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Rose, 2 356 € mensuels : « J’économise 2 000 € chaque mois »
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Commentaires sur Rose, 2 356 € mensuels : « J’économise 2 000 € chaque mois »
- Initiateur de la discussion Aïda Djoupa
- Date de début
Cette citation est étrange : l'inflation touche tout le monde, il n'y pas de "taux d'inflation" plus élevé pour les hauts salaires. Donc quand bien même en valeur absolue, 2000-2500€ n'assure pas le même pouvoir d'achat maintenant qu'il y a 5 ans, l'inégalité avec un salaire de 1500€ est toujours aussi importante, le pouvoir d'achat de la personne touchant 1500€ étant tout autant impacté par l'inflation.
J'étais hyper étonnée du titre sinon. Mais effectivement, sans payer de logement et avec un salaire de 2500€, c'est un peu plus compréhensible. Idem, les 250€ d'alimentation sont majoritairement couverts par les 220€ de tickets restau, donc ce n'est quasiment pas une dépense. Je suis admirative de l'absence ou la quasi absence de dépenses "plaisir" (30€ de budget annuel en vêtements, ça me semble SI faible, j'ai honte à côté). C'est impressionnant en tout cas.
M'enfin du coup, je trouve que le petit passage sur les inégalités quand le patrimoine financier familial permet de se constituer à son tour une épargne très confortable à l'aide d'un salaire assez élevé finalement, ça fait un peu analyse viteuf superficielle. La situation financière de l'autrice - malgré sa gestion budgétaire hyper raisonnable et j'en suis admirative - s'inscrit complètement dans un système inégalitaire.
Patrimoine financier + salaire relatif élevé = l'inégalité économique se creuse dès cette étape !
J'ai du mal avec le discours de la madz 'je suis touchée par l'inflation et pas si riche' mais mes parents m'ont acheté un appartement ce qui fait que je peux épargner 80% de mes revenus.
Et puis je suis vraiment curieuse, si quelqu'un peux me répondre, comment on fait pour dépenser juste 30€/an en vêtements/chaussures. En vrai moi juste pour les chaussures, je m'achète une paire par an, parfois même pas du tout, je tourne avec 2/3 paires en fonction de la météo et de mes envies, mais une bonne paire qui dure 2 ou 3 ans c'est au moins 50/60€ acheté en soldes. Donc juste avec avec les chaussures j'y arrive plus.
Et puis je suis vraiment curieuse, si quelqu'un peux me répondre, comment on fait pour dépenser juste 30€/an en vêtements/chaussures. En vrai moi juste pour les chaussures, je m'achète une paire par an, parfois même pas du tout, je tourne avec 2/3 paires en fonction de la météo et de mes envies, mais une bonne paire qui dure 2 ou 3 ans c'est au moins 50/60€ acheté en soldes. Donc juste avec avec les chaussures j'y arrive plus.
M
Membre supprimé 177132
Guest
J'ai un peu de mal quand elle dit que ses parents l'ont aidé à acheter un appart.
Non, ils ne l'ont pas aidé, ils lui ont acheté un appart. Il y a une nuance.
C'est facile d'épargner beaucoup quand on paie pas de loyer ou de crédit immobilier.
EDIT : Et puis ne pas se considérer riche quand on a des parents qui peuvent payer à votre place votre crédit immobilier d'un bien à plus de 150k, c'est un petit peu osé. S'il lui arrive un gros coup dur, elle sera largement à l'abri.
Non, ils ne l'ont pas aidé, ils lui ont acheté un appart. Il y a une nuance.
C'est facile d'épargner beaucoup quand on paie pas de loyer ou de crédit immobilier.EDIT : Et puis ne pas se considérer riche quand on a des parents qui peuvent payer à votre place votre crédit immobilier d'un bien à plus de 150k, c'est un petit peu osé. S'il lui arrive un gros coup dur, elle sera largement à l'abri.
M
Membre supprimé 365475
Guest
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Bah au delà de ça, sa fortune personnelle immobilière s'élève à 150k, du coup, non ? Ce qui est globalement pas dégueu.
Parce que autant je suis d'accord avec cette citation de l'article (et encore, faut voir le contexte de vie, parce que ça reste au-dessus du salaire médian, donc définissons ensemble ce qu'est la richesse), autant bah... Parce que pour beaucoup, entre un tiers et la moitié de nos salaires vont dans notre logement ?
Je pense qu'il y a une très grosse difficulté à se voir comme vivant autrement que "dans la norme". Que ce soit être capable de se dire pauvre, ou de se dire riche, c'est difficile, parce qu'il y a un aspect stigmatisant. Je pense qu'il est plus facile de dire qu'on est plutôt aisé.e, on vit confortablement et sans se priver, ou qu'on a des fins de mois difficiles, que de se dire "riche" ou "pauvre".
Et puis, y a toujours plus riche ou plus pauvre que nous, et comme on ne l'est que par comparaison, baaaah.... On a tou.tes des ami.es ou de la famille qui galèrent/s'en sortent mieux que nous, donc on est dans la norme, non ?
Quant à l'aspect zéro dépense, je trouve ça intéressant, parce que c'est quelque chose dont il m'a fallu des années et un peu de thérapie pour sortir. Quel est le but ? Ici, okay, acheter un autre appart le plus vite possible, et pouvoir un jour être rentière. C'est un but en soit, okay. Il me pose des questions, parce que basé sur des fonctionnements capitalistes que je ne partage pas, mais soit. (et en vrai, j'ai loupé un truc, ou rien ne l'empêche de revendre son actuel appart, pour avoir un apport de 150k pour son prochain appart, dont elle a largement les moyens de payer le prêt ?)
Mais, sinon, pourquoi on bosse, si ce n'est pour pouvoir se faire plaisir à côté ? Pas forcément s'acheter le dernier Iphone, mais manger mieux, plus local ? Acheter des fringues aussi équitables et respectueuses de l'environnement et des fabricant.s possible ? Voir ses ami.es, une expo, la mer ?
Je trouve intéressant de se demander pourquoi la culpabilité de la dépsne plaisir. Pourquoi économiser toujours, tout le temps. C'est clairement une phrase de privilégiée, qui n'a jamais trop manqué de rien dans sa vie, n'a jamais eu peur pour son logement, qui n'a jamais eu à se mettre en mode survie. Mais la personne qui témoigne ici non plus si je comprends bien...
Un truc qui me rend un peu perplexe: elle ne chauffe pas du tout car son appart est mal isolé. Bon, déjà, ça me semble un peu étrange, à moins d'avoir en plus des radiateurs grille pain qui du coup ne servent pas à grand chose (j'ai déjà vécu dans un appart mal isolé et si on coupait le chauffage, il faisait 10°, donc même avec des pulls il faisait vraiment froid et ça moisissait vite).
Mais surtout, à part si elle vit dans un coin hyper tempéré où il fait chaud même en hivers, ça me parrait être quelque chose de vraiment limitant en confort (et pourtant chez moi il fait entre 15 et 18 donc je ne suis pas frileuse de base). Je "comprends" quand c'est des locataires dans des passoires thermiques, mais quand on est proprio avec autant d'argent et de moyens, je ne comprends pas pourquoi on ne fait pas 2/3 travaux pour améliorer l'isolation et les moyens de chauffage. Oui ça coute cher mais bon, ça donne un confort tellement suppérieur, et puis à la revente c'est plus facile de revendre un appart bien isolé qu'une passoire thermique ...
Après si elle compte le vendre dans l'année je peux comprendre, mais j'ai du mal à saisir pourquoi elle ne l'a pas fait depuis le début.
Mais surtout, à part si elle vit dans un coin hyper tempéré où il fait chaud même en hivers, ça me parrait être quelque chose de vraiment limitant en confort (et pourtant chez moi il fait entre 15 et 18 donc je ne suis pas frileuse de base). Je "comprends" quand c'est des locataires dans des passoires thermiques, mais quand on est proprio avec autant d'argent et de moyens, je ne comprends pas pourquoi on ne fait pas 2/3 travaux pour améliorer l'isolation et les moyens de chauffage. Oui ça coute cher mais bon, ça donne un confort tellement suppérieur, et puis à la revente c'est plus facile de revendre un appart bien isolé qu'une passoire thermique ...
