Veille transphobie
- Initiateur de la discussion Maxxie-G
- Date de début
@marion-perso : J'aime pas non plus leurs définiitions de la bisexualité (rien à voir avec cette VP, mais elle est biphobe pour moi et je suis vraiment pas sûr de leurs propos sur les personnes intersexes et hérmaphrodites, et elles comprennent vraiment pas ce que c'est d'être trans (et ne parle pas des non-binaires) Même si j'ai aimé leurs conclusions sur la sexualité fluide.
D'un autre côté mettre sexualité et parlé des personnes trans là-dedans c'est aussi confondre sexualité et genre pour moi.
D'un autre côté mettre sexualité et parlé des personnes trans là-dedans c'est aussi confondre sexualité et genre pour moi.
Bon, du coup, je me suis lancé dans la rédaction du résumé de mon Xe roman. Et pour une fois j'ai l'impression d'avoir une trame qui tient la route, avec un héros transgenre qui tient la route aussi (et qui n'est pas mon double en mieux 
). Bon c'est assez violent quand même, mais ça n'est pas non plus trop dark (mon deuxième défaut ) et j'ai réussi à faire tout ça dans une ambiance XVIIIe-début XIXe siècle - époque préférée de moi-même)
Je sais pas trop pourquoi je parle de ça ici, mais j'avoue que j'ai tellement envie de raconter ça à quelqu'un que je le raconte ici.
(En fait je meurs d'envie de raconter l'histoire à quelqu'un mais si je le fait j'ai peur de passer pour un cinglé)
). Bon c'est assez violent quand même, mais ça n'est pas non plus trop dark (mon deuxième défaut ) et j'ai réussi à faire tout ça dans une ambiance XVIIIe-début XIXe siècle - époque préférée de moi-même)Je sais pas trop pourquoi je parle de ça ici, mais j'avoue que j'ai tellement envie de raconter ça à quelqu'un que je le raconte ici.
(En fait je meurs d'envie de raconter l'histoire à quelqu'un mais si je le fait j'ai peur de passer pour un cinglé
)
@AngelTen Richard II : Si t'as toujours envie de parler de ton roman moi ça m'intéresse ! 
J'adore qu'on me raconte des histoires (et analyser des romans jusqu'à plus soif, aussi) (et les débuts de projets en tout genre, aussi).
@marion-perso @Objet
Mais elles ont trouvé où leurs définitions ? Dans un kinder surprise ? De la planète Mars ? En 12 000 avant JC ?
J'adore qu'on me raconte des histoires (et analyser des romans jusqu'à plus soif, aussi) (et les débuts de projets en tout genre, aussi). @marion-perso @Objet
Mais elles ont trouvé où leurs définitions ? Dans un kinder surprise ? De la planète Mars ? En 12 000 avant JC ?@AngelTen Richard II : Perso, j'ai envie de le lire ton livre 
@Jimmie. : Explique-lui peut-être que déjà, la dysphorie d'une personne trans peut-être tout ou en partie liée au physique, mais pas toujours/pas seulement. La dysphorie corporelle, c'est avoir des choses dans son corps qui ne correspondent pas à ce que l'on envisage comme ce que devrait être son corps en fonction de son genre. Les caractéristiques physiques qui nous rendent dysphoriques nient notre genre tel que nous le concevons, nous font dire quand on se voit dans le miroir, "ça ne m'appartient pas, je n'étais pas sensé.e avoir ça parce que c'est pas moi". C'est aussi des choses dans son corps qui nous font genrer par les autres d'une façon qui nie notre identité. Ca se retrouve souvent/parfois dans des choses très "physiques", mais il n'en reste que c'est notre genre qui est remis en question.
