Je me demande...
- Initiateur de la discussion Lemon Juice
- Date de début
Je me demande comment est perçu, si c'est perçu, les moment de discussions où je ne dis pas un mot.
Souvent, quand les sujets deviennent pointus mais que les interlocuteurs sont intéressants, ou que simplement je n'ai rien à dire, à ajouter, etc. baaaaaaah, je ne dis rien. Je regarde tour à tour les personnes qui parlent, je suis intéressée, c'est à dire, je vais sourire si je suis d'accord, froncer les sourcils si quelque chose m'échappe, par exemple, mais je ne vais pas dire un seul mot, à moins que quelqu'un s'arrête et me demande ce que j'en pense.
Je pense que j'ai toujours été comme ça, mais là, ça fait plusieurs fois où j'ai moi-même conscience de mon silence, et même si je n'ai pas envie de parler pour ne rien dire, ça m'embête un peu.
Souvent, quand les sujets deviennent pointus mais que les interlocuteurs sont intéressants, ou que simplement je n'ai rien à dire, à ajouter, etc. baaaaaaah, je ne dis rien. Je regarde tour à tour les personnes qui parlent, je suis intéressée, c'est à dire, je vais sourire si je suis d'accord, froncer les sourcils si quelque chose m'échappe, par exemple, mais je ne vais pas dire un seul mot, à moins que quelqu'un s'arrête et me demande ce que j'en pense.
Je pense que j'ai toujours été comme ça, mais là, ça fait plusieurs fois où j'ai moi-même conscience de mon silence, et même si je n'ai pas envie de parler pour ne rien dire, ça m'embête un peu.
@Titerin Je suis exactement pareille 
(ça t'avance pas beaucoup 
mais c'était pour pas que tu te sentes seule au moins )
(ça t'avance pas beaucoup mais c'était pour pas que tu te sentes seule au moins )
@Titerin @Whats je suis pareille aussi ! (ça vous avance hein ? 
) J'aime bien écouter les gens, donc en général en groupe, j'écoute plus que je ne parle (sauf quand c'est un sujet qui me passionne). Mon copain et mes parents sont souvent un peu dépassés par ça. Mon copain me dit que je pourrais parler plus avec ses amis, sauf que j'écoute mais ben j'ai rien à dire moi 
c'est pas parce que ça ne m'intéresse pas ou que je me trouve trop bien pour eux, c'est juste que je n'ai rien à ajouter de plus 
Du coup je me demande si ça me fait passer pour une grosse snobinarde ou une sorte d'imbécile
) J'aime bien écouter les gens, donc en général en groupe, j'écoute plus que je ne parle (sauf quand c'est un sujet qui me passionne). Mon copain et mes parents sont souvent un peu dépassés par ça. Mon copain me dit que je pourrais parler plus avec ses amis, sauf que j'écoute mais ben j'ai rien à dire moi c'est pas parce que ça ne m'intéresse pas ou que je me trouve trop bien pour eux, c'est juste que je n'ai rien à ajouter de plus Du coup je me demande si ça me fait passer pour une grosse snobinarde ou une sorte d'imbécile
@Titerin @Whats @Furya
La même ici
Généralement je me sens mieux en observatrice qu'en actrice. Je ressens pas du tout le besoin de parler pour combler un silence par exemple, et donc je suis nulle en conversation banale (parler de météo etc), en fait les silences ne me dérangent pas. Sauf qu'il y a toujours un moment où ça me met un peu mal à l'aise, parce que c'est souvent "mal vu" de ne rien avoir à dire alors qu'à la base je suis très bien comme ça moi
La même ici
Généralement je me sens mieux en observatrice qu'en actrice. Je ressens pas du tout le besoin de parler pour combler un silence par exemple, et donc je suis nulle en conversation banale (parler de météo etc), en fait les silences ne me dérangent pas. Sauf qu'il y a toujours un moment où ça me met un peu mal à l'aise, parce que c'est souvent "mal vu" de ne rien avoir à dire alors qu'à la base je suis très bien comme ça moi
Je me demande pourquoi j'aime autant lire la vie des gens. Je passe tellement de temps à lire les histoires des madz, leurs avis (sur JNSP, etc), leurs anecdotes... Je ne sais pas pourquoi j'apprécie autant ça. D'ailleurs je suis convaincue que je suis loin d'être la seule, sinon certains topics du forum, et même Madmoizelle, ne marcheraient sûrement pas aussi bien. 
C'est même quelque chose de très répandu, totalement humain.
Je ne pense pas que ce soit par goût pour la procrastination, ni que ça se limite à de la simple curiosité. Peut-être que je/on recherche inconsciemment à ressentir de l'empathie ? Car c'est possiblement une forme de divertissement ; pas au sens trololol qu'est-ce qu'on se poile
, mais dans la mesure où c'est une façon de s'évader, d'avoir un aperçu fugace d'autres vies que la sienne, d'éprouver certaines émotions... Même si je m'identifie peu à tout ce que je lis, je pense qu'il y a de ça. 
