E
Emel-
Guest
@Lieve
1. Oui cela est loin d'être suffisant et pour reprendre Henri Guillemin citant Rousseau, "le luxe nourrit peut-être 100 pauvres dans nos villes mais il en fait périr 100 000 dans nos campagnes".
Utiliser une image de marque, c'est bien, mais ça ne suffit pas à créer suffisamment d'emplois pour tout le monde. L'industrie est nécessaire.
Au sujet de LIP, c'est quand même fou de voir que l'entreprise est passée de 840 ouvriers à 42... (que sont devenus les autres ? C'est surtout ça qui m'interroge)
Il y a plein d'aspects intéressants qui ressortent de cette expérience, le rapport au travail qui a été différent (les salariés disaient dans le documentaire qu'il leur avait été difficile de reprendre le travail normalement quand le nouveau directeur est arrivé), c'est pendant cette période que LIP a réalisé son plus gros chiffre d'affaires d'ailleurs. Les salariés participaient pleinement aux décisions à prendre, ils n'étaient plus de simples "instruments" .
Ça dépend du fonctionnement, l'Etat pourrait participer. Le socialisme autogestionnaire en Yougoslavie sous Tito a été intéressant, il y avait des conseils ouvriers où tous participaient (ils élisaient les comités de gestion), il y avait une répartition des bénéfices après réinvestissement etc. Toutefois je suis d'accord avec toi sur le risque de laisser quelqu'un aux commandes (mais ça n'est pas inéluctable).
2. Oui par référendum. La France est indispensable au fonctionnement de l'union européenne, elle pourrait imposer un rapport de force avec la BCE. Il ne faut pas oublier que le Royaume-Uni par exemple, n'a pas tout accepté.
Même s'il y avait une inflation, elle ne serait pas aussi conséquente que la hausse du SMIC. L'Etat pourrait fixer des limites de prix (des produits de première nécessité par ex, il le faisait jusque dans les années 70).
Je suis d'accord avec toi pour MLP, je faisais référence au discours qui domine dans les médias
Non, pas à cause de mon expérience. Disons que je ne souhaite à personne le CAP et le Bac pro après la troisième. Dans de nombreux cas, on choisit pour l'élève (qui est très mal informé). Quand j'étais en BEP, personne n'était là par choix, ils ont pris ce qui leur passait sous la main. D'ailleurs les profs ne leur ont pas vraiment demandé leur avis, on leur a juste dit "tu n'es pas fait pour aller en seconde générale" (ça n'a pas été uniquement le cas pour les personnes qui étaient avec moi en BEP).
L'orientation en troisième est un moment clé et elle est déterminante pour le futur des élèves, du moins en partie (avec un CAP, pas de fac si la pers change d'avis, on déconseille la fac aux Bac pro). A 15ans, c'est tôt et ça peut être assez violent.
Du coup je me suis peut-être mal exprimée, c'est surtout l'orientation que je "dénonce". Si les profs jugent qu'un élève n'a pas les " capacités " (oui parce que c'est les capacités qui sont remises en question quand on refuse l'accès à la seconde générale pour un élève sinon pour quelles autres raisons ?)
Après, qu'il y ait des élèves qui trouvent leur compte dans des filières professionnelles, je n'en doute pas et tant mieux. Je suis entièrement d'accord avec toi quand tu dis qu'il n'y a pas de meilleure orientation mais des orientations appropriées pour chacun et qu'il faut changer le regard qu'on porte sur les filières professionnelles (qui sont souvent perçues comme un échec), mais la question d'orientation devrait être revue.
Et aussi, il est difficile de trouver du travail avec ces filières actuellement (enfin on en trouve mais payé au Smic).
1. Oui cela est loin d'être suffisant et pour reprendre Henri Guillemin citant Rousseau, "le luxe nourrit peut-être 100 pauvres dans nos villes mais il en fait périr 100 000 dans nos campagnes".
Utiliser une image de marque, c'est bien, mais ça ne suffit pas à créer suffisamment d'emplois pour tout le monde. L'industrie est nécessaire.
