l'ignorance, c'est la connaissance
Alors c'est rigolo parce que Pas du Tout, ce n'est pas l'idée que je défends.
Personne ne peut être ignorant puisqu'on vit et donc qu'on engrange un certain savoir sur le monde simplement en existant.
L'idée que je défends est plutôt que notre cerveau a la capacité de faire des liens entre les choses, et je pense que c'est "une compétence du cerveau" qui fait partie du processus d'évolution de la vie.
j'en viendrais pas à crier au monde que je suis philosophe
Je ne dis pas que je suis philosophe ni scientifique ni rien, bien au contraire ! Mais oui j'aime "philosopher", désolée que ce soit le mot qui correspond à "se poser des questions et tenter d'y répondre"
je philosophe de comptoir si tu veux hein!
ah tiens, finalement quand une source corrobore ton idée, là, c'est pas trop grave que ça vienne d'un homme des temps reculés où le patriarcat
Ahahah je me suis dit qu'on risquait de m'attaquer la dessus !
désolée d'être nuancée et pas un monobloc radical
justement son idée que la philosophie ne doit pas reposer sur de la foi mais sur de la déduction et que "l'esprit doit se détacher des sens pour parvenir au raisonnement",
Ehhh pas tant l'inverse que ca : mon raisonnement c'est que nous percevons la réalité par nos sens, et que cette perception est tout ce qu'il y a de plus logique une fois qu'on a compris la mécanique qui sous tend l'ensemble.
Par rapport aux citations hors contexte et leur interprétation : imagine la phrase "Les femmes sont la cause de tout."
On peut interpréter cette phrase comme fondamentalemnt misogyne : la faute originelle revient à la femme, l'idée de cause induit une faute, une responsabilité, etc. Si on lit et interprète cette phrase "négativement", c'est inadmissible à entendre.
On peut aussi l'interpréter comme un rapport de causalité "observable" : tout être humain est né d'une femme, donc originellement ce sont les femmes qui sont la cause de l'ensemble de ce qui existe. Dans ce cas, il n'y a plus d'idée de "faute" mais plutôt de "c'est grâce à".
Tout dépend du sens qu'on met derrière "cause" et derrière "tout".
Du coup : une même phrase peut être interprétée de plusieurs façons. Tu me diras "d'où l'importance du contexte !!" Eeeet : je ne pense pas. Quand je lis une citation qui me plait, je m'en fous de savoir qui l'a dite : c'est juste un assemblage de mots qui expriment ma pensée (elle même dépendante de mon contexte à moi) et qu'un autre que moi a sorti.
Autrement dit personnellement je ne vois pas le souci à se réapproprier des idées/phrases/citations qui ont émergé dans un contexte auquel je n'adhère pas, mais je sais que cette opinion va encore faire bondir ...
Par ailleurs, quand Descartes a dit ça dans son contexte à lui, c'était parce qu effectivement la foi avait pris le pas sur la science et que l'ensemble est censé être équilibré... Dans notre contexte à nous, c'est l'inverse : la science a pris le pas sur la foi des gens, donc finalement c'est un contexte similaire : déséquilibre entre deux polarités (le côté analytique et le côté intuitif de notre cerveau). Quand je dis "foi", c'est large et pas forcément dieu, moi je vois plutôt la "foi en soi même", la confiance en soi.
Les notions évoluent.. comme le reste..
Je suppose que ce n'est pas une coïncidence et que tu as remanié l'approche de Descartes à ta manière sans le citer ?
Eh bien crois moi ou pas, mais j'ai écrit cette métaphore en la sortant de mon imagination, et j'ai vu ensuite la vidéo. Je me suis dit que décidément, tout avait déjà été dit..et aussi que je ne voyais pas la même chose que lui dans cet arbre, ce qui est cohérent avec ce que je disais plus haut : chacun voit des concepts dans son arbre selon son vécu, son analyse du monde ET selon ce qu'on englobe dans l'arbre total. (Celle que j'ai développée parlait seulement de l'aspect "connaissances", Descartes parle du "tout", et la métaphysique englobe la recherche des causes de l'univers, ce qui pour moi inclut tout "l'invisible")
J'ai dû lire 5 textes de Descartes au lycée.
J'utilise l'arbre depuis longtemps pour faire certaines métaphores (celle du bonheur par exemple
), c'est un "objet" qui se prête bien à cet exercice. Peut être que j'ai lu cette métaphore de Descartes il y a longtemps et qu'elle s'est inscrite dans mon cerveau sans que son nom n'y soit "accolé" dans ma tête.
donc nous reprendre dessus sans que l'ego se froisse et se drape d'une condescendance maquillée en "esprit trop open pour être saisi par le commun rationnel des mortels".
Je sais qu'en ce moment je vis un délire un peu mégalo, donc que mon discours a tendance à être égotique. J'en ai conscience et je fais de mon mieux pour trouver un équilibre.
Juste : je suis peace sur ce forum, je n'agresse personne (en tout cas pas intentionnellement). Tout ce que vous "m'envoyez dans la figure", je le reçois et je le gère. Quand tu me parles d'ego froissé, ben... Je ne me sens pas froissée par vos remarques
en tout cas pas durablement, et pas suffisamment pour répondre avec "tension" (parce que je les écoute en fait et je ne les prends pas personnellement).