Je me souviens qu'à l'époque où Madmoizelle avait relayé le questionnaire Génération Quoi, j'avais regardé toutes les vidéos où on voyait des jeunes gens témoigner sur les différentes thématiques. Pourtant, ce n'était pas des experts, mais je finissais par avoir envie d'entendre la parole de chacun, et au-delà de leur qualité de jeune entre 16 et trente ans, c'est-à-dire personnellement. Ça paraît très naturel et trivial, et pourtant en y réfléchissant, je trouve que ce n'est pas anodin.
C'est même quelque chose de très répandu, totalement humain.Je ne pense pas que ce soit par goût pour la procrastination, ni que ça se limite à de la simple curiosité. Peut-être que je/on recherche inconsciemment à ressentir de l'empathie ? Car c'est possiblement une forme de divertissement ; pas au sens trololol qu'est-ce qu'on se poile
, mais dans la mesure où c'est une façon de s'évader, d'avoir un aperçu fugace d'autres vies que la sienne, d'éprouver certaines émotions... Même si je m'identifie peu à tout ce que je lis, je pense qu'il y a de ça. Je me souviens qu'à l'époque où Madmoizelle avait relayé le questionnaire Génération Quoi, j'avais regardé toutes les vidéos où on voyait des jeunes gens témoigner sur les différentes thématiques. Pourtant, ce n'était pas des experts, mais je finissais par avoir envie d'entendre la parole de chacun, et au-delà de leur qualité de jeune entre 16 et trente ans, c'est-à-dire personnellement. Ça paraît très naturel et trivial, et pourtant en y réfléchissant, je trouve que ce n'est pas anodin.
M
Membre supprimé 98058
Guest
Je me demande la différence qu'il y a entre un hipster et un bobo ? Pour moi ces mots n'ont pas vraiment de sens et sont quand même utilisés de manière péjorative..
@Heart Skipped A Beat : bobo je le vois plus comme l'ancienne génération (l'archétype des parents profs soixante-huitards qui se sont "rangés" en essayant de continuer à se donner un genre), et hipster un peu la même chose mais version jeune finalement non (et plus axés sur le look que leurs aînés, peut-être plus supeficiels et consommant plus)?
Le côté péjoratif découle directement du cliché (démagogie, hypocrisie - "je suis écolo mais roule en 4x4", et imprégné de classisme en prétendant le contraire, bien portant mais se plaignant tout de même).
Evidement je ne suis PAS DU TOUT d'accord avec ces clichés/définitions, je ne sais pas si je réponds à ta question en fait. J'avoue utiliser parfois ces mots pour me moquer de moi même, ou d'amis proches. Quand je vais faire mes courses à Bioocop en pantalon en chanvre, j'ai peur de coller au cliché "petite bourgeoise qui se la joue cool alors que la vie est dure pour la France d'en bas, et qu'il faut arrêter de rigoler et de faire des choses futiles genre bouffer pour 50€ de tofu et faire des pilates". Je contre le sort et je me remets dans mon cadre "enfant d'ouvriers" en utilisant les mots bobo/hipster pour parler de moi, c'est une façon de dire "je ne suis pas totalement déconnectée de la réalité pourrie et je sais que le monde est rude". Un concentré de pessimissme planqué sous une fausse ironie, afin de se protéger d'un éventuel jugement de la part des autres. Ce sont de pures constructions sociales, le fait de peiner à se détacher de ces idées reçues + la peur d'être rejetée par "les miens".
Dans mon entourage être utopiste est souvent assez mal vu, comme si c'était réservé à une classe privilégiée de la population (bien nourrie, bien portante, en sécurité, avec un certain bagage culturel - le dénominateur commun bobo / hipster: un certain niveau de vie - du fric
). En soi, cette théorie n'est pas déconnante je pense. Ca fait mal de se dire que certains ont le temps de se triturer le cerveau à imaginer un monde meilleur, quand on peine à se nourrir, se loger, rester intégré.
Bien sûr ce n'est que ma théorie, c'est ce que j'ai pu ressentir par le passé, et voir dans mon entourage
. C'est peut-être une piste pour expliquer l'utilisation péjorative de ces mots? Dans tous les cas, je reste une bobo / rêveuse / hippie / whatever they want !
(Merci de ne pas me citer)
Le côté péjoratif découle directement du cliché (démagogie, hypocrisie - "je suis écolo mais roule en 4x4", et imprégné de classisme en prétendant le contraire, bien portant mais se plaignant tout de même).
