Veille Transmédicalisme

19 Juin 2015
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C'est toi qui insulte; en disant que je ne fais qu'un caprice, qui ne serait donc qu'une fantaisie de ma part. Et accuser d'attaques ad hominem une personne dont tu réduis l'identité de genre à une décision consciente basée sur le plaisir personnel... Franchement, l'hypocrisie est ta grande spécialité.
Bref, je n'ai rien à te dire; puisque tu te fous de la vérité ou de la science, tu veux juste propager ta transphobie abjecte. Et je te répondrais tout le temps. Juste pour parasiter ton flot de messages nauséabonds.
Tu ne m'as jamais donné aucun argument allant dans le sens contraire, donc je sais pas quoi te dire. Je suis ouvert à voir différentes hypothèses, mais ça ne passera que par ta coopération. Tu ne veux absolument rien faire de ce côté là, donc tu sèmes ce que tu ramasses, et vraiment, ça ne te mets pas sous ton meilleur jour.
Tu peux me traiter de transphobe, si tu ne m'expliques pas pourquoi je le suis (pourtant je suis trans, je devrais m'en rendre compte ?), bah je peux pas t'aider ou changer. Tu fais ce que tu veux, mais je te proposerai d'en arrêter-là si c'est ça. Tu peux faire des choses bien plus intéressantes et marrantes que de faire chier une minorité totalement inconnue qui ne pensent pas comme toi sur internet, qui essaie d'avoir un discours aussi rationnel que possible, tout en se prenant ad hominem sur ad hominem. Vraiment, ça nous rendrais service à tout.e les deux.
 
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19 Juin 2015
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Arrête de parler d'argument alors que tu n'en apportes aucun. Toutes les études scientifiques que tu cites sont totalement étrangères à tes conclusions ( ou aux conclusions du monsieur cisgenre raciste et islamophobe dont le tumblr semble te servir de base pour expliciter ton propos vu que tu y renvoies tout le monde pour les définitions; définitions que ce monsieur sort de son chapeau ).
Woah, je veux bien des preuves de ça, car j'ai lu les études en questions, à chaque fois, donc ça me choque beaucoup qu'on ai pas lu la même chose ! Aussi, arrête les arguments ad hominem, c'est vraiment juste vraiment usant. La valeur des recherches scientifiques de ce mec n'ont rien à voir avec ses opinions personnelles ou son genre, pourtant, tu essaies de le discréditer constamment sur ça. Honnêtement, moi ça me renseigne juste sur le fait que tu en as peur, de lui, des informations qu'il donne, et de moi. Si tu étais véritablement dans le vrai, tu n'aurais qu'à me contredire en m'apportant des arguments, pourtant, tu préfères t'attaquer à nos personnes de façon constante. Ah aussi, j'apporte pas d'arguments ? Je fais littéralement que ça. Je passe une heure sur chaque réponses que j'écris pour essayer d'être le plus précis possible et le plus logique possible. Donc zut.
La première définition du genre scientifiquement elle date de 1964, je l'ai mise ici traduite en page 1 : "L'identité de genre est le savoir du sexe auquel une personne appartient, c'est la présence d'esprit de dire "je suis un homme" ou "je suis une femme". [...] L'avantage de la phrase "identité de genre" est dans le fait que cela réfère clairement à l'image de quelqu'un qui appartient à un sexe spécifique. C'est-à-dire que un patient qui dit "Je ne suis pas un homme masculin", c'est possible de dire que son identité de genre est homme même s'il reconnait son manque de masculinité."
Donc je comprends pas bien ton point... Les scientifiques ont démontré à beaucoup de reprises que les cerveaux des personnes trans avaient des caractéristiques s'approchant cerveau du sexe opposé contrairement à leurs contrôles cis. C'est de là qu'est sortie la définition du genre du "monsieur", je pense, parce que si l'intime conviction d'être un SEXE spécifique s'allie avec des résultats démontrant une différence sur des zones sexuées du cerveau par rapport aux contrôles cis, ça veut bien dire que la sensation de genre se situe principalement dans le cerveau.
Après, peut-être que je me trompe, mais pour le coup, je comprends pas ton point. Aussi, il y a l'histoire de David Reimmer, si le genre n'était qu'une construction sociale, il aurait été content d'être une fille et serait resté une fille. Donc ma question, c'est, si le genre n'est ni biologique, ni social, qu'est-ce qu'il est ? Je veux bien tes théories sur la question, moi la mienne, c'est celle qui me semble la plus probable, et ça à l'air de marcher pour beaucoup de papiers scientifiques, donc, je suis allé à ce qui était le plus probable. Elle définit les choses clairement, et j'aime bien ça.
Bref, vas-y, explique moi ce qu'est un genre, comment ça s'inscrit dans la biologie, par rapport à ce qu'on connait etc, ça serait intéressant, surtout si c'est accompagné d'articles scientifiques pour étayer ton propos.

Tu es transphobe parce que tu nies l'existence de personnes transgenres car tu ériges des critères soit disant essentiels; et tu nies carrément l'existence de la non-binarité que ma seule existence prouve.
Okay, dans ce cas, rebelotte, qu'est-ce qui me lie à quelqu'un comme toi, qui n'as pas de dysphorie ? On a pas les même besoins, pas les même traitements, pas le même suivi médical, et même pas la même biologie... Je me suis cassé y'a un moment du mouvement/idéologie/groupes transgenre, justement parce que je me suis rendu compte qu'on avait pas du tout les mêmes problématiques. Tu l'as, le mouvement, de quoi ta peur ? Tu penses que ça va changer demain ? Non, c'est finit, les personnes trans comme moi ont perdu le combat depuis très longtemps, sur l'aspect communautaire, sur nos voix, etc. J'essaie juste, sur un sujet, de parler de moi, de ce que je vis, de ce qu'on sait scientifiquement sur la chose, et tu veux même pas me laisser un petit espace. Tu dois vraiment détester les gens comme moi hein.
Qu'est-ce qui fait l'essence de ton identité ? Qu'est-ce qui fait l'essence de mon identité ? Explique moi, si c'est pas ma dysphorie, qu'est-ce qui fait que j'suis un homme, parce que moi je trouve rien en fait. Je ne me sens d'aucun genre, suis-je donc agenre ? Pourtant je suis dysphorique homme.
Et non désolé, un témoignage n'est pas une preuve.

