J'allais dire la même chose que @Sword, j'ai l'impression que beaucoup d'opinions reposent sur une mauvaise expérience et une vision (biaisée ?) basée sur des mauvais souvenirs d'enfance. Il faut essayer de voir plus large. Je pense que l'enseignement est en train de prendre un nouveau tournant, un certain vent de fraîcheur, et que ça ne peut qu'aller mieux.
J'ai l'intuition inverse... D'après ce que j'entends et constate via divers canaux, je crois que la pression s'accentue sur les élèves : certaines écoles envoient les enfants consulter parce qu'ils sont "trop immatures" (à 10 ans... ), "pas assez concentrés", "trop turbulents"... Qui n'a pas dans son entourage, au moins un enfant étiqueté "hyper actif"? Je connais des psy qui en reçoivent plusieurs par mois dans leur cabinet, alors que se sont des enfants "normaux", à ceci près qu'ils ne se plient pas aux règles de l'école. Mais comme d'autres prennent sur eux de jouer le jeu (au nombre desquels je me comptais étant enfant), ceux qui ne rentrent pas dans le moule sont perçus comme "malades". L'impression que j'ai, c'est que ces pathologies très en vogue, sont une formidable opportunité pour l'institution de mettre sur la touche les éléments perturbateurs, tout en se dédouanant de ses responsabilités. Un autre aspect joue : la situation catastrophique du marché de l'emploi, la course aux diplômes qui en découle et qui accroit l'anxiété des parents et donc la pression exercée sur les élèves.