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L’illusion vient du mot extrême qui donne l’impression d’une boucle politique aux deux purulentes extrémités, qui se rejoignent telles deux tentacules et s’amalgament autour du principe qu’être extrémiste est forcément affreux, avec de la crasse aux oreilles et un couteau entre les dents. Pourtant, à y bien réfléchir, quand je vois la misère du monde et deux milliards d’humains qui crèvent la gueule dans la poussière, je suis « radicalement » contre. Je ne suis pas modéré. Je suis extrémiste, je veux un changement extrême, et vite. Je suis extrémiste sur les violences sexistes, les discriminations racistes, sur l’injustice des centres de rétention, sur l’utilisation de nos impôts pour financer les roquettes de nos militaires en Afghanistan. Impossible d’être modéré (modéré sous-entend souvent non-violent) devant un viol dans une ruelle. Être extrémiste n’est pas mal en soi, tout dépend de quel extrême on parle. Et entre un extrémisme réclamant la fin de la Françafrique et un extrémisme demandant l’éviction des personnes ne cadrant pas avec les pseudo-critères de l’identité nationale, il n’y a en commun que cette construction médiatique qu’est le mot extrémisme.
@Sadala alors nous n'avons pas la même analyse des images et de cette "agression".
Penser que la misandrie est normale, c'est comme ce persuader que l'extrême gauche est la défense face à l'extrême droite. C'est de la "paresse intellectuelle" et croire qu'il y a le monde du bien et le monde du mal. Les extrêmes sont de par nature extrémiste et on sait tous à quoi cela conduit.
Les quotas hommes/femmes (compter le public cela veut dire également) c'est extrêmement dangereux et si vous n'y voyez pas de problème c'est que vous rejetez tout un pan de la population et surtout cela veut dire qu'au 1er coup d'œil on décréte si la personne est homme ou femme...
J'ai enseigné le français cette année. En début d'année, je me suis dit "allez, je fais moit-moit auteurs/autrices". Sauf que rien n'est fait pour nous faciliter la tâche. Les outils ne sont pas prévus pour, donc ça demande un travail monumental. Or, avec la fatigue et les contraintes liées au temps dont on dispose pour créer ses cours et ses contenus, j'ai dû lâcher cet objectif.Et oui quand je me rends compte que je ne connais quasi aucune autrice et n'en ai que très rarement étudié en cours je trouve normal qu'on oblige les profs à faire "moit-moit"
Ben nonDe plus les quotas dans la culture ce n'est pas moit moit c'est compter les gens selon leur apparence et non à leur appartenance et exit les personnes trans, non binaire...
Et les quotas comme elle voudrait le faire c'est du vichysme...
@Sadala je ne minimise pas l'homophobie ni ne la discrédite !
Alice coffin ne s'est pas fait agressé, vous voulez que je vous parle d'agression homophobe ? J'en ai eu sur mon lieu de travail, dans la rue, dans un bar, par les amis d'amis...
"pourquoi n'aimez vous pas les hommes ?" était politique, comme Alice coffin a pu le dire sur France bleue (ou France inter), Alice Coffin a fait de son lesbianisme un lesbianisme qui n'est pas privée mais politique.