n'arrive pas à envisager une future grossesse dans le cadre d'une rêverie, ce n'est plus possible.
Bref, mes rêves d'enfant sont bien loin
Cependant, je suis presque sûre que j'en aurai : la dernière fois que je suis tombée amoureuse, ca s'est imposé comme une évidence. Mais du coup, j'ai peur de le regretter après et d'être comme certaines mères : A ne plus aimer mon corps, à ne vivre plus que pour ma famille (et /mais ça c'est mon point de vue/ ne plus être rien si mon mari me quitte) voire le pire, entrer en dépression
Seulement, la réalité m'a rattrapé.
J'ai appris tellement de choses sur les "effets secondaires" (jamais évoqués en SVT d'ailleurs
) de la grossesse et les complications de l'accouchement/la péridurale que ça me tromatise presque Je n'ai ni envie de souffrir, ni envie de m'enlaidir, ni finalement de risquer ma vie et ma santé pour un enfant
Du coup je commence déjà à considérer avoir recours à d'autres méthodes pour avoir un enfant... Je n'arrive pas à envisager une future grossesse dans le cadre d'une rêverie, ce n'est plus possible.
Bref, mes rêves d'enfant sont bien loin
Cependant, je suis presque sûre que j'en aurai : la dernière fois que je suis tombée amoureuse, ca s'est imposé comme une évidence. Mais du coup, j'ai peur de le regretter après et d'être comme certaines mères : A ne plus aimer mon corps, à ne vivre plus que pour ma famille (et /mais ça c'est mon point de vue/ ne plus être rien si mon mari me quitte) voire le pire, entrer en dépression
Dernière édition :
Je ne me suis jamais réellement poser la question.
Peut être un jour, quand je serais sur d'être dans de bonne condition de vie (emploi stable, habitant avec mon copain depuis assez longtemps..).
Mais bon, je ne pars pas dans l'optique que j'en aurais jamais car je pense que l'envie d'avoir un gosse change au cours du temps et de nos envies.
Après je suis plus réticentes des envers du décors d'avoir un enfant, une amie a eu droit au point du mari qui consiste de "resserrer" l'entré du vagin alors qu'elle n'avait pas eu d'épisiotomie... C'est bête mais juste ça me rend réticente.
Peut être un jour, quand je serais sur d'être dans de bonne condition de vie (emploi stable, habitant avec mon copain depuis assez longtemps..).
Mais bon, je ne pars pas dans l'optique que j'en aurais jamais car je pense que l'envie d'avoir un gosse change au cours du temps et de nos envies.
Après je suis plus réticentes des envers du décors d'avoir un enfant, une amie a eu droit au point du mari qui consiste de "resserrer" l'entré du vagin alors qu'elle n'avait pas eu d'épisiotomie... C'est bête mais juste ça me rend réticente.
@Ewen : J'allai écrire la meme chose que toi sur la connotation de mot "égoiste" mais en réalité il ne s'agit pas "juste" d'une connotation. Le caractère excessif de ce trait fait parti de la définition (au moins de celle du Larousse ) , donc ce terme implique bel et bien un jugement de valeur.
Après, il est possible qu'un autre dictionnaire ne fasse pas forcément part du caractère "excessif" de l'égoisme, mais à partir du moment où elle est validée par un dictionnaire, je pense que c'est suffisant pour l'admettre comme un fait ou comme n'étant qu'une question d'opinion si c'est contredit par un autre ouvrage de ce type. A priori, le raisonnement de @PousseMoussue ne résulte donc pas seulement de connotations qu'elles auraient ajoutées.
Je pense que c'est la différence entre "égoisme" et "egocentrisme"
) , donc ce terme implique bel et bien un jugement de valeur.Après, il est possible qu'un autre dictionnaire ne fasse pas forcément part du caractère "excessif" de l'égoisme, mais à partir du moment où elle est validée par un dictionnaire, je pense que c'est suffisant pour l'admettre comme un fait ou comme n'étant qu'une question d'opinion si c'est contredit par un autre ouvrage de ce type. A priori, le raisonnement de @PousseMoussue ne résulte donc pas seulement de connotations qu'elles auraient ajoutées.
Je pense que c'est la différence entre "égoisme" et "egocentrisme"
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