@Sadala j'ai vu un article récemment sur Mediapart qui parlait de légitime défense, je vais citer un passage qui me fait écho
Ce contenu est réservé aux membres inscrit.es. Inscris-toi par ici.
Pas les "codes culturels"
L'avocate de la défense a plaidé les difficultés d'interprétation qui, selon elle, sont le fil conducteur de ces affaires. Difficulté d'interprétation de la part de son client qui "n'avait pas les codes culturels" pour prendre conscience qu'il imposait une relation par crainte ou par surprise. Difficulté d'interprétation de la part de la victime qui a pu prendre un regard comme une menace et donc une contrainte. Difficulté d'interprétation des enquêteurs qui n'ont pas su mesurer le désarroi de la victime.
Sachant que 80% des violeurs sont pas clairs sur le fait qu'ils violent ( la culture du viol, tout ça, "mais c'est ma meuf", "mais elle a dit oui, on s'en fout de comment j'ai eu le oui", "mais elle était en minijupe!!!"...)@LittleCerys
Immonde...
Donc maintenant, un viol est définit selon l'intention de l'auteur? "Je voulais pas la violer, j'aurais bien aimé quelle soit consentante moi" "Ok, cool, sympa de votre part, hop acquitté"
Bientôt "dans ma culture, quand une femme dit non, elle pense oui, donc je pouvais pas savoir que je la violais" (Oh, wait..) "Bon bah si vous saviez pas... Hop acquitté"
En soi, on pourrait imaginer deux catégories de viol : volontaire et involontaire. C'est déjà le cas pour d'autres crimes, par exemple les homicides.