Evidement je ne suis PAS DU TOUT d'accord avec ces clichés/définitions, je ne sais pas si je réponds à ta question en fait
. J'avoue utiliser parfois ces mots pour me moquer de moi même, ou d'amis proches. Quand je vais faire mes courses à Bioocop en pantalon en chanvre, j'ai peur de coller au cliché "petite bourgeoise qui se la joue cool alors que la vie est dure pour la France d'en bas, et qu'il faut arrêter de rigoler et de faire des choses futiles genre bouffer pour 50€ de tofu et faire des pilates". Je contre le sort et je me remets dans mon cadre "enfant d'ouvriers" en utilisant les mots bobo/hipster pour parler de moi, c'est une façon de dire "je ne suis pas totalement déconnectée de la réalité pourrie et je sais que le monde est rude". Un concentré de pessimissme planqué sous une fausse ironie, afin de se protéger d'un éventuel jugement de la part des autres. Ce sont de pures constructions sociales, le fait de peiner à se détacher de ces idées reçues + la peur d'être rejetée par "les miens".Dans mon entourage être utopiste est souvent assez mal vu, comme si c'était réservé à une classe privilégiée de la population (bien nourrie, bien portante, en sécurité, avec un certain bagage culturel - le dénominateur commun bobo / hipster: un certain niveau de vie - du fric
). En soi, cette théorie n'est pas déconnante je pense. Ca fait mal de se dire que certains ont le temps de se triturer le cerveau à imaginer un monde meilleur, quand on peine à se nourrir, se loger, rester intégré.Bien sûr ce n'est que ma théorie, c'est ce que j'ai pu ressentir par le passé, et voir dans mon entourage
. C'est peut-être une piste pour expliquer l'utilisation péjorative de ces mots? Dans tous les cas, je reste une bobo / rêveuse / hippie / whatever they want !(Merci de ne pas me citer
)
@Bronjohn : c'est marrant parce que je me fais les mêmes remarques que toi depuis quelques jours. Je pense qu'il y a un côté où, moi en tout cas, j'aime profondément me déverser quelques instants dans la vie de quelqu'un d'autre. Même si c'est pas pareil, c'est un mécanisme comparable à celui qui consiste à lire de la fiction, ça me permet d'élargir les perspectives, d'avoir l'impression d'avoir plusieurs vies... (je vais bien dans ma tête hein, même si le coup du verre d'eau ça me le fait aussi comme à @Chunk 
).
-
@Heart Skipped A Beat @Endless : je suis d'accord qu'il y a un côté générationnel, mais qui ne suffit pas à distinguer les deux. Par exemple, je suis je pense, si je regarde la vérité en face, un peu bobo, alors que hipster pas du tout.
Pour ça, je pense qu'il faut revenir à la sacro-sainte étymologie.
Bobo = bourgeois bohème => celui ou celle qui, avec les moyens d'un bourgeois, adopte un mode de vie plus bohème, imite certaines des habitudes des plus modestes... mais en n'en gardant que les avantages. Et c'est très différent de le faire par choix. Aller au taf en vélo parce que c'est écolol (écolo et fun
), c'est pas pareil que d'aller au taf en vieux vélo rouillé qui n'a plus de frein sur des dizaines de kilomètres parce que jamais tu pourras te payer de voiture ou d'essence et que t'es pas desservi par les transports en commun.
Hipster = superlatif de hype => ce qui crée la mode, chic et avant-gardiste, à la pointe. Alors qu'on peut être bobo et absolument ringard (même si dans les faits c'est rare car les bobos s'inscrivent dans une élite culturelle qui a ses modes etc), on ne peut pas être hipster sans s'inscrire dans un rapport très intime à la mode. Du coup, oui, si le vélo est hype, le hipster va rouler en vélo ; mais si demain c'est le segway, le hipster roulera en segway. Je pense du coup que la notion de hipster (si elle reste ! car pour l'instant, ironiquement, la culture hipster se mainstreamise) est beaucoup plus fluctuante dans ses manifestations que celle de bobo.
Du coup personnellement, quand je pense bobo, je pense écologie, appartement d'artiste dans la capitale etc (= mode de vie) ; alors que quand je pense hipster, je pense concert de tel artiste, telles lunettes, tel pull... (= des trucs plus fluctuants).
Mais @Endless pour toi, le bobo roule ou peut rouler en 4x4 ?
).-
@Heart Skipped A Beat @Endless : je suis d'accord qu'il y a un côté générationnel, mais qui ne suffit pas à distinguer les deux. Par exemple, je suis je pense, si je regarde la vérité en face, un peu bobo, alors que hipster pas du tout.
Pour ça, je pense qu'il faut revenir à la sacro-sainte étymologie
.Bobo = bourgeois bohème => celui ou celle qui, avec les moyens d'un bourgeois, adopte un mode de vie plus bohème, imite certaines des habitudes des plus modestes... mais en n'en gardant que les avantages. Et c'est très différent de le faire par choix. Aller au taf en vélo parce que c'est écolol (écolo et fun
), c'est pas pareil que d'aller au taf en vieux vélo rouillé qui n'a plus de frein sur des dizaines de kilomètres parce que jamais tu pourras te payer de voiture ou d'essence et que t'es pas desservi par les transports en commun.Hipster = superlatif de hype => ce qui crée la mode, chic et avant-gardiste, à la pointe. Alors qu'on peut être bobo et absolument ringard (même si dans les faits c'est rare car les bobos s'inscrivent dans une élite culturelle qui a ses modes etc), on ne peut pas être hipster sans s'inscrire dans un rapport très intime à la mode. Du coup, oui, si le vélo est hype, le hipster va rouler en vélo ; mais si demain c'est le segway, le hipster roulera en segway. Je pense du coup que la notion de hipster (si elle reste ! car pour l'instant, ironiquement, la culture hipster se mainstreