@haleyo en plus:
-les IPR ( inspecteurs) ont souvent tendance à nous saquer, y compris sur des détails insignifiants, que de nous complimenter ou nous donner des pistes. Je me rappelle d'une: "il ne faut pas faire comme ça." "comment, alors?" "pas comme ça". Les formateurs, c'est souvent pareil aussi. Beaucoup n'ont plus donné cours depuis des décennies.
-pour tester des trucs pédagogiquement, faut de bonnes conditions et des moyens. On a des classes pleines, jusqu'à 30 en collège et 35 en lycée, au point qu'il arrive qu'on pique des chaises et des tables dans la salle à côté. Les élèves ont des besoins variés auxquels il faut s'adapter en direct. Les élèves à besoin particulier ont rarement un.e AESH dispo. On jongle avec tant de choses. En plus, on nous rajoute des tâches, donc moins de temps pour préparer un truc nouveau. Dans les faits, les "innovateurs" sont souvent venus du copinage avec l'IPR ou un formateur, et ils reçoivent des moyens, des classes aux effectifs plus raisonnables et du temps pour préparer en plus.
Pour comparer, on félicitera le collègue qui a préparé un boeuf Wellington en ayant reçu tous les ingrédients et le temps pour le préparer, voire rater et recommencer, alors que le prof qui a reçu un vieux rôti coriace avec moitié moins de temps et qui sert ce qu'il peut aura ni reconnaissance, ni augmentation. En attendant, on gagne 1000 euros de moins que les autres fonctionnaires catégorie A par mois.
-les IPR ( inspecteurs) ont souvent tendance à nous saquer, y compris sur des détails insignifiants, que de nous complimenter ou nous donner des pistes. Je me rappelle d'une: "il ne faut pas faire comme ça." "comment, alors?" "pas comme ça". Les formateurs, c'est souvent pareil aussi. Beaucoup n'ont plus donné cours depuis des décennies.
-pour tester des trucs pédagogiquement, faut de bonnes conditions et des moyens. On a des classes pleines, jusqu'à 30 en collège et 35 en lycée, au point qu'il arrive qu'on pique des chaises et des tables dans la salle à côté. Les élèves ont des besoins variés auxquels il faut s'adapter en direct. Les élèves à besoin particulier ont rarement un.e AESH dispo. On jongle avec tant de choses. En plus, on nous rajoute des tâches, donc moins de temps pour préparer un truc nouveau. Dans les faits, les "innovateurs" sont souvent venus du copinage avec l'IPR ou un formateur, et ils reçoivent des moyens, des classes aux effectifs plus raisonnables et du temps pour préparer en plus.
Pour comparer, on félicitera le collègue qui a préparé un boeuf Wellington en ayant reçu tous les ingrédients et le temps pour le préparer, voire rater et recommencer, alors que le prof qui a reçu un vieux rôti coriace avec moitié moins de temps et qui sert ce qu'il peut aura ni reconnaissance, ni augmentation. En attendant, on gagne 1000 euros de moins que les autres fonctionnaires catégorie A par mois.