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Membre supprimé 360590
Guest
@Bloem
Pour le coup, c'est fréquent que les personnes disent que si elles ont Alzheimer, elles préfèrent mourir.
Dans les faits, Alzheimer met un long moment à détruire la mémoire des gens et une fois le diagnostic posé, il n'y a pas beaucoup de gens diagnostiqués qui décident de se suicider alors qu'elles peuvent le faire. Ils restent, ils ont peur, ils attendent mais ils ne se suicident pas. Je précise que c'est ce que j'ai remarqué dans mon expérience professionnelle puisque le ressenti et l'expérience individuelle semblent prévaloir sur ce topic mais que c'est aisément contrôlable : la maladie d'Alzheimer est devenue un vrai sujet dont le point du suicide du concerné ou de l'aidant ( pendant la prise en charge du proche) est inexistant.
A part ça, des madz font remarquer avec raison les effets collectifs de la perception de l'âge comme étant un fardeau. Je suis étonnée de la mauvaise foi avec laquelle on leur répond qu'il ne s'agit pas de choisir pour autrui.
Nous sommes sur un site féministe. Nous savons les effets du social sur l'individuel (patriarcat...). C'est parlant en soi de nier ça lorsqu'il s'agit de l'agisme, encore plus quand on a affaire à des madz jeunes qui sont pour certaines un pur produit de l'individualisme néo libéral (il n'y avait qu'à voir les positions pendant le premier confinement, à la première relection de Macron... Ce n'est pas un fait sorti du chapeau).
Pour le coup, c'est fréquent que les personnes disent que si elles ont Alzheimer, elles préfèrent mourir.
Dans les faits, Alzheimer met un long moment à détruire la mémoire des gens et une fois le diagnostic posé, il n'y a pas beaucoup de gens diagnostiqués qui décident de se suicider alors qu'elles peuvent le faire. Ils restent, ils ont peur, ils attendent mais ils ne se suicident pas. Je précise que c'est ce que j'ai remarqué dans mon expérience professionnelle puisque le ressenti et l'expérience individuelle semblent prévaloir sur ce topic mais que c'est aisément contrôlable : la maladie d'Alzheimer est devenue un vrai sujet dont le point du suicide du concerné ou de l'aidant ( pendant la prise en charge du proche) est inexistant.
A part ça, des madz font remarquer avec raison les effets collectifs de la perception de l'âge comme étant un fardeau. Je suis étonnée de la mauvaise foi avec laquelle on leur répond qu'il ne s'agit pas de choisir pour autrui.
Nous sommes sur un site féministe. Nous savons les effets du social sur l'individuel (patriarcat...). C'est parlant en soi de nier ça lorsqu'il s'agit de l'agisme, encore plus quand on a affaire à des madz jeunes qui sont pour certaines un pur produit de l'individualisme néo libéral (il n'y avait qu'à voir les positions pendant le premier confinement, à la première relection de Macron... Ce n'est pas un fait sorti du chapeau).