j'aimais pas les cours de sport, parce qu'il fallait se trimballer son sac de sport (souvent avec les baskets dedans) toute la journée (dans mon école il n'y avait pas de casier pour les élèves.
Et surtout, après le sport, fallait retourner en classe en puant, parce qu'il n'y avait pas de douche (après la piscine oui). Et le déodorant ne change pas grand chose quand on transpire beaucoup et qu'il fait chaud.
En dehors de ça, c'était pas tellement horrible. J'ai joué à un paquet de sport d'équipe sans rien connaître aux règles, sans avoir la moindre idée de comment manipuler les ballons, et le plus souvent sans jamais toucher un ballon, parce que je suis nulle et jamais à ma place sur un terrain.
Et pour la course à pied, on va courir une fois, puis le prof dit que la fois suivante ça sera l'évaluation. Donc si on sait bien courir ça va, et sinon tant pis, et jamais il n'y a de programme d'entrainement proposé pour s'améliorer.
Je me suis toujours demandée d'où sortait la cote dans le bulletin, parce que certaines années on n'avait jamais d'évaluation et je me suis déjà demandé si les profs savaient qui était qui.
Heureusement, je ne pense pas avoir été témoin ou victime d'humiliation en secondaire, et les profs étaient plutôt conscient du fait que le manque de moyen impactait pas mal les élèves. Le manque d'organisation aussi, vu la taille des groupes, et les déplacement à pied à travers la ville pour aller dans les différentes micro salles de sport + passage au vestiaires, ça laissait peu de temps au prof pour "donner cours"
en primaire par contre j'ai vu des horreurs (favoritisme, humiliations, comportements dangereux) et haï mes profs de gym de toutes mes forces. Par contre j'aimais bien les activités qu'on faisait
En secondaire, il y avait tellement peu de locaux-salles pour le sport dans notre ville, et 3 très grosses écoles secondaires, qu'ils devaient avoir recours à des trucs et astuces, c'est ainsi que j'ai eu des cours de Djembé dans les locaux de l'école de cirque, et des séances de bowling où l'école finançait une partie, ensuite on pouvait s'installer à une table et papoter / rattraper les devoirs pas faits, ou jouer plus mais en payant nous même.
Pour la natation, je me suis toujours demandé comment on pouvait espérer aimer la natation quand on est vingt personnes par couloir