@elisabellissima Et pourtant une majorité de femmes blanches ont voté Trump. Elles ont choisi leur camp.
@Aconiti Prépare toi a subir cet argument dès mai 2017.
@Aconiti Prépare toi a subir cet argument dès mai 2017.
M
Membre supprimé 155015
Guest
En gros tu veux dire que le fait que ce soit un connard sexiste passe derrière le fait qu'il est suprématiste correct? Ben ça, ça me dépasse.
A
Aconiti
Guest
@madmoizelle N
Je sais malheureusement
@elisabellissima
Si je peux me permettre de la psychologie de comptoir je dirais que toutes les femmes ont l'habitude des connards sexistes et de leur oppression de genre. Ça fait "parti du paysage".
Mais les femmes blanches n'ont jamais connu d'oppression de race et donc l'idée de perdre leur privilège blanc fait plus peur que le sexisme qui est "habituel"
Disclaimer : Evidemmeeeeeent je ne parle pas de TOUTES les femmes blanches de la totalité des USA sans aucune exception hein ^^
Je sais malheureusement
@elisabellissima
Si je peux me permettre de la psychologie de comptoir je dirais que toutes les femmes ont l'habitude des connards sexistes et de leur oppression de genre. Ça fait "parti du paysage".
Mais les femmes blanches n'ont jamais connu d'oppression de race et donc l'idée de perdre leur privilège blanc fait plus peur que le sexisme qui est "habituel"
Disclaimer : Evidemmeeeeeent je ne parle pas de TOUTES les femmes blanches de la totalité des USA sans aucune exception hein ^^
Dernière modification par un modérateur :
Mais est-ce qu'on peut estimer qu'on peut être féministe en votant pour quelqu'un comme Trump ? Moi je serais plutôt tentée de dire que c'est une défaite du féminisme chez les femmes blanches (plutôt qu'une victoire des féministes blanches). Justement la défaite des féministes blanches, c'est qu'elles n'ont pas réussit à convaincre les autres femmes blanches d'être féministe (et donc, par définition, de ne pas voter pour Trump).
Autrement dit, aujourd'hui, il apparaît que le féminisme (blanc ou pas) est une idée minoritaire chez les femmes blanches (en tout cas celles qui se déplacent aux urnes) aux USA.
Autrement dit, aujourd'hui, il apparaît que le féminisme (blanc ou pas) est une idée minoritaire chez les femmes blanches (en tout cas celles qui se déplacent aux urnes) aux USA.
@madmoizelle N : Mais ça n'a rien à voir avec le féminisme quand même. 
Les féministes blanches soutiennent massivement Clinton (et son racisme, donc) parce que c'est dans leur intérêt à elles.
@Allitché : Mais c'est justement un échec pour le féminisme blanc ?
Justement parce que les féministes blanches ont passé leur temps à jouer la carte de la pseudo-sisterhood au lieu de confronter leur entourage raciste, par exemple, elles ont échoué et perdu.
PS : Les femmes noires sont la catégorie qui a le plus voté en faveur de Clinton (ce qui ne signifie pas la soutenir, on est d'accord).
PPS : Un échec du féminisme blanc n'est pas pour autant annonciateur de changement positif parce que la suprématie blanche est une bête coriace : quand je maintiens qu'il s'agit d'un échec, je ne pense pas qu'il y ait matière à se réjouir.
Les féministes blanches soutiennent massivement Clinton (et son racisme, donc) parce que c'est dans leur intérêt à elles.@Allitché : Mais c'est justement un échec pour le féminisme blanc ?
Justement parce que les féministes blanches ont passé leur temps à jouer la carte de la pseudo-sisterhood au lieu de confronter leur entourage raciste, par exemple, elles ont échoué et perdu.PS : Les femmes noires sont la catégorie qui a le plus voté en faveur de Clinton (ce qui ne signifie pas la soutenir, on est d'accord).
PPS : Un échec du féminisme blanc n'est pas pour autant annonciateur de changement positif parce que la suprématie blanche est une bête coriace : quand je maintiens qu'il s'agit d'un échec, je ne pense pas qu'il y ait matière à se réjouir.
@Rosenrot_ Ça depend de que tu entend par "feminisme blanc". Si on part du principe que c'est le mouvement mainstream dont Laurence Rossignol pourrait être membre et dont les suffragettes ou les feministes coloniales sont les ancêtres, est ce que c'est vraiment un échec? C'est comme ça que je l'entendais.
