@Matilda Verdebois Dsl pour le temps de réponse (je voulais lire la BD avant mais je n'aurais finalement pas le temps, ras sur le sujet pour l'instant du coup).
Je comprends ton avis mais je ne le partage pas dans le sens où, pour moi, ne pas "être attaquable" par ceux qui portent une grande responsabilité dans la crise écologique par leurs politiques et activités est plus une garantie d'inertie qu’une chose positive.
Comme tu le dis, il est très peu apprécié dans les milieux écolo (au passage, citation d'une itw : "Ecologiste ? Ça ne veut rien dire !") en raison notamment de son positionnement sur le nucléaire mais aussi car sa vision globale est jugée très réductrice. Or, pour moi (et ce n'est que mon avis, hein, pas "La Vérité"), sa médiatisation, favorisée par le fait qu'il ne dérange pas les principaux freins, noie les autres discours et les rends inaudible au grand public. Du coup, je le pense plus préjudiciable qu'utile à la vulgarisation du changement climatique car il en présente une vision biaisée, vue via le point de vue de ceux qui en sont responsables et présentant des "solutions" qui servent leurs intérêts (pas forcément compatibles avec ceux du grand public... qui se retrouve alors à adopter un point de vue qui objectivement le dessert).
Je crois par ailleurs que le fait qu'il ne soit "pas inaudible" vient justement de là et pas de son status de polytechnicien. Il y a plein d'exemples (ci-dessous) dans tous les domaines où une même personne est jugée légitime et écoutée lorsqu'elle sert un certain type de discours mais plus du tout dans le cas contraire.
Agriculture : René Dumont a joué un rôle important dans le développement du productivisme agricole en France... avant de complètement virer de bord. Il a été écouté au début de sa carrière… mais ses prises de paroles écologistes ne l’ont clairement pas été alors qu’il les a développées à un moment où il était plus expérimenté.
Economie : Stirlitz – pas franchement un anti-capitaliste (lol) et prix Nobel donc reconnu – a désormais des prises de position très critiques concernant la gestion des crises financières… et n’est plus écouté non plus. Idem les économistes atterrés… sont, par définition, des économistes dont certains avec une belle carrière à leur actif.
Gestion du covid en France : le gouvernement a constitué un comité scientifique, qu’il a lui-même choisi… pour finalement ne plus écouter ses recommandations à la fin.
Je comprends ton avis mais je ne le partage pas dans le sens où, pour moi, ne pas "être attaquable" par ceux qui portent une grande responsabilité dans la crise écologique par leurs politiques et activités est plus une garantie d'inertie qu’une chose positive.
Comme tu le dis, il est très peu apprécié dans les milieux écolo (au passage, citation d'une itw : "Ecologiste ? Ça ne veut rien dire !") en raison notamment de son positionnement sur le nucléaire mais aussi car sa vision globale est jugée très réductrice. Or, pour moi (et ce n'est que mon avis, hein, pas "La Vérité"), sa médiatisation, favorisée par le fait qu'il ne dérange pas les principaux freins, noie les autres discours et les rends inaudible au grand public. Du coup, je le pense plus préjudiciable qu'utile à la vulgarisation du changement climatique car il en présente une vision biaisée, vue via le point de vue de ceux qui en sont responsables et présentant des "solutions" qui servent leurs intérêts (pas forcément compatibles avec ceux du grand public... qui se retrouve alors à adopter un point de vue qui objectivement le dessert).
Je crois par ailleurs que le fait qu'il ne soit "pas inaudible" vient justement de là et pas de son status de polytechnicien. Il y a plein d'exemples (ci-dessous) dans tous les domaines où une même personne est jugée légitime et écoutée lorsqu'elle sert un certain type de discours mais plus du tout dans le cas contraire.
Agriculture : René Dumont a joué un rôle important dans le développement du productivisme agricole en France... avant de complètement virer de bord. Il a été écouté au début de sa carrière… mais ses prises de paroles écologistes ne l’ont clairement pas été alors qu’il les a développées à un moment où il était plus expérimenté.
Economie : Stirlitz – pas franchement un anti-capitaliste (lol) et prix Nobel donc reconnu – a désormais des prises de position très critiques concernant la gestion des crises financières… et n’est plus écouté non plus. Idem les économistes atterrés… sont, par définition, des économistes dont certains avec une belle carrière à leur actif.
Gestion du covid en France : le gouvernement a constitué un comité scientifique, qu’il a lui-même choisi… pour finalement ne plus écouter ses recommandations à la fin.
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