Le CETA pourrait-il connaître un revers au Sénat, par le biais d’une nouvelle alliance de circonstance gauche-droite, comme celle qui est née face au processus de privatisation d’Aéroports de Paris et de la Française des Jeux ? La décision serait symbolique. Uniquement symbolique. Car le dernier mot reviendrait aux députés. Treize États européens seulement ont, à l’heure actuelle, ratifié le traité. Le vrai risque pourrait venir de l’Italie, opposée au CETA. « Qu’est-ce qui se passerait si quelqu’un disait non ? Personne n’est en capacité de le savoir », se projette Sophie Primas.