Parce que oui, j'existe en tant que non-binaire et je ne suis pas le.a seul.e. D'ailleurs, tu peux insulter les non-binaires autant que tu veux avec tes caricatures à base de "stargender" et autres trucs qui n'existent visiblement que sur Tumblr; sans qu'aucune personne qui se déclare comme telle ne soit là pour le dire; juste des personnes qui sont là pour remettre en cause l'existence des personnes non-binaires, bizarre, bizarre.
C'est bien, mais ça répond pas à mes questions d'avant. Où est-ce que j'ai insulté quelqu'un ? Poser des questions c'est une insulte ? Douter de l'existence d'un concept c'est une insulte ? Et enfin, y'a pas que sur tumblr, malheureusement. Je n'ai effectivement que mon témoignage pour ça, mais c'est un exercice de pensée. Si tu dis "okay les non-binaires existent, sur la base de rien, juste de leur paroles", bah... Je sais pas, le mec qui dit qu'il est la représentation de Jésus sur terre, tu vas pas le croire sur parole si ? Pourtant pour lui c'est sans doute vrai. Tu t'offusques du fait que j'estime que c'est difficile de croire quelque chose sans preuve, pourtant, tu fais preuves de scepticisme pour tous ces autres genres et tu estiment qu'ils sont "moins valables" que le tiens juste parce que tu estimes que "personne ne les utilisent". Moi j'ai utilisé proxvir, mais je compte pas c'est ça ? Si je te dis, je suis proxvir, tu vas me dire, okay c'est valide, sans te poser des questions derrière à pourquoi je me sentais comme ça ou qu'est-ce qui m'a fait parvenir à cette conclusion là ? Moi je me pose des questions, et je te les ai posées, tu n'y as pas répondu. Qu'est-ce que je suis censé en conclure ?

Bref, tu ne fais partie d'aucune minorité ici. Ici, tu es le héraut de la négation de l'existence d'une identité de genre partagée par beaucoup de personnes à travers le monde, identité de genre complexe et polymorphique. Ici, tu fais partie des discriminants. Ici, tu fais partie des méchants.
Excuse-moi, je croyais que les personnes trans étaient une minorité, j'ai dû me tromper ? Aussi, voir le monde d'une façon si manichéenne ne t'apportera rien du tout. Que tu le crois ou non, j'essaie de faire les choses le mieux que je peux, pour le bien commun. Et toi aussi, je sais bien.

Donc, ce qui rendrait service à tout le monde, ce serait que tu arrêtes ici de nous polluer avec tes théories fumeuses, que tu arrêtes d'écrire pour faire genre que tu as la moindre connaissance scientifique sur un sujet, que tu te taises sur un sujet qui ne te concerne visiblement pas. Parce que quand bien même tu serais transgenre, tu n'es pas concerné par la non-binarité et donc tu te prononces sur un sujet que tu ne connais pas. Alors, l'aplomb incroyable ( et l'hypocrisie aberrante ) dont tu as fait preuve quand tu as refusé à Adydou le droit de se prononcer sur le sujet étant bien mal placé, je vais moi, concerné.e par la non-binarité, t'enjoindre à arrêter de parler de ce que tu ne connais de toute évidence pas le moins du monde.
J'ai passé 3 ans à me poser des questions sur mon genre et me renseigner sur le transsexualisme. Je suis pas biologiste, je n'ai jamais dis que je l'étais, j'ai été clair dès le début sur mes intentions et le fait que je n'étais pas un professionnel. S'il y a des approximations ou des erreurs sur ce que je dis, tu es le.a bienvenu.e pour me corriger dans le respect, parce que, j'aime apprendre aussi, et je n'ai pas peur d'avoir tord ou de m'être trompé. J'ai fais beaucoup de chemin et de déconstruction de mon côté, je peux le refaire.
Enfin, encore une fois, y'a aucune preuve sur la non-binarité comme étant biologique, donc j'ai une approche sceptique, désolé pour ça, c'est comme ça. Apporte moi des arguments logiques et je serais plus qu'heureux de réévaluer mon opinion. Pour le moment, pour moi, c'est un concept.
Le problème d'Abydou c'est que malgré le fait que je lui explique pourquoi j'utilise ce terme de façon logique, elle refusait de me laisser le faire parce qu'elle pensait que j'étais cis (donc y'a eu un malentendu en plus). Tu m'as apporté quoi comme arguments en faveur de l'existence de la non-binarité ? Des arguments contre ma personne. Pas super convaincant désolé. Et je te signale, encore une fois, que j'ai été proxvir. Je sais ce que c'est qu'être non-binaire, parce que j'ai vécu sociologiquement et psychologiquement la chose (vu que jusqu'à preuve du contraire, il n'y a aucun autre déterminant sur ça, si tu m'apportes des arguments en la faveur d'un aspect biologique que je n'ai jamais vu, je veux bien les voir et corriger mon jugement, ça fait au moins cinq fois que je le dis). Donc ouais, j'estime avoir le droit de parler de ça, ça m'a concerné un long moment.
 
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Woah, on pense pas du tout pareil sur ce point-là. Je me demande ce qui fait de quelqu'un pas 100% biologique si tout ce qui nous constitue est biologique. Mais ce n'est pas vraiment la question dans cette veille.

Je crois qu'on a pas la même notion de ce qu'est un être humain en fait.

Tu te demandes ce qui serait constitutif d'une personne et qui ne serait pas biologique ... et j'ai juste envie de répondre "bonjour je m'appelle Jolene".

Mon prénom n'est absolument pas biologique du tout, ou plus exactement, ici il est une combinaison de carrés noirs ou blancs sur ton écran (des lettres), quand je le dis à l'oral il est une combinaison de sons produits par les cordes vocales d'une personne ou par les vibrations d'une machine (comme un téléphone), et c'est tout ce qu'il y a de biologique ou de matériel ou de moléculaire dedans. Mais on a décidé que ça voulait dire quelque chose, et que ce quelque chose c'était ma désignation, mon prénom, et que ça fait partie de moi, que c'est moi, moi je suis Jolene.

