Le post de
@schizophrenia ne m'étonne mais alors pas du tout. Ba oui, les écoles de journalisme sont classistes, tout comme la sphère politique, tout comme l'ensemble de notre société. (C'est bien la raison pour laquelle j'essaie de lire des médias indépendants.)
D'ailleurs au fond, ces manifestations me semblent bien reposer sur la problématique du classisme.
Par ex, ce qui est drôle c'est qu'avec les gilets jaunes, j'entends soudainement finalement dans les médias le type de discours que je (et bien d'autres personnes) pense depuis un moment concernant les inégalités. C'était tellement rare que ça fait limite bizarre d'entendre ces discours sur des grosses chaînes
, dans la bouche de gilets jaunes oui, mais aussi de philosophes, de sociologues, de spécialistes politiques et d'économistes, les journaux se mettent à parler d'injustices sociales. Ok mais les gars, fallait le faire avant ça en fait.
Donc, au final, ça ne m'étonne même pas que les gens se dirigent vers Marine Le Pen : Je n'approuve aucunement ses idées, mais là où elle est cohérente, c'est qu'elle a toujours voulu défendre les "oubliés", parler au nom du "peuple" en critiquant les élus et les médias (tout comme Mélenchon).
Bref, si les gens se dirigent vers le vote populiste, c'est précisément la faute au mépris des médias et des politiques qui ont, en plus, l'indécence de venir aujourd'hui critiquer le peuple de populisme. C'est un peu se foutre de la gueule du monde. Semer le mépris, faut pas s'étonner de cueillir la violence. (Je tiens à préciser que je suis 100% contre la violence, et plutôt d'extrême-gauche, je parle au niveau phénoménologique). J'aurais encore plein de choses à dire.
Ah et le mépris des médias actuels est violent pour moi, alors que je suis même pas de classe populaire mais moyenne, alors je n'ose imaginer si j'en étais.