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Magnifique ; un peu d'autofiction de Zviane lors de sa période de dépression, des dessins à la ligne pure, claire, des personnages sans visage, mais à l'émotion toujours juste, une longue descente. J'aime beaucoup cette bédéiste qui a vu sa vocation autant dans la musique que dans le dessin, donc je soutiens beaucoup son travail, qui a évolué en même temps que sa maladie, et cette BD illustre bien la descente aux enfers et la difficile remontée.
Une histoire triste qui ne se finit pas très bien, sans trop se finir mal, mais qui voit évoluer un personnage qui est loin d'être un héros... loin d'un paradis, ceci dit. Le dessin enfantin d'Iris se mêle bien à cette histoire qui semble être vue en grande partie par des yeux d'enfant.
Benacquista, point. De courtes nouvelles avoureuses ; d'ailleurs, à ce propos, il vous FAUT voir
Requiem contre un plafond, tiré de la nouvelle du même nom. Elle est magnifiquement bien adaptée et son ton va bien avec celui de Benacquista, c'est-à-dire cruel, satyrique, avec des personnages au deuxième degré palpable et à l'improbabilité hilarante. On a tous besoin de Benacquista dans notre vie.
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