De mon côté, j'ai répondu à une offre d'emploi il y a quelques années malgré le fait que je n'avais pas le profil adéquat. Il me manquait environ la moitié des compétences nécessaires à ce poste.
J'ai construit un faux CV, j'ai bien préparé mon entretien, et j'ai été embauchée, à ma grande surprise. L'offre d'emploi précisait qu'une période de 6 mois de formation aux côtés du collègue sur le départ était prévu. C'est la raison pour laquelle j'ai osé me lancer.
J'ai eu énormément de mal, mais je me suis formée pendant et en dehors du travail, et personne n'a eu (semble-t-il) de soupçons, et j'ai même eu droit à des félicitations, malgré quelques erreurs sans trop de conséquences par-ci par-là.
Ceci dit, j'ai pris ce risque parce que j'avais besoin de manger et qu'il n'y avait pas d'autre emploi disponible autour de mon domicile. C'est une expérience que je ne renouvellerai jamais si je peux l'éviter, trop de fatigue et de stress.
En ce qui concerne la problématique de la lettre, je suis d'accord avec le fait qu'il ne faut pas balancer le collègue frontalement. Oui, il faut d'abord en parler avec lui, sans forcément aborder la question du diplôme pour ne pas s'en faire un ennemi mortel (les gens réagissent mal dans ce genre de situation, et si le collègue sait bien mener sa barque, la Madz va se retrouver avec la hiérarchie sur le dos pour harcèlement). Si le collègue refuse de faire les efforts nécessaires pour se mettre au niveau, il faut voir avec la hiérarchie, en expliquant qu'elle n'a pas la possibilité de faire son travail correctement avec ce collègue. Si la hiérarchie est à la hauteur, elle mènera l'enquête, et devra à minima fournir une solution.