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@Foartebine Je ne suis pas très fan de la façon de s'exprimer de ton interlocuteur, mais j'ai le même point de vue.
Je préfère rencontrer les personnes avec qui je converse assez rapidement, après seulement quelques jours d'échange pour m'assurer que nous avons des chances de nous entendre. Mais au final, il y a tellement de choses qui ne passent pas par message (la voix, les expressions, l'humour, la répartie, la séduction, etc.) que passer plusieurs semaines à échanger avec quelqu'un, sans s'être confronté à ces aspects là, créé souvent (de mon expérience) de la déception.
C'est assez personnel mais je trouve qu'avec quelqu'un de nouveau, le champ des discussions possibles est ouvert ! Certes avoir des éléments d'information en amont permet d'avoir quelques points d'accroche pour initier la conversation, mais je préfère me laisser ensuite un maximum de découvertes sur la personne, la rencontre est plus spontanée.
Je ne dirais pas que tu es aigrie, mais que son point de vue s'entend. Et si tu te sens trop déphasée avec ça, peut-être que tu as tout simplement besoin de temps et qu'il te faut croiser quelqu'un qui a la même envie
Pour l'instant, OkCupid n'est pas une réussite de mon côté.
Je match avec des mecs, je fais l'effort d'envoyer un message personnalisé qui rebondit sur un ou des éléments de leur profil, mais pas de réponse ensuite... Qu'on ne vienne plus me dire que ce sont les hommes qui galèrent le plus . Je parle sporadiquement avec deux personnes mais c'est plus amical qu'autre chose, j'ai du mal à imaginer un vrai coup de coeur IRL.
Je suis un peu blasée, après j'imagine que je ne suis pas forcément dans le bon état d'esprit pour ça en ce moment. Et globalement je passe très peu de temps sur l'appli. Je pense laisse les choses en suspens, et reprendre plus tard, quand je serai plus en forme.
Perso, je préfère carrément parler aux gens en vrai que par message, et c'est justement ce qui me frustre avec les applis, je me sens beaucoup plus à l'aise même avec quelqu'un à qui j'ai rien à dire en face à face. J'ai l'impression de parler à un chatbot parfois par message mais ça vient peut-être du fait que j'ai vraiment parlé à des scammeurs sur les applis par le passé donc bon Et je précise quand même que dans les faits, je ne m’empresse pas de rencontrer quelqu’un après 3 messages car je n’ai pas forcément assez de motivation pour me dire que ça vaut la peine de donner une heure ou plus de mon temps à cette personne dont je ne connais rien… donc je comprends parfaitement la démarche d’attendre avant de rencontrer.
Mais l'inverse n'est pas être aigrie je pense, c'est juste avoir des attentes différentes!
Après plus d'un an à galérer avec ma rupture et plusieurs dates et relations éphémères à mon actif où j'avais la sensation de ne plus rien ressentir, j'ai enfin eu des émotions fortes pour un garçon très récemment. Malheureusement ce fut assez intense et chaotique.
Récit ci-dessous pour celles qui veulent :
Ça fait 3 jours et je n’arrive pas à penser à autre chose, ça m’obsède totalement. Ça me rend très triste et ça impacte beaucoup mon humeur, j’ai eu un gros coup de blues durant ces derniers jours. Au delà de cette forte attirance physique, j’ai l’impression d’avoir vécu quelque chose de très intense en très peu de temps, ça m’arrive tellement rarement. J’ai l’impression que je ne retrouverai pas cette alchimie de si tôt et ça me déprime beaucoup.
J’ai vraiment du mal à l’accepter je pleure comme une conne depuis tout a l’heure… Je ne sais même pas si lui répondre ou pas ou juste lui laisser un « ok »
Je regrette vraiment de l’avoir rencontré moi et de l’avoir invité chez moi et tout… Comme d’hab j’ai voulu y croire parce qu’il me plaisait vraiment, j’en parlais à tous mes collègues et le résultat est toujours le même je me sens vraiment pathétique.
Désolée ça va être un message plaintif et décousu toujours sur le même crush mais faut que ça sorte, surtout que j'arrive pas à en parler à mes potes qui ont leurs vies...
@Sixteen Saltines Désolée pour toi, j'ai un peu l'impression de me retrouver dans ton message du coup. Je ne suis pas la mieux placée pour te donner des conseils parce que c'est justement le genre de situation que je ne sais pas gérer, mais je pense qu'il vaut mieux le laisser un peu réfléchir et ne pas lui renvoyer de message et peut-être le recontacter dans quelques jours pour lui proposer de vous voir ou de reparler de la situation.
J’ai commencé a écrire un brouillon du message que j’aimerais lui envoyer… je sais pas si je lui enverrai vraiment, j’ai l’impression que ça me ferait du bien mais d’un autre côté je sais que ça ne changerais rien et que ça me remettrais dans une position d’attente d’une réponse de sa part… Mais j’ai quand même une partie de moi qui espère que ça puisse changer la donne
@Zelda Zonk Je trouve que parfois ça fait du bien de juste écrire un brouillon. Ma stratégie souvent c'est de le faire et puis laisser passer 24h avant de relire et décider si je suis toujours d'accord avec ce que j'ai écrit, puis attendre encore 24h pour décider de si je veux l'envoyer ou pas. Parfois, je me rends compte que ça m'a fait du bien d'exprimer mes ressentis mais je n'ai pas spécialement envie que la personne le lise. Et si j'ai envie qu'elle le lise, j'essaie de l'envoyer à un moment où je me sens prête à ne pas recevoir de réponse.