Par exemple, je suis dysphorique de ma poitrine. Quand je vois mes seins, j'ai l'impression de voir une poitrine de meuf, ça me gêne et j'ai envie de la cacher et qu'elle n'existe pas. Je ne l'aime pas, je ressens ça physiquement quand je la sens bouger ou quand je la vois, et c'est pas parce qu'elle est trop grosse ou quoi que ce soit, c'est parce que je ressens qu'elle n'a rien à faire là, parce que je ne suis pas une meuf et que pour moi, ma poitrine est une poitrine de meuf (même si bien sûr ça ne veut pas dire que toutes les poitrines sont des poitrines de meufs, ça dépend du ressenti des gens et tout). Il y a aussi le fait que quand je vois la bosse que fait ma poitrine sur mes vêtements, je me dis que les gens vont penser "fille" (ou même "femme", eurgh) tout de suite, et ça, ça me met très très mal à l'aise (et ça me déprime grave, aussi).
Une personne cis, même complexée par son gros nez tout moche, détestera son gros nez tout moche pour des raisons esthétiques, et seulement pour ça. La dysphorie des personnes trans n'est pas esthétique. Il s'agit d'être soi-même.
Il faut aussi souligner que la plupart des personnes qui ont des complexes se disent que, si iels ont un nez plus petit, ou des fesses moins rebondies, ou un petit orteil moins tordu, iels seront mieux accepté.es, pris.es plus sérieusement, trouvé.es plus attirant.es, tout ça. Ce n'est pas toujours le cas des personnes trans. Clairement, en me faisant une masectomie (sans prendre de testostérone parce que j'ai pas envie de ressembler à un mec, je suis pas un mec), je vais pas être plus accepté.e par la société, loin de là. Les gens hésiteront sans doutes plus avant de me genrer fille (en tous cas, je l'espère), mais c'est justement quelque chose qui va me faire passer pour quelqu'un d'étrange, de bizarre, de "freak" pour beaucoup de monde. Il y a sans doutes pas mal de monde qui trouve les personnes AFAB attirantes et qui sont attiré.es par moi en ce moment qui seront beaucoup plus hésitants, voir dégoûtés par moi après. Et pourtant je le veux quand même.
Voilà, je sais pas si ça aide ou si c'est très clair (si je dis des bêtises dîtes-le moi
)
Par exemple, je suis dysphorique de ma poitrine. Quand je vois mes seins, j'ai l'impression de voir une poitrine de meuf, ça me gêne et j'ai envie de la cacher et qu'elle n'existe pas. Je ne l'aime pas, je ressens ça physiquement quand je la sens bouger ou quand je la vois, et c'est pas parce qu'elle est trop grosse ou quoi que ce soit, c'est parce que je ressens qu'elle n'a rien à faire là, parce que je ne suis pas une meuf et que pour moi, ma poitrine est une poitrine de meuf (même si bien sûr ça ne veut pas dire que toutes les poitrines sont des poitrines de meufs, ça dépend du ressenti des gens et tout). Il y a aussi le fait que quand je vois la bosse que fait ma poitrine sur mes vêtements, je me dis que les gens vont penser "fille" (ou même "femme", eurgh) tout de suite, et ça, ça me met très très mal à l'aise (et ça me déprime grave, aussi).
Une personne cis, même complexée par son gros nez tout moche, détestera son gros nez tout moche pour des raisons esthétiques, et seulement pour ça. La dysphorie des personnes trans n'est pas esthétique. Il s'agit d'être soi-même.
Il faut aussi souligner que la plupart des personnes qui ont des complexes se disent que, si iels ont un nez plus petit, ou des fesses moins rebondies, ou un petit orteil moins tordu, iels seront mieux accepté.es, pris.es plus sérieusement, trouvé.es plus attirant.es, tout ça. Ce n'est pas toujours le cas des personnes trans. Clairement, en me faisant une masectomie (sans prendre de testostérone parce que j'ai pas envie de ressembler à un mec, je suis pas un mec), je vais pas être plus accepté.e par la société, loin de là. Les gens hésiteront sans doutes plus avant de me genrer fille (en tous cas, je l'espère), mais c'est justement quelque chose qui va me faire passer pour quelqu'un d'étrange, de bizarre, de "freak" pour beaucoup de monde. Il y a sans doutes pas mal de monde qui trouve les personnes AFAB attirantes et qui sont attiré.es par moi en ce moment qui seront beaucoup plus hésitants, voir dégoûtés par moi après. Et pourtant je le veux quand même.
Voilà, je sais pas si ça aide ou si c'est très clair (si je dis des bêtises dîtes-le moi
)
@Jimmie. on peut aussi comparer les regrets exprimés après les opérations chirurgicales. J'ai un peu de mal à chercher (il est tard) (et j'ai un peu la flemme aussi) (j'avoue) mais il semblerait que le taux de regrets exprimés soit proche de 1% pour les personnes trans ayant obtenu des opérations liés à la dysphorie, et qu'ils soient beaucoup plus élevés (jusqu'à deux tiers) pour les personnes ayant obtenu des opérations de chirurgie esthétique (après j'ai aucune idée de la validité de ma source). (Bref je présente surtout une piste à creuser 
.) Les raisons exprimées pour justifier le désir de modification corporelle quand on est dysphorique ne sont pas d'ordre cosmétique. Elles ont plus à voir avec comment le corps devrait fonctionner ou être organisé. Vouloir des seins plus gros ou plus petits, ce n'est pas la même chose que vouloir des seins quand on n'en a pas ou inversement.
.) Les raisons exprimées pour justifier le désir de modification corporelle quand on est dysphorique ne sont pas d'ordre cosmétique. Elles ont plus à voir avec comment le corps devrait fonctionner ou être organisé. Vouloir des seins plus gros ou plus petits, ce n'est pas la même chose que vouloir des seins quand on n'en a pas ou inversement.
[au sujet de ma fiction, EDIT désolé j'arrive comme un cheveu sur la soupe au milieu d'une discussion]
Owo
Détendez-vous c'est encore en cours de bricolage. (En plus écrit avec juste le scénario, c'est juste un peu ridicule).
Voilà. J'espère vous avoir vendu du rêve. Le premier qui crie "mais on dirait Mulan" je lui fait bouffer ses dents parce que c'est pas du tout pareil okay
Owo
Détendez-vous
c'est encore en cours de bricolage. (En plus écrit avec juste le scénario, c'est juste un peu ridicule).
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@AngelTen Richard II : Moi j'ai pensé à The song of the Lioness de Tamora Pierce, même si c'est pas vraiment pareil 
@Jimmie. on peut aussi comparer les regrets exprimés après les opérations chirurgicales. J'ai un peu de mal à chercher (il est tard) (et j'ai un peu la flemme aussi) (j'avoue) mais il semblerait que le taux de regrets exprimés soit proche de 1% pour les personnes trans ayant obtenu des opérations liés à la dysphorie, et qu'ils soient beaucoup plus élevés (jusqu'à deux tiers) pour les personnes ayant obtenu des opérations de chirurgie esthétique (après j'ai aucune idée de la validité de ma source). (Bref je présente surtout une piste à creuser
Je suis d'accord sur l'idée mais je tiens quand même à rappeler que ce qui est considéré comme de la chirurgie esthétique au sens strict n'est pas forcément d'ordre "cosmétique" mais peut réellement être psychologiquement nécessaire ; et ce, alors même que la société considère ça comme futile quand ça ne concerne pas les grands brûlés ^^
Edit
@Objet j'ai lu le résumé, et non, ça m'a l'air différent quand même, ne serait-ce parce que le personnage principal est VRAIMENT un mec trans, pas une tomboy ou je ne sais quoi, et que c'est de base un parvenu ambitieux, pas un enfant de noble, or ce sont deux morceaux qui sous-tendent beaucoup l'intrigue et les objectifs du personnage principal ^^ Et parce qu'il vit dans une société qui est différente aussi, qui ressemble plus à la France d'avant la Révolution Française ^^
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