Au sujet de LIP, c'est quand même fou de voir que l'entreprise est passée de 840 ouvriers à 42... (que sont devenus les autres ? C'est surtout ça qui m'interroge)
Il y a plein d'aspects intéressants qui ressortent de cette expérience, le rapport au travail qui a été différent (les salariés disaient dans le documentaire qu'il leur avait été difficile de reprendre le travail normalement quand le nouveau directeur est arrivé), c'est pendant cette période que LIP a réalisé son plus gros chiffre d'affaires d'ailleurs. Les salariés participaient pleinement aux décisions à prendre, ils n'étaient plus de simples "instruments" .
Ça dépend du fonctionnement, l'Etat pourrait participer. Le socialisme autogestionnaire en Yougoslavie sous Tito a été intéressant, il y avait des conseils ouvriers où tous participaient (ils élisaient les comités de gestion), il y avait une répartition des bénéfices après réinvestissement etc. Toutefois je suis d'accord avec toi sur le risque de laisser quelqu'un aux commandes (mais ça n'est pas inéluctable).
2. Oui par référendum. La France est indispensable au fonctionnement de l'union européenne, elle pourrait imposer un rapport de force avec la BCE. Il ne faut pas oublier que le Royaume-Uni par exemple, n'a pas tout accepté.
Même s'il y avait une inflation, elle ne serait pas aussi conséquente que la hausse du SMIC. L'Etat pourrait fixer des limites de prix (des produits de première nécessité par ex, il le faisait jusque dans les années 70).
Je suis d'accord avec toi pour MLP, je faisais référence au discours qui domine dans les médias
Iaoranamoana;3068089 a dit :Tu ne souhaites à personne le CAP et Bac pro ? A cause de ton expérience ? Si je suis d'accord qu'il faut avoir des modifications dans la perception de ces filières pro (et du recrutement des profs en lycée agricole), il y a des élèves qui y trouvent vraiment leur compte. Oui, c'est lié à leur parcours familial mais pourquoi laisser végéter un gamin en filière générale ? Au nom de quoi ? De quel combat ?
Il y a des gamins qui sont plus ou moins intéressés, plus ou moins manuel, plus ou moins dans l'abstrait alors certes c'est du à leur environnement familial (ayant fait une licence de socio, je le sais très bien), mais les filières pro que tu vois d'un mauvais oeil du à ton expérience sont très épanouissantes pour eux.
Mine de rien, dans ton discours, tu ne fais qu'élever le cursus général au rang de "meilleure orientation". Je connais beaucoup d'ouvriers et aucun ne me dénigre leur formation, la seule chose qu'ils regrettent est le regard des autres. Il n'y a pas de "meilleure orientation", il n'y a que des orientations appropriées pour chacun.
Non, pas à cause de mon expérience. Disons que je ne souhaite à personne le CAP et le Bac pro après la troisième. Dans de nombreux cas, on choisit pour l'élève (qui est très mal informé). Quand j'étais en BEP, personne n'était là par choix, ils ont pris ce qui leur passait sous la main. D'ailleurs les profs ne leur ont pas vraiment demandé leur avis, on leur a juste dit "tu n'es pas fait pour aller en seconde générale" (ça n'a pas été uniquement le cas pour les personnes qui étaient avec moi en BEP).
L'orientation en troisième est un moment clé et elle est déterminante pour le futur des élèves, du moins en partie (avec un CAP, pas de fac si la pers change d'avis, on déconseille la fac aux Bac pro). A 15ans, c'est tôt et ça peut être assez violent.
Du coup je me suis peut-être mal exprimée, c'est surtout l'orientation que je "dénonce". Si les profs jugent qu'un élève n'a pas les " capacités " (oui parce que c'est les capacités qui sont remises en question quand on refuse l'accès à la seconde générale pour un élève sinon pour quelles autres raisons ?)
Après, qu'il y ait des élèves qui trouvent leur compte dans des filières professionnelles, je n'en doute pas et tant mieux. Je suis entièrement d'accord avec toi quand tu dis qu'il n'y a pas de meilleure orientation mais des orientations appropriées pour chacun et qu'il faut changer le regard qu'on porte sur les filières professionnelles (qui sont souvent perçues comme un échec), mais la question d'orientation devrait être revue.
Et aussi, il est difficile de trouver du travail avec ces filières actuellement (enfin on en trouve mais payé au Smic).