Après si elle compte le vendre dans l'année je peux comprendre, mais j'ai du mal à saisir pourquoi elle ne l'a pas fait depuis le début.
Dernière édition :
elle dit qu'elle veut vendre pour acheter plus grand et plus proche de Paris (et j'imagine qqch de mieux isolé etc.), elle veut aussi pouvoir rembourser sa résidence principale à moyen terme. donc elle veut un crédit court, ça lui impose un apport conséquent d'où le fait qu'elle épargne autant je pense (avec son salaire, le montant du remboursement c'est environ 750€ maximum, ça ne laisse pas beaucoup de marge pour l'emprunt - je pense autour de 80 000€ si elle accepte un emprunt sur 10 ans par ex).
Après je partage ton incompréhension sur cet objectif d'épargne maximal quitte à se priver... je ne comprends pas trop. ce n'est pas du tout ma vision, même si je suis plutôt fourmi aussi !
et avec les 150 000 € de ses parents, ce qui est vraiment top pour elle, ça me semble étrange de ne pas avoir directement fait un prêt, mais elle n'était peut-être pas en mesure d'emprunter à ce moment là.
et sur la phrase
je l'ai comprise comme ça : elle considère qu'il y a une grande différence entre les très riches vs. les classes moyenne et supérieure (dans laquelle elle est). telle que le taux d'inflation rapporté aux revenus "se fait sentir" chez tout le monde, mais pas chez les très riches.
elle voit peut-être la richesse comme le fait d'avoir tellement d'argent que la hausse des prix actuel n'est pas "perceptible"...
après on est d'accord ou pas. comme ça a été dit, c'est toujours plus simple de se considérer "dans la norme" qu'à un des extrêmes.
Le salaire moyen dans le privé en France c'est envion 2500€ net, ça veut dire que si il n'y avait pas d'inégalités entre les salariés, tout le monde pourrait théoriquement avoir cette somme en gardant la même quantité d'argent total. je ne pense aps qu'on pourrait considérer que tous les salariés sont riches dans ce cas.
Tu as d'ailleurs peut-être raison, moi je ne l'avais pas saisi dans ce sens à la première lecture mais effectivement, vu comme ça, je comprends. Le problème étant que malgré tout, même avec un logement à payer, 2500€ de revenus ça reste plutôt 'confortable' pour justement encaisser l'inflation avec moins de difficultés que des salaires plus faibles. Je pense que c'est vraiment juste parler inégalités dans la situation de l'autrice et de faire ce lien étrange avec l'inflation qui m'a surprise.
Mais le témoignage contient d'autres éléments très intéressants à lire.
Comme plusieurs d'entre vous, je trouve lé témoignage flou sur la question de l'apport de ses parents : est-ce que c'est un don ? Un prêt ? Est-ce que l'appartement est à son nom ou à celui de ses parents ? Ca change pas mal les choses, de mon point de vue.
M
Membre supprimé 177132
Guest
Pour l'appartement, je ne pense pas que ça soit un prêt parce que sinon, ça se verrait sur le budget non ?
De plus, elle dit qu'elle est propriétaire grâce à un don de ses parents.
Après, est-ce que ces parents lui ont fait un don de 150k d'un coup ou est-ce qu'ils payent à sa place un crédit immobilier, ça on sait pas.
Mais bon, au final, quand elle aura 60 ans, elle aura au moins un appartement remboursé en totalité, probablement un 2ème et quand ses parents mourront, elle aura aussi une maison totalement remboursée en plus.
Donc, elle est pas riche sous ses critères mais elle aura pas besoin de se faire de souci quant à savoir comment vivre quand elle pourra plus bosser.
De plus, elle dit qu'elle est propriétaire grâce à un don de ses parents.
Après, est-ce que ces parents lui ont fait un don de 150k d'un coup ou est-ce qu'ils payent à sa place un crédit immobilier, ça on sait pas.
Mais bon, au final, quand elle aura 60 ans, elle aura au moins un appartement remboursé en totalité, probablement un 2ème et quand ses parents mourront, elle aura aussi une maison totalement remboursée en plus.
Donc, elle est pas riche sous ses critères mais elle aura pas besoin de se faire de souci quant à savoir comment vivre quand elle pourra plus bosser.
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