Force à toi en tout cas, ton ressenti est totalement valide et j'espère que ça ira mieux vite.
@Zelda Zonk Comme les autres filles, je te conseille d’écrire en brouillon tout ce que tu ressens. Parce que ça te fera du bien de poser les mots. Et tu ne l’envoies pas. Tu attends. Si vraiment au bout d’une semaine, tu ressens le besoin, envoies. Sinon, ça t’aura au moins permis d’externaliser tes sentiments
Je me rends compte de plus en plus que ma vie sociale et surtout émotionnelle s'est vraiment apauvrie depuis le Covid, en grande partie à cause de mon déménagement à l'étranger mais j'imagine que l'isolement Covid n'a pas aidé.
Je ne pense pas que ce soit la première fois dans ma vie, mais je pense que quand j'étais plus jeune, je pense toujours que je méritais "mieux", qu'une meilleure situation pourrait m'attendre quelque part, donc je le vivais plus mal et je ne tolérais pas du tout autant ce genre de vide social. Alors que j'ai l'impression que maintenant, j'accepte beaucoup plus "mon sort".
Par exemple, il y a eu une période où je vivais à l'étranger et je pensais obsessivement à Dan tout en bitchant sur ma vie dans ce pays, ce qui n'était pas super, il faut bien l'admettre, mais je pense aussi que c'est une manière de me rappeler que j'avais d'autres ambitions pour ma vie personnelle que d'avoir des potes bof autour de moi, de me sentir moche et de ne pas avoir de vie amoureuse. Donc quelque part, je trouve ça limite problématique de ne pas si mal le vivre actuellement - je l'ai déjà dit ici avant En gros, je me dis "wow, j'ai un peu renoncé quand même hein..." et je trouve ça triste quelque part.
C'est aussi l'environnement qui fait ça, un peu quand on mange un coupe-faim au lieu d'un dîner. Depuis que je suis arrivée ici, j'ai toujours eu au moins une coloc avec qui je m'entendais très bien et à qui je racontais ma vie. Là, je suis plus consciente du problème car ma coloc actuelle est aussi ma collègue avec qui je travaille toute la journée, ce qui n'est pas un problème niveau boulot ou cohabitation, mais je me rends compte que vu mon absence de vie sociale et émotionnelle en dehors du boulot, c'est faire peser sur elle une responsabilité beaucoup trop grande. En gros, elle contribue à mon bien-être au boulot puisqu'on s'entend super bien, et ensuite à la maison, c'est mon principal pilier émotionnel puisque je n'ai pas vraiment d'amis en dehors du boulot et de la maison. Avant, ma vie sociale au boulot et ma vie socoiale à la maison reposaient au moins sur des personnes différentes puisque ma coloc n'était pas ma collègue (elle est partie du pays donc je ne peux pas aller la voir). Donc il y a des choses que je ne confie pas à ma coloc comme je les aurais confiées à l'ancienne pour ne pas lui faire peser trop de charge émotionnelle, et comme je parle moins à mes amis qui sont ailleurs, je me rends compte que je me confie beaucoup moins qu'avant, alors que celles qui me connaissent ici savent que j'aime bien me confier
Je trouve cette configuration assez problématique donc je me dis qu'il faut que j'essaye de développer ma vie sociale, mais bizarrement, ça ne me manque pas trop de ne pas avoir une vie sociale alors que j'adore sociabiliser normalement, donc je me dis que c'est pas hyper normal.
Et bref, toute cette réclusion sociale que je ne ressens pas car je parle à des gens du matin au soir même si ce n'est pas forcément intime, ça m'empêche de développer une quelconque vie sentimentale.
Sinon, un autre truc que je remarque de plus en plus (je pense en partie grâce à mon passage chez la psy, même si c'était pas une expérience ouf à l'époque), c'est que je ne supporte vraiment pas du tout certaines situations de pseudo-conflits. Je ne sais pas si c'est normal de ne pas supporter ça. Je me souviens quand j'essayais d'en parler à la psy, elle me disait qu'il faut accepter ses émotions négatives, mais je ne sais pas ce que ça veut dire, accepter? Genre oui, je reconnais que je ne supporte pas cette situation et que je me sens mal. Et ensuite? Je continue à me sentir mal en fait et je trouve que ça prend du temps pour que ça passe (genre j'attends que la journée passe jusqu'au lendemain souvent... et j'imagine que ça fait longtemps que c'est comme ça où il me faut une journée entière pour surmonter un sentiment négatif car avec la crise Romain, je pensais que le sentiment de choc passerait après avoir dormi comme si c'était parfaitement logique).
Je ne sais pas trop en fait si je supporte bien ces sentiments. J'ai souvent eu l'impression que oui, je fonctionne bien avec, je ne me sens pas clairement stressée, j'attends que ça passe, je me considère globalement comme une personne calme et pleine de contenance, mais je ne sais pas si c'est normal en fait de se sentir hantée par un sentiment toute une journée, même s'il est "supportable". Et maintenant que j'en suis consciente (et que j'ai commencé à en prendre conscience après la crise Romain et cette histoire de sommeil qui n'a pas magiquement effacé le sentiment), j'ai l'impression de vachement moins bien tolérer ces sentiments qu'avant.
Je raconte tout ça en partie pour évacuer et pour me questionner.
Bref, est-ce que ça a un rapport avec ma vie amoureuse qui était la raison initiale de mes RDV psy, je ne sais pas, mais j'imagine que c'est pas non plus décorrelé, surtout si en ce moment je me satisfais d'une vie parfaitement lisse, sans moment fort dans un sens ou dans l'autre et surtout tout à fait dénuée de romance