Je résumerais mon rapport à l'alcool assez simplement, je ne bois qu'en société (cela dit, que je sois seule ou pas - je sors souvent en solo - , c'est le fait qu'il y ait d'autres gens) et en ce moment je dirais que la fréquence c'est 2 à 3 fois par mois. J'ai 20 ans de buvage d'alcool derrière moi (je suis une vieille, rassurez-vous ^ ^), et j'ai fini par bien me connaître. Par contre, quand je bois, je bois ^ ^. J'ai appris à éviter les alcools forts sauf si c'est juste un verre en passant (et encore, c'est toujours mélange), voire dernièrement 2/3 shots en passant. Si je prends une cuite, c'est à la bière, parce que je sais que les cuites avec autre chose c'est toujours des lendemains très méchants. J'ai de très mauvais souvenirs du vin, toutes couleurs confondues (le pire étant d'avoir retapissé les toilettes hommes à mon boulot après un drink prolongé et dont je me souvenais pas... hum... et je me souviens toujours pas du moment précis du retapissage ha ha).
Je me suis juste fait une frayeur il y a maintenant des années, au retour du festival de dour où j'avais vraiment exagéré sur les 6 jours, c'était passé 200 verres de bière sans compter le vin qui circulait dans le groupe... Au retour, je buvais 1 bière chaque soir, c'était comme un besoin, ça a duré une bonne semaine et puis je me suis dit merde, je suis en train de virer alcoolique. Vous me direz c'était qu'une bière par jour, mais ayant un tempérament assez "addict", j'ai mis le holà! Et je suis bien contente de n'être qu'une buveuse occasionnelle, même si les dégâts peuvent être similaires à une conso modérée quotidienne, je ne suis bourrée qu'occasionnellement ^ ^
J'ai l'alcool festif, loin d'être méchant mais sans doute parfois un peu chiant (je discute beaucoup et j'aborde les gens...)
Par contre il y aura bientôt 2 ans j'ai eu un bypass, et quand j'ai recommencé à boire de l'alcool, je me suis dis merde... Si déjà au bout d'un verre je suis dedans, c'est dingue... Et puis finalement j'ai constaté que la descente de la "joyeuseté" des premiers verres était aussi rapide que la montée.
Concernant la reprise du volant, j'ai déjà péché, mais c'est clairement récent (j'habite un bled sans transports en commun potables, et ma vie sociale qui se redéveloppe depuis début de l'année est à minimum 40 km)... Et ça me stress énormément quand ça arrive. Parce qu'on peut tout à fait avoir des signes de sobriété et d'éveil (j'attends toujours 3/4 heures avant de reconduire quand j'estime avoir trop bu), ça n'empêchera pas d'être clairement dedans au moindre problème ou contrôle. Mais quand j'ai moyen d'éviter la voiture, vraiment, je l'évite!
Si seulement mon rapport aux clopes en était resté à ce stade "uniquement en société"
. Jusqu'à 20 ans c'était comme ça, puis j'ai eu mon premier appart, mon premier mec, et j'ai développé des sales habitudes avec la clope. Grrrr... Mais je ne désespère pas un jour revenir à ce schéma! (le lien alcool + clope reste très ancré chez moi)