Deutsche G.;3730292 a dit :On peut aller loin comme ça. Si l'un des époux viole l'autre et que la victime ne porte pas plainte et pardonne à l'autre, il n y aura pas de divorce.
Si un enfant attente aux jours de son père et sa mère et que ces derniers lui pardonnent par déclaration écrite, il ne sera pas indigne successoralement, ça ne veut pas dire que l'Etat se fout que les familles se respectent et se tapent dessus.
Et puis même, ce n'est pas parce qu'il n y a pas automaticité du divorce que l'Etat s'en fout, non ? si c'était le cas, pourquoi ne pas avoir abrogé ces articles ? pourquoi inclure ces devoirs dans le contrat qu'est le mariage et aller jusqu'à les répéter devant tout le monde le jour du mariage si l'Etat s'en fout ?
Je crois que tu ne m'as pas compris. (et je me suis peut-être mal exprimée, après 10h de cours sans pause déjeuner, ça peut avoir cet effet là).
Effectivement, l'Etat célèbre encore la fidélité dans le mariage mais je réagissais au propos de Lamina qui disait "Après tout pourquoi ça dérange l'état que je trompe mon mari ? Pourquoi est ce une faute répréhensible par la loi ? Pourquoi puis je obtenir un divorce pour faute pour ça ?" pour préciser tout cela.
Non, ce n'est pas une faute répréhensible pénalement par la loi (il n'y pas de délit, infraction, crime pour adultère) et l'obtention du divorce pour faute dans un cas d'adultère n'a de faute que le nom, déjà l'adultère peut ne pas suffire en lui-même pour l'obtention d'un divorce pour faite, il faut qu'il constitue "une violation grave ou renouvelée des devoirs et obligations du mariage, et rendant intolérable le maintien de la vie commune". De plus, l'époux fautif peut tout de même percevoir une pension compensatoire.