Et puis, de manière plus générale, si, c'est tout à fait la question de ta veille, qu'est-ce qui est important dans ce qui constitue un être humain, et qu'est-ce qui ne l'est pas, qu'est-ce qu'on peut se permettre d'ignorer. Tu es focalisé sur la biologie, sur le corps d'une personne, et tu considères que la réalité sociale est secondaire - ce qui justifie pour toi le oui ou le non du respect de l'existence d'une personne, c'est si y'a les replis qu'il faut dans le cerveau, en gros. Moi perso la biologie je m'en fous. Je ne connais pas du tout mes chromosomes, comment est fait mon corps, et en fait la réponse à cette question ne changerait rien. Que j'aie un cerveau de femme ou pas, que j'ai une pathologie ou pas, ça change quedalle à ma situation, je suis une femme et je m'appelle Jolene, et la réalité de la transité, c'est que mon identité dans la société elle est pas bien stable, elle fait pas consensus et tout le monde a son avis dessus pour des raisons diverses. Et pareil pour les gens non-binaires en fait: mae partenaire, iel est non-binaire, son prénom est le sien, et la réalité de sa situation c'est que son identité dans la société elle est pas bien stable, elle fait pas consensus et tout le monde a son avis dessus pour des raisons diverses. Perso l'appeler par son prénom et dire iel ça fait de mal à personne et à iel ça lui fait du bien. En bref j'établis, ne serait-ce qu'entre nous deux, un espace où socialement iel a une identité, une place qui lui convient. Et je considère que ça prime sur la biologie. Je considère que c'est mieux de faire comme ça.

Toi, tu cherches à établir un moyen de déterminer qui est vraiment trans et qui ne l'est pas vraiment, et qui mérite d'être reconnue pour qui elle est (comme moi, je suppose?) et qui est en fait en train de s'inventer des histoires fantaisistes (comme @Sol Invictus je suppose?) et tu considères que c'est mieux de procéder ainsi.

Et on est pas d'accord, et de façon surprenante on parle pendant des pages et des pages de biologie et de comment les gens sont fait alors que jamais on n'utilise ces informations pour déterminer qui est trans ou pas (toujours ça passe par des discussions avec lae patient-e), et que de toutes façons dans le monde médical les gens trans s'échangent des adresses de docteurs pas trop nazes plus coulants que la moyenne et/ou mentent comme des arracheurs de dents, au point que j'ai des documents de psychiatres super sérieux qui disent que je m'identifie comme une fille depuis ma petite enfance et que je ne prends pas de drogues, alors bon... L'importance de la biologie...

Mais bref, il est déjà 16h et je m'étais promis de pas recommencer. Je vais arrêter de répondre. Bonne continuation à toi.
 
19 Juin 2015
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Mon prénom n'est absolument pas biologique du tout, ou plus exactement, ici il est une combinaison de carrés noirs ou blancs sur ton écran (des lettres), quand je le dis à l'oral il est une combinaison de sons produits par les cordes vocales d'une personne ou par les vibrations d'une machine (comme un téléphone), et c'est tout ce qu'il y a de biologique ou de matériel ou de moléculaire dedans. Mais on a décidé que ça voulait dire quelque chose, et que ce quelque chose c'était ma désignation, mon prénom, et que ça fait partie de moi, que c'est moi, moi je suis Jolene.
Okay, mais ça c'est la culture, moi je te parle de nature. Tout mon propos est basé sur la nature, parce que la culture, on peut lui faire dire ce qu'on veut et ça dépend de la vision de chacun des peuples, bref, on s'en sort pas.

Et puis, de manière plus générale, si, c'est tout à fait la question de ta veille, qu'est-ce qui est important dans ce qui constitue un être humain, et qu'est-ce qui ne l'est pas, qu'est-ce qu'on peut se permettre d'ignorer. Tu es focalisé sur la biologie, sur le corps d'une personne, et tu considères que la réalité sociale est secondaire - ce qui justifie pour toi le oui ou le non du respect de l'existence d'une personne, c'est si y'a les replis qu'il faut dans le cerveau, en gros.
"Le respect de l'existence d'une personne". Je respecte l'existence de tout le monde hein. C'est pas parce que je crois pas en un concept que je ne respecte pas une personne. Je sais même pas si mon cerveau est du sexe opposé, ou si je suis réellement trans "de base". Personne peut savoir aujourd'hui avec certitude si on l'est, y'a toujours un petit pourcentage de chance qu'on ne le soit pas. Au final, je transitionne sur ce que je (personnellement) pense avoir, parce que j'ai essayé d'éliminer tout le reste, mais ce n'est pas une certitude, parce qu'on ne sait jamais de façon certaine les choses.
Ça ne m'empêche ni de parler de biologie, ni rien. Si j'ai de la dysphorie quelques mois plus tard, et que je détransitionne donc, je serais okay avec ça. Parce que j'aurai essayé quelque chose et ça aurait voulu dire que j'avais été cis à la base, et que je me suis trompé. J'aurai toujours les positions que je tiens aujourd'hui.

Que j'aie un cerveau de femme ou pas, que j'ai une pathologie ou pas, ça change quedalle à ma situation, je suis une femme et je m'appelle Jolene, et la réalité de la transité, c'est que mon identité dans la société elle est pas bien stable, elle fait pas consensus et tout le monde a son avis dessus pour des raisons diverses.
Bah c'est tout à ton honneur, tu fais comme tu veux. Moi j'aime comprendre et j'aime apprendre. Ça ne change rien à ma condition, mais ça me permet de l'appréhender de façon différente, et de la comprendre, et de me l'accepter, donc pour moi, c'est important. Chaque coming out que j'ai pu faire, je l'ai fais sur ces bases-là, et ça m'a énormément aidé, donc moi, ça m'a aidé dans le réel, au delà d'en apprendre plus sur la biologie, ça m'a fasciné et ça m'a permis de l'expliquer d'une autre façon, et d'une façon qui me convenait beaucoup. Pour moi, répondre aux transphobes "je suis comme ça, mon cerveau est comme ça, j'ai pas choisi, je suis pas fou", répondre avec la science à leurs arguments, c'est la meilleure façon que j'estime être. Ça ne change pas le monde, mais petit à petit, si les gens comprenaient que c'était pas un choix, et que c'était biologique, bah, on en ferait peut-être plus tout un fromage et ce serait traité comme n'importe quelle autre pathologie (avec des soins gratuits et un bon dépistage).

Et pareil pour les gens non-binaires en fait: mae partenaire, iel est non-binaire, son prénom est le sien, et la réalité de sa situation c'est que son identité dans la société elle est pas bien stable, elle fait pas consensus et tout le monde a son avis dessus pour des raisons diverses. Perso l'appeler par son prénom et dire iel ça fait de mal à personne et à iel ça lui fait du bien. En bref j'établis, ne serait-ce qu'entre nous deux, un espace où socialement iel a une identité, une place qui lui convient. Et je considère que ça prime sur la biologie. Je considère que c'est mieux de faire comme ça.
Et je respecte ça, si tu n'as pas besoin d'autre chose pour accepter et tout, c'est bien. Moi j'ai un passé différent, moi on m'a raconté des histoires et on m'a manipulé face à ce genre de biais, développer mon esprit critique à été bah... Critique, pour me remettre en question, moi, et finalement vivre au plus proche de la réalité, sans me bercer d'illusion. Donc oui, j'ai besoin de comprendre, et d'arguments, pour accepter un concept. Ça m'empêche pas d'essayer de respecter scrupuleusement les pronoms/noms donnés, et si j'ai fais une erreur, j'en suis désolé et j'éditerai (n'hésitez pas à me le montrer). Ne pas croire en quelque chose, ça veut pas dire que je vais insulter la personne ou la mégenrer ou autre, surtout si ça leur fait du bien. Ça veut toujours pas dire que je crois au concept derrière.
EDIT : d'ailleurs je connais des personnes non-binaires avec qui je n'ai jamais parlé de science ou de choses comme ça, car je ne trouve pas ça intéressant de se battre tout le temps. Je ne suis pas à l'affût des non-binaires pour venir les faire chier, d'ailleurs, j'ai fais mon propre sujet sur ce site, sans envahir l'espace de personne.

Toi, tu cherches à établir un moyen de déterminer qui est vraiment trans et qui ne l'est pas vraiment, et qui mérite d'être reconnue pour qui elle est (comme moi, je suppose?) et qui est en fait en train de s'inventer des histoires fantaisistes (comme Sol Invictus je suppose?) et tu considères que c'est mieux de procéder ainsi.
Non, je me base sur ce qu'on sait. Je regarde les hypothèses présentes et les recherches scientifiques, je me base sur ça, ainsi que ma logique et mes questions. Pourquoi transitioner si on a pas de dysphorie ? Qu'est-ce que le genre alors si c'est pas biologique ? Etc etc. J'en suis arrivé aux connaissances que j'ai avec mon scepticisme, les documents à ma disposition et ce que le féminisme m'a appris. Je cherche pas spécialement à déterminer qui est vraiment trans ou non, c'est pas mon job et je n'aime pas ça, parce que je ne suis pas les gens, je suis pas psychiatre ou autre. Je cherche à définir ce que c'est d'être trans, c'est différent. Ça participe au fait de me comprendre moi-même, de comprendre les autres, etc etc. J'ai des biais, forcément, vu que je suis moi-même trans, c'est aussi pour ça que partager c'est important.

Et on est pas d'accord, et de façon surprenante on parle pendant des pages et des pages de biologie et de comment les gens sont fait alors que jamais on n'utilise ces informations pour déterminer qui est trans ou pas (toujours ça passe par des discussions avec lae patient-e), et que de toutes façons dans le monde médical les gens trans s'échangent des adresses de docteurs pas trop nazes plus coulants que la moyenne et/ou mentent comme des arracheurs de dents, au point que j'ai des documents de psychiatres super sérieux qui disent que je m'identifie comme une fille depuis ma petite enfance et que je ne prends pas de drogues, alors bon... L'importance de la biologie...
Et c'est un problème je trouve ! C'est pour ça que je m'évertue à essayer d'informer autour de moi, pour qu'on y fasse plus attention et pour que le corps médical soit plus à jour sur ce qui est sût, tout en faisant attention à ne pas être homophobe (notamment pour les problèmes de la WPATH) parce que je n'aime pas l'homophobie non plus.

Merci pour les échanges tout de même, qui sont argumentés et avec qui je prends du plaisir. Bonne continuation.

Bon, blabla inepte mis à part, je te trouve bien imbu de toi-même quand tu affirmes, sans gêne, que je n'ai pas de dysphorie, contrairement à toi comme tu insistes bien sûr. Figure-toi que, malgré tes certitudes sur un sujet que tu ne maîtrises toujours pas, je souffre de dysphorie. Pas de bol, ton pavé dénué d'intérêt en perd encore; c'est l'entropie du non-sens.
Bah désolé, j'ai fais une assomption, je n'aurai pas dû.

Tu dis savoir ce qu'est être non-binaire mais tu dis aussi que ça n'existe pas. Ce qui est drôle, c'est que ta position est vraiment naze sur tous les points : il faudrait donc que la science reconnaisse la transidentité pour qu'elle existe; sauf qu'elle a longtemps reniée à la fois la transidentité et l'homosexualité. C'est pas pour autant que les transgenres et homosexuel.le.s n'existaient pas. Donc, tes théories stupides sur la non-existence des personnes non-binaires parce que la science ne les a pas reconnu, blabla quoi.
Comme je l'ai dis, et redit. Si tu pars logiquement de ce qu'on sait du cerveau sur le transsexualisme, le fait d'avoir un cerveau qui ressemble au sexe opposé est dû aux hormones. Y'a deux hormones dans notre espèce. Si la non-binarité existe, ça n'a rien à voir avec le transsexualisme, parce qu'il n'existe pas d'hormone non-binaire. Voilà, c'est ce que ma logique me dit, des connaissances que j'ai. Tu peux me contredire et apporter des arguments pour me faire changer d'avis, mais en attendant, c'est l'opinion que j'ai.

Bref, de toute façon, y a rien qui mérite une réponse argumentée vu qu'il n'y a aucun argument.
Donc tu perds l'occasion de me faire changer d'avis, dommage.

@Sol Invictus mais non c'est juste de l'incongruité de genre, tu devrais voir un psy je suis sûre que tes problèmes vont s'arranger. Bon courage :top:
Ou alors t'es juste un mec. Je suis pas sûr-sûr :hesite:
Attend mon poste sur la détransition, parce que tu vas voir que très souvent, les personnes - souvent des femmes - rapportent qu'elles avaient des soucis psy ou de l'homophobie internalisée. Ce n'est, je pense, pas un hasard. Aussi, voir un psy ne fait pas de mal, surtout quand t'es trans.
 
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Réactions : Poisson_
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@Luzgar Voir de psy ne fait pas de mal et je n'ai rien contre. Mais quand on t'y renvoie pour te dire que tes problèmes sont uniquement dans ta tête et guérissables, alors que c'est faux, juste non.
PLOT TWIST : en réalité Olduvaï a fréquenté les psychologues, et ça n'a pas changé son identité (la salle est ébahie, je sais, je sais), et ne lui a toujours pas donné la moindre envie d'effectuer une transition malgré sa dysphorie invasive (la salle échange des regards en haussant les épaules, ça devient génant ?)
PLOT TWIST NEUMBEUR TOU : en réalité il se pourrait que les non binaires, souvent proches des milieux féministes, sachent assez bien faire la différence entre sexisme intégré, identité, rapport au social, rapport au corps, rapport à soi même, et qu'ils soient toujours les plus à même de savoir ce qui est bon pour eux, que ce soit conserver un statu quo, transitionner médicalement ou juste faire accepter leur identité par leurs proches.
 
19 Juin 2015
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T'as conscience que la "Nature" c'est un concept absolument anti-scientifique ? :lol: Ah mais qu'est-ce qu'on se marre ici. :cretin:
Je parlais de la dichotomie nature/culture... C'est une façon de parler.

Et puis les Nazis aussi pensaient scientifiquement que les races n'avaient pas les mêmes qualités; que c'était la Nature, que c'était comme ça. :coiffe: On peut tout faire dire à la science aussi, pas qu'à la culture. :coiffe:
Les nazis faisaient de la pseudo-science, chose que je combats avec véhémence aussi. Tu penses que la science est une "pensée" c'est bien là le problème. Y'a des protocoles, je l'explique dans mon poste sur "plus sur la science".

Euh, attends, tu sais que les hormones que sont la testostérone et l’œstrogène, tout le monde les secrète hein ? :hesite: Et que, du coup, ce que tu dis n'a aucun sens ( pour changer ). :coiffe:
S'il te plaît, lit le post qui explique comment la testostérone influe sur l'identité de genre d'une personne dans l'environnement pré-natal. Il s'intitule "un peu plus sur la science", parce que c'est expliqué là-bas. Si tu as besoin d'une traduction en plus, je peux t'en donner une.

@Luzgar Voir de psy ne fait pas de mal et je n'ai rien contre. Mais quand on t'y renvoie pour te dire que tes problèmes sont uniquement dans ta tête et guérissables, alors que c'est faux, juste non.
PLOT TWIST : en réalité Olduvaï a fréquenté les psychologues, et ça n'a pas changé son identité (la salle est ébahie, je sais, je sais), et ne lui a toujours pas donné la moindre envie d'effectuer une transition malgré sa dysphorie invasive (la salle échange des regards en haussant les épaules, ça devient génant ?)
PLOT TWIST NEUMBEUR TOU : en réalité il se pourrait que les non binaires, souvent proches des milieux féministes, sachent assez bien faire la différence entre sexisme intégré, identité, rapport au social, rapport au corps, rapport à soi même, et qu'ils soient toujours les plus à même de savoir ce qui est bon pour eux, que ce soit conserver un statu quo, transitionner médicalement ou juste faire accepter leur identité par leurs proches.
Et il est irraisonnable de s'attendre à ce que je te crois sur parole étant donné ce qu'on sait aujourd'hui sur le transsexualisme. Un témoignage n'est toujours pas une preuve, et vu comment elle est biaisée par ta perception, même pas j'y touche.
En tout cas, les féministes radicales, elles sont pas trop d'accord sur le fait que les féministes libérales sachent faire la différence entre sexisme intégré, identité, rapport au social, rapport au corps, rapport à soi-même. C'est notamment pour cette raison que beaucoup de détransitionneuses deviennent des féministes radicales (et elles étaient libérales avant). Encore une fois, j'en parlerai un peu plus tard, donc, patience.
Moi je dirais que, si ma dysphorie était guérissable avec même dix années de psy, je prendrai le deal, plutôt que 50 ans d'injection de testostérone, ou dans ton cas, pas de traitement. Enfin, ça c'est moi, j'aime pas trop souffrir. Si tu préfères te dire que ton affliction n'a pas de traitement, c'est comme tu veux.
 
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Réactions : Poisson_
27 Novembre 2014
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Et puis les Nazis aussi pensaient scientifiquement que les races n'avaient pas les mêmes qualités; que c'était la Nature, que c'était comme ça. :coiffe:

J'avais envie de t'offrir u point godwin :d

( non mais en vrai je taquine hein tu as raison )

J'ai abandonné la lecture à nature vs culture parce que bon se draper dans la science en niant tout ce qui est dit autour je ne vois pas l'intérêt.. si l'auteur est pétri de certitudes ce n'est pas la peine...
 
19 Juin 2015
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Et pourtant, l'entièreté de ton discours repose sur l'idée qu'il y a dans la nature une légitimité des transgenres binaires; tandis que ce n'est pas le cas pour les non-binaires et que donc iels n'existent pas. Tout ton "argumentaire" est basé sur l'appel à la nature, camouflé plus ou moins habilement derrière un verbiage scientifique mais c'est justement tout l'enjeu des pseudo-sciences, que tu prétends combattre mais que tu accueilles en ton cœur dès lors qu'elles te permettent de confirmer tes croyances.
Okay, pour la sixième fois, j'entends ce que tu dis, est-ce que tu as des études sur ça pour contredire les théories scientifiques actuelles qui lieraient la non-binarité avec un autre sexe, de la même façon que les trans binaires le sont ? Ou une autre hypothèse de ta part, qui prendrais en compte à la fois les affirmations des études scientifiques, et quelque chose que j'aurai loupé par rapport au non-binaires, qui ne soit du coup pas de la "pseudo-science" ?

La science est biaisée ( il y a eu un débat à ce sujet récemment, d'ailleurs ) parce que les scientifiques le sont. Pourquoi l'homosexualité, observable depuis des millénaires au sein de l'Humanité, a-t-elle reléguée par la science jusque dans les années 70 comme une maladie mentale et continue à considérer de la sorte par des scientifiques qui sont biaisé.e.s par leurs croyances personnelles ? Parce que la science n'est jamais connue des Humain.e.s que via les biais qui nous sont propres. Pourquoi t'évertues-tu à nier l'existence des personnes non-binaires sinon parce que tu veux les voir disparaître ? Parce que tu es biaisé, et tu l'as reconnu. Mais tu as refusé d'admettre que c'étaient tes biais qui te poussaient à voir dans tes croyances une vérité absolue.
La science essaie de faire en sorte que ces biais là ne gâchent pas des études. Quand il y a plusieurs études de biologie sur la question, c'est moins discutable que s'il y en avait qu'une. L'homosexualité a été considérée comme une paraphilie. Les paraphilies sont des attractions sexuelles qui sont considérées "anormales" par la société. Donc le point de vue même de la définition de paraphilie est liée à la culture. Les paraphilies ne sont d'ailleurs plus considérées aujourd'hui, dans leur ensemble, comme des troubles psychologiques, du moins de ce que je sais du côté Américain. Sont considérés les troubles paraphiliques, c'est-à-dire toutes les paraphilies qui sont incontrôlables pour la personne, ou qui causent de la détresse.
Donc le problème du biais de la science venait d'une définition culturelle de la pratique sexuelle, ce qui n'a à priori, absolument rien à voir avec notre cas, puisque la définition de l'identité de genre se base sur le sexe biologique d'après les définitions scientifiques actuelles... Sauf si j'ai loupé quelque chose, évidemment.
Je ne m'évertue pas à nier l'existence des personnes non-binaires, je me demande qu'est-ce qui prouve leur existence vu que nos données actuelles scientifiques contredisent la possibilité que ça puisse exister dans le même sens que le transsexualisme existe. Je veux pas spécialement les voir disparaître, je m'en fiche, je me questionne. Pourquoi je voudrais une telle chose ? Qu'est-ce qui te fais penser que j'aimerai qu'une catégorie de gens cesse d'exister ?
Oui je suis biaisé, toi aussi tu sais, tout le monde, et j'y vois absolument pas une vérité absolue, mais c'est la seule hypothèse qui marche aujourd'hui, de mon raisonnement logique. Si je me trompe, je veux bien changer d'avis, mais je peux pas changer d'avis sans arguments.

Tu ériges la relation de causalité entre le sexe biologique et le genre comme une vérité indéniable; pourtant, rien dans les études que tu cites ne l'indique. Rien ne le prouve. Donc ton raisonnement est faussé depuis le début. Tu exiges donc comme prérequis de la reconnaissance de la non-binarité l'existence d'un troisième sexe biologique. Mais, pour prendre mon cas, être agenre est aux genres binaires ( et donc aux sexes biologiques selon ta pensée ) ce qu'est être athée par rapport à la foi. Ce n'est pas une troisième voie, c'est une négation; et donc cela ne peut de toute façon pas être basé sur une même relation que celle que tu estimes voir entre sexe biologique et genre.
Je veux dire, les cis ne rejettent jamais leur sexe ? C'est bien que leur genre et leur sexe concordent ? Vu les études, les contrôles dits "sains" sont cis et ont des différences avec les personnes trans dans des parties du cerveau sexuées. Ça veut bien dire qu'il y a une différence de sexuation dans le cerveau des personnes trans par rapport à leur sexe ? Ou j'ai pas compris ce que tu voulais dire.
Le soucis c'est qu'après tu dis un témoignage personnel. Mais bref, tu négationnes le genre, bah moi aussi, dans le sens où tu l'entends je veux dire. Parce que le genre tel que tu le définis, c'est très vraisemblablement lié aux rôles genrés, ou un autre sentiment hypothétique étrange, et en fait, personne n'est censé se sentir d'aucun genre. Moi non plus je me sens pas d'un genre. Si je suis un homme trans, c'est parce que je suis dysphorique de mon corps de femelle (c'est dit horriblement désolé, mais c'est comme ça). C'est juste pour ça. Si j'étais pas dysphorique, je serais juste femme, parce que c'est ça mon sexe. Mais si je décroche mon genre de mon sexe, bah... Déjà c'est, encore une fois, un concept qui ne se base sur rien de concret scientifiquement, mais surtout, bah, j'ai pas de sensation particulière par rapport à ça. Comment tu définis le genre du coup ? Une définition claire et précise du genre ? Parce que typiquement, la définition que tu sembles balancer, elle est soit : très personnelle et donc impossible à définir pour l'étudier (et donc comment on appelle les différences de sexe du cerveau dans les cerveaux trans ?) soit très culturelle et donc... Bah pas très bonne sur le plan scientifique.

De toute façon, tu estimes que ta situation peu enviable suffit comme argument pour justifier que les non-binaires n'existent pas. Car c'est ça ce qui te pousse; tu l'as dit toi-même à mon égard :
Non. Je dis que si ça existe, ce sont deux choses différentes, sur des bases différentes, qui n'ont rien à voir, et n'ont pas les mêmes besoins. Et je parlais, évidemment, dans mon erreur, des non-binaires qui ne sont pas dysphorique de genre.

Sauf que ce n'est pas une question intéressante. Désolé.e mais l'existence de non-binaires, et même allons jusqu'au bout de ta caricature l'existence de stargender et autres, ne change rien à cette situation pour toi. Par contre, quand tu dis que nous n'avons pas la même biologie... C'est vrai sans être exact. Oui, nous sommes différent.e.s. Car chaque individu diffère biologiquement d'un autre. Et ça n'a rien à voir avec le genre ou même le sexe biologique, cela va bien au-delà, c'est le concept même d'individualité.
Je veux juste définir des limites et des mots, en fait, ce que tu sembles avoir beaucoup de mal à faire. C'est pour ça que je pose des questions, même si tu estimes que c'est pas important, pour établir des connaissances et de savoir de quoi on parle, ça l'est. Ensuite, oui, merci, mais quand je disais biologie, je faisais référence au genre.

Et donc je ne vois pas du tout en quoi ta croisade serait légitime. Surtout qu'il en résulte souffrance et négation pour des personnes comme moi qui doivent subir des discours comme les tiens de la part de beaucoup de personnes. Si vraiment tu veux le bien commun comme tu le dis, cesse donc tes élucubrations sur des preuves scientifiques que les non-binaires devraient apporter pour justifier d'exister et occupe-toi de toi d'abord. Tu gagneras un temps précieux et tu épargneras celui des autres.
Tu es tout à fait libre de ne pas lire. Je n'oblige personne à me lire, donc la souffrance bah... Désolé mais y'a pas que moi qui soit coupable dans l'histoire quoi. Si tu veux pas lire un truc qui te fait souffrir, la moindre des choses bah, c'est de pas lire.
Le bien commun, parfois ça passe par des remises en question et ouais, ça fait mal. Quand j'ai pris la décision de faire ça, j'ai jaugé le pour et le contre, le bien et le mal, et j'ai décidé que ça penchait tout de même en la faveur du bien. Si tu veux pas lire, t'es en droit de ne pas le faire, mais je suis toujours en droit d'écrire ce que je souhaite sur un sujet que j'ai moi-même créé et forcé personne à participer.
C'est pas à moi de prouver une "non existence" de quelque chose, je te rappelle, parce que c'est fondamentalement impossible.
Moi je gagne aussi à écrire tout ça, parce que ça me permet de me faire un petit endroit où j'ai mes connaissances scientifiques étalées avec des trucs qui expliquent rapidement et efficacement. Ça me permet de jauger la réaction des gens, d'y faire face, d'informer autrui et possiblement des personnes dans le domaine médical pour palier à mon problème actuel, d'ouvrir la discussion, de tester mes arguments et ma capacité à argumenter, ma capacité de vulgarisation etc etc. C'est positif pour plein de choses, après, oui ça me prend du temps. J'ai choisis de le faire et je n'arrêterai pas de lutter pour l'information non... Si des choses sont à corriger, je les corrigerai, évidemment.
 
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Réactions : Poisson_
19 Juin 2015
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Paris !
L 'opposition nature vs. culture n'a pas lieu d'être :dunno: Tout comme inné ou acquis... Pour chaque comportement, il est très difficile de savoir ce qui est de la part de l'un ou de l'autre, le cerveau étant très malléable, plastique, et les liens entre l'environnement et le corps très étroit. Je côtoie par exemple des personnes qui ont une déficience intellectuelle acquise à cause de l'environnement, c'est donc dire si l'interaction entre leur corps et leur environnement a pu influencer le fonctionnement des structures cérébrales.
Dès lors, rapporter le genre à des causes purement biologiques me paraît totalement faux, surtout que séparer ainsi genre et rôles genrés n'a aucun sens, les rôles genrés faisant partie intégrante du genre.
L'existence du genre me paraît beaucoup plus complexe, les parts biologiques et sociales étant très intriquées, s'influençant l'une et l'autre.

Ce serait bien de lire la premières page avant de réagir. L'identité sexuelle et l'orientation sexuelle ont très peu de chance d'être modifié par l'environnement.
https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0091302211000252
Testosterone in the fetal stage determines sexual differentiation of the human brain. ► The degree of genital masculinization does not necessarily reflect that of the brain. ► No evidence indicates social environment affect gender identity or sexual orientation. ► Sex differences in the brain determine sex-specific prevalence of brain disorders.

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25667367

OBJECTIVE:
To review current literature that supports a biologic basis of gender identity.
METHODS:
A traditional literature review.
RESULTS:
Evidence that there is a biologic basis for gender identity primarily involves (1) data on gender identity in patients with disorders of sex development (DSDs, also known as differences of sex development) along with (2) neuroanatomical differences associated with gender identity.
CONCLUSIONS:
Although the mechanisms remain to be determined, there is strong support in the literature for a biologic basis of gender identity.

Par exemple, j'imagine que le stéréotype "les femmes sont trop sensibles" s'appuie sur le fait que les humains ont fait l'expérience qu'une grande majorité de femmes soient sensibles, plus que les hommes, notamment du fait de causes biologiques. Dès lors, l'éducation des jeunes filles s'est retrouvée influencée par le fait que dans l'imaginaire collectif, "les femmes sont plus sensibles", ce qui ne favorise pas un environnement propice au développement de la gestion des émotions, notamment d'un point de vue cérébral. Bref, le serpent qui se mord la queue. En grosse caricature, c'est ce que j'imagine, que les facteurs biologiques et environnementaux se croisent et s'entretiennent.
Il me semble que la testostérone influence le fait de pleurer plus ou non. Je sais que beaucoup de personnes trans ftm ont moins la capacité de pleurer sous T, ou ont des émotions beaucoup beaucoup beaucoup moins compliquées à gérer. Difficile de faire la part entre ce qui vient de la dysphorie et ce qui vient du cerveau et ce qui vient de l'éducation, etc etc. Cependant, ça ne contredit pas les deux articles que j'ai mis avant qui sont des review de la littérature scientifique. Ma meilleure pote trans mtf a passé un long moment à pleurer durant une période, à cause des hormones, donc à mon avis, c'est pas que culturel.

Ainsi, je ne vois pas pourquoi on diviserait ainsi les personnes trans dont la transidentité serait due à une biologie particuliere, et les autres dont la transidentité serait due à une non conformité de la personnalité au genre social. Et d'ailleurs, comment le vérifier ? Comment savoir que les premiers n'ont pas du tout été influencés par leur parcours social, et que les autres ont un taux d'hormones et un cerveau correspondant parfaitement à ce qu'on trouve chez leur sexe ?
Voir plus haut. Aussi, les parties de cerveau qui sont différentes entre les sexes, sont différentes entre les sexes. Les études montrent que les personnes trans ont un cerveau qui s'approchent plus à leur identité de genre dans les parties où le cerveau sont sexuelles différentes. Ce n'est donc pas nature/culture du tout.
D'ailleurs, le nature/culture venait simplement pour parler de définitions, notamment du fait d'être homosexuel, pas du tout par rapport aux personnes trans.....
Ensuite, y'a pas de moyen de le vérifier de façon 100% fiable (d'ailleurs on fait pas d'IRM pour les personnes trans), c'est pour ça qu'il faut : des bonnes informations sur ce que c'est que la dysphorie de genre et du psy avant de transitionner pour faire en sorte que la personne transitionnant ai moins de chance d'avoir des soucis de ce genre (et une meilleure stabilité mentale face aux changements hormonaux/puberté). En soit, la transition devrait rester le dernier rempart, si rien d'autre n'est trouvé du côté psy, notamment parce que transitionner est long/couteux/pas parfait/difficile. La transition ne guérit pas.
Si tu as possibilité de guérir sans transitioner, c'est p'tête le meilleur moyen et surtout, c'est le chemin le plus éthique/honnête à prendre de la part du personnel médical.

Y a un moment si toi, tu ne te remets pas en question; que ce soit dans tes motivations et buts ou que ce soit dans ta démarche; forcément, le résultat est un gloubi boulga infâme mêlant tout et son contraire.

Ta justification est bancale au possible, dangereuse même car elle démontre une pensée essentialiste, incompatible avec la méthode scientifique.
Je veux bien me remettre en question, mais tu me donne vraiment aucun contenu sur lequel me remettre en question en fait ! Ca fait deux pages que je te demande des arguments, deux pages que je te demande des sources, deux pages que je te demande d'étayer tes propos. J'ai un silence radio 3 fois sur 4 et le reste du temps, c'est des affirmations de ce genre, auquel je ne peux rien en tirer, ni rien apprendre. Tu veux que je me remettre en question sur quelles bases si je n'ai rien du tout ?
Pourquoi c'est bancal et essentialiste ? S'il te plaît, explique moi.
 
  • Big up !
Réactions : Poisson_
22 Mai 2015
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Paris
Plusieurs choses.

1) Je suis pret-e a croire que beaucoup (la majorite? je ne sais pas) de personnes trans ont peut-etre une difference neurologique par rapport aux personnes cis. Les etudes que tu presentes semblent indiquer cela - si elle ne sont pas niees dans le futur, peut-etre est-ce le cas. Le probleme, c'est l'interpretation que tu en fais. A partir d'un certain nombre de persones trans observees qui ont cette particularite neurologique, tu pretends tout a coup prendre le probleme a l'envers: au lieu de dire "certaines personnes trans ont des similarites neurologiques qvec les personnes cis assignees au sexe oppose" tu dis "seules les personnes avec cette particularite neurologique sont trans". C'est le premier biais que tu demontres. Aucune de tes etudes ne dit avec certitude "seuls deux genres existent, et ils sont toujours congruents avec la carte neurologique du cerveau". Ca, c'est tout toi, Luzgar, qui nous a repete plusieurs fois ne pas etre scientifique.

2) Ou sont donc tes pseudo-preuves scientifiques que'il n'y a que deux genres? Jusque la, tu commence par whitesplainer des cultures, bien qu'on t'ait fait remarque que c'etait raciste, puis tu nous fais tout un post ou tu nous sors des temoignages tumblr (et meme si tu dis avant que cette partie n'est pas scientifique et "revele tes bias", ca veut juste dire qu'elle n'avait rien a faire dans ton argumentaire si tu voulais rester sur ton cheval blanc de la science, ou que oui, faut AUSSI nous ecouter qund on te presente des temoignages personnels pour appuyer nos propos). Du coup ton argumentaire pseudo-scientiffique, il est ou?

3) Le genre est social, le genre est culturel. Il y a deux siecles, il y avait deja des personnes qu'aujourd'hui on qualifierait de trans, mais qui te dit que si on avait une machine a remonter le temps, iels ne se diraient pas plutot lesbienne,g GNC ou non binaire? Tu dis avoir parle a des gentes de culture amerindiennes, as-tu parle a des gens qui sont effectivement Two-Spirit? Qu'est-ce qu'iels en pensent, eux? Est-ce qu'iels se definissent comme homosexuel-les? Ce n'est pas parce que ce qu'on decrit comme homosexuel est percu dans d'autres cultures comme un autre genre que cette autre culture est transphobe, ca veut juste dire que leur culture est organisee differemment. Je n'ai plus les sources, mais je suis a peu pres sur-e qu'etre Two Spirit donne une place specifique dans la societe, qui n'est pas la meme que les personnes qui sont juste GNC ou homosexuelles, c'est cette place particuliere qui en fait un genre a part entiere.

4) Je suis non binaire. Je suis une personne AFAB dysphorique et je ne suis pas un homme. Je n'ai pas de probleme avec la masculinite (je me presente d'une facon masculine en ce moment) ni avec la feminite (j'ai nvie de enviede pouvoir remettre des robes quand ma transition sera plus avancee), mais en fait, tout ca n'a rien a voir avec ma non binarite. Je suis non binaire parce que quand je dis, "je suis une femme", c'est faux : le groupe femmes n'est pas mon groupe, et quand je dis "je suis un homme", c'est faux aussi : quand on me dit monsieur, ca fait mal. Ca fait moins mal d'entendre Monsieur que Madame, ca ne veut pas dire que ca me correspond pour autant. Ca me fait grave rire (jaune) que mon amie tres chretienne ait le meme discours que toi, a l'envers: elle, sa bible lui dit que je suis forcement une femme, meme si elle accepte de me genrer correctement,, toi, tes recherches mal interpretee, que tu prends comme parole d'evangile, te disent que je suis un homme. Bah ecoute, entre les deux, je sais pas lequel je prefere -au moins, elle, elle ne nie mon identite qu'en prive, elle n'en faitopas un sujet de forum.

Edit: Je rajoute aussi un autre element: Non, il n'est pas necessaire de pathologiser la transidentite pour qu'elle soit remboursee. En fait, elle est deja depathologisee en theorie: depuis 2010, il n'est plus necessaire d'avoir une lettre de psychiatre (legalement, en realite c'est malheureusement encore tres demande) pour avoir l'ALD. De plus, les personnes enceintes sont remboursees de leurs frais de sante alors que la grossesse n'est pas consideree comme une pathologie.
 
Dernière édition :
12 Juin 2018
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@Luzgar C'est là où on est pas d'accord, in fine. Tu veux absolument considérer qu'être trans, c'est être en souffrance intolérable dont on DOIT vouloir guérir. Sans nier ces souffrances et sans rien présumer de la manière dont les autres NB le percoivent, je ne le ressens juste pas comme ça. Je n'ai pas envie qu'on me soigne (et de toute façon c'est impossible) de qui je suis, j'ai envie de l'accepter et de trouver mes propres moyens de le vivre sereinement.
Ce que tu appelles une maladie, c'est juste le mot que j'utilise pour parler de mon rapport à un concept social assez bien défini (par la sociologie, la mal aimée de la grande et large famille des sciences). Le genre tel que défini par la sociologie

(apparté : par la sociologie, et non pas juste "les féministes". C'est une erreur fréquente, la sociologie est mal vue car elle serait idéologique, au service des minorités blablabla. En fait c'est l'inverse. La sociologie nourri les discours des militants, parce qu'elle décrit des phénomène qui étaient déjà, pour certains, observés par eux auparavant, certes sans méthode)

Donc, le genre défini par la sociologie est déjà à la croisée entre histoire personnelle de l'individu, la société dans laquelle il s'inscrit (être une femme au Japon médiéval, ce n'est pas la même chose qu'être une femme en France aujourd'hui), sa biologie aussi oui (que ce soit dans le rejet ou dans l'acceptation, bien sûr il y a un rapport au corps et au sexe qui entre en jeu, bien sûr que les taux hormonaux et le cerveau ont un impact quelque part, mais c'est bien plus complexe que tu n'as l'air de le croire), bien sûr qu'il y a une part de psychologie, de rapport à l'enfance, aux parents ou à tout ce que tu veux. Bien sûr qu'il y a une part d'intellectualisation du ressenti, qui a la fois le construit et le modifie.
Donc quand tu dis que notre définition est
très personnelle et donc impossible à définir pour l'étudier (et donc comment on appelle les différences de sexe du cerveau dans les cerveaux trans ?) soit très culturelle et donc... Bah pas très bonne sur le plan scientifique.
Enfin tu touches à quelque chose d'intéressant, félicitations :happy:
Cela dit, ce n'est pas parce que c'est personnel et culturel que ce n'est pas possible de l'étudier. Mais j'sais pas j'ai comme l'impression que pour toi la science c'est qu'une histoire de scanner et d'éprouvettes, et là effectivement ça risque de compliquer les choses.


EDIT : et peut être juste que tu t'attirerais moins de foudres dans ta démarche si tu ne te permettais pas des jugements à l'emporte pièce du style "toi tu es dysphorique, toi pas, toi tu devrais juste voir un psy, toi tu penses que c'est mieux d'être trans (alors non, mais je pense que c'est pas mieux d'être cis :cretin:) et ainsi de suite. Ce serait déjà moins tendu.
 
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