@madmoizelle N : Je comprends le féminisme blanc comme toi. 
Mais je ne trouve pas logique de dénoncer le racisme de Clinton et son incarnation du féminisme blanc puis de considérer que des femmes qui n'ont pas voté pour elle et n'ont aucun lien de près ou de loin avec le féminisme (même avec une définition très large) représenteraient le féminisme blanc.
@Allitché : Je suis d'accord mais je ne vois toujours pas la victoire.
On peut pas tellement dire que c'est un différend sémantique, on part sur des conclusions opposées, je sais pas. (C'est pas une victoire de l'intersectionalité non plus, évidemment.)
Mais je ne trouve pas logique de dénoncer le racisme de Clinton et son incarnation du féminisme blanc puis de considérer que des femmes qui n'ont pas voté pour elle et n'ont aucun lien de près ou de loin avec le féminisme (même avec une définition très large) représenteraient le féminisme blanc.@Allitché : Je suis d'accord mais je ne vois toujours pas la victoire.
On peut pas tellement dire que c'est un différend sémantique, on part sur des conclusions opposées, je sais pas. (C'est pas une victoire de l'intersectionalité non plus, évidemment.)
@Rosenrot_ J'ai juste une vision plus cruelle que la tienne sur les feministes blanches. Tu as raison clairement mais finalement leurs idées ont gagné qu'elles soient portées par Clinton ou par Trump. C'était encore une fois ma pensée cynique en action.
@AFRO INSOLENTE Je n'ai pas toutes les clefs là comme ça mais attention à intégrer la part d'abstention de la communauté latino qui est apparemment assez importante parce que d'après ce que j'ai compris c'est une des communautés pour laquelle c'est le,plus difficile. Mais j'ai pas tout en main là.
@AFRO INSOLENTE Je n'ai pas toutes les clefs là comme ça mais attention à intégrer la part d'abstention de la communauté latino qui est apparemment assez importante parce que d'après ce que j'ai compris c'est une des communautés pour laquelle c'est le,plus difficile. Mais j'ai pas tout en main là.
C'est pas la question, le féminisme blanc c'est caca, mais aucun rapport avec Trump.@Rosenrot_ Mmm
(J'ai raté le moment où il se proclamait féministe ou…?) Mais d'accord avec tout le reste.Et puisque tu parles de Thanksgiving, ça fait des mois que j'attends l'occasion de pouvoir placer le morceau suivant, tu m'épargnes quelques semaines d'attente :
Pas grand chose à voir avec ce que vous dites. Mais j'avoue être souvent consternée de la part de personnes de blanches en France qui fustigent le racisme aux USA, les débordements de certains supporters de Trump, du KKK etc... et dès que tu essaye de dire qu'en France hélas c'est pas forcément mieux, là y'a plus personne ... Ce serait bien d'accorder leurs violons parfois. Avec des gens comme ça, je vois bien venir la catastrophe pour 2017 (mais qu'est-ce qui les gêne tant ? )
@I.WAS.HERE Il y a des latinxs blancs comme des latinxs noires ou amérindiens ou métisse. Par contre il me semble que aux US que tu sois blanc ou pas tu es "racisé" de facto car latinx. Ça veut pas dire qu'un latinx avec la carnation de Shakira aura pas moins de privilèges qu'un latinx avec la carnation de Evo Morales ou de Celia Cruz, mais t'es quand même perçu comme racisé.
Après je pense pas qu'on puisse se baser sur le seul critère de la race pour expliquer le vote latino. Entre un Portoricain ancien salarié de General Motors, un Cubain de la classe moyenne et un Salvadorien illégal (qui n'a pas le droit de vote donc) y'a un monde.
La communauté latinx des US est hyper hétérogène et y'a pas vraiment de figures/groupes/leadership politique qui représente les intérêts de "la communauté latinx". Ce qui explique aussi pourquoi il n'y a pas eu de mouvement "Latinx Live Matter" aux US alors qu'il y a autant de latinxs que de noirs tués par des policiers blancs aux US.
J'explique assez mal le truc, ici un article qui explique mieux que moi.
Edit: C'est pas une ethnie non plus, mais une origine (personne originaire d'Amérique latine), une ethnie ça serait les Tolteques ou les Quechuas par exemple.
Après je pense pas qu'on puisse se baser sur le seul critère de la race pour expliquer le vote latino. Entre un Portoricain ancien salarié de General Motors, un Cubain de la classe moyenne et un Salvadorien illégal (qui n'a pas le droit de vote donc) y'a un monde.
La communauté latinx des US est hyper hétérogène et y'a pas vraiment de figures/groupes/leadership politique qui représente les intérêts de "la communauté latinx". Ce qui explique aussi pourquoi il n'y a pas eu de mouvement "Latinx Live Matter" aux US alors qu'il y a autant de latinxs que de noirs tués par des policiers blancs aux US.
J'explique assez mal le truc, ici un article qui explique mieux que moi.
Edit: C'est pas une ethnie non plus, mais une origine (personne originaire d'Amérique latine), une ethnie ça serait les Tolteques ou les Quechuas par exemple.
Dernière édition :
Les 1ères heures après l'élection de Trump, j'ai avalé le mensonge comme quoi c'était un vote de la classe pauvre et lésée par la mondialisation. Puis j'ai vu les stats de vote et j'ai compris que c'était un vote blanc.
Mais à partir de là, on fait quoi ? Si ça avait vraiment été un vote pauvre, on pourrait espérer que venir avec d'autres options politiques auraient pu changer la donne. Que si la classe politique redevenait sérieuse, irréprochable et venait avec de réelles propositions plutôt que de se contenter d'agiter l'épouvantail des extrêmes, les électeurs auraient commencé à les écouter à nouveau.
Cela pourrait aider, certes, une partie du vote venant aussi d'un rejet de la classe politique traditionnelle. Mais ça ne suffira pas.
On fait quoi concrètement contre la haine ?
Je vois des afrofems sur twitter dire aux féministes blanches de s'interroger sur leur racisme. Et je suis d'accord. Je vois des racisés dirent aux blancs de ne plus laisser passer les propos racistes des membres de leur famille ou de leurs collègues juste pour ne pas les froisser. Et même si ça n'est pas toujours évident de déclencher des querelles familiales, je suis d'accord, et j'essaye de mettre en pratique.
Mais concrètement, il y a une tonne de gens qui vivent entourés uniquement de personnes partageant leurs opinions et leurs préjugés. Qui ne connaissent personnellement aucun racisé, aucune personne LGBT, et qui n'ont aucune envie de les connaitre.
Qu'est-ce qu'on fait contre cette manne de rejet et d'intolérance ?
Les médias ont un rôle à jouer, bien sûr, mais est-ce que ça sera suffisant ?
Si les politiques recommencent à faire leurs jobs sérieusement, si les médias arrêtent de jouer sur la peur, si les blancs/cis/het conscientisés aux problèmes des minorités ne laissent plus passer des propos inacceptables de la part de leurs connaissances...
Est-ce que ça suffira ? Qu'est-ce qu'on peut faire contre la haine ?
Mais à partir de là, on fait quoi ? Si ça avait vraiment été un vote pauvre, on pourrait espérer que venir avec d'autres options politiques auraient pu changer la donne. Que si la classe politique redevenait sérieuse, irréprochable et venait avec de réelles propositions plutôt que de se contenter d'agiter l'épouvantail des extrêmes, les électeurs auraient commencé à les écouter à nouveau.
Cela pourrait aider, certes, une partie du vote venant aussi d'un rejet de la classe politique traditionnelle. Mais ça ne suffira pas.
On fait quoi concrètement contre la haine ?
Je vois des afrofems sur twitter dire aux féministes blanches de s'interroger sur leur racisme. Et je suis d'accord. Je vois des racisés dirent aux blancs de ne plus laisser passer les propos racistes des membres de leur famille ou de leurs collègues juste pour ne pas les froisser. Et même si ça n'est pas toujours évident de déclencher des querelles familiales, je suis d'accord, et j'essaye de mettre en pratique.
Mais concrètement, il y a une tonne de gens qui vivent entourés uniquement de personnes partageant leurs opinions et leurs préjugés. Qui ne connaissent personnellement aucun racisé, aucune personne LGBT, et qui n'ont aucune envie de les connaitre.
Qu'est-ce qu'on fait contre cette manne de rejet et d'intolérance ?
Les médias ont un rôle à jouer, bien sûr, mais est-ce que ça sera suffisant ?
Si les politiques recommencent à faire leurs jobs sérieusement, si les médias arrêtent de jouer sur la peur, si les blancs/cis/het conscientisés aux problèmes des minorités ne laissent plus passer des propos inacceptables de la part de leurs connaissances...
Est-ce que ça suffira ? Qu'est-ce qu'on peut faire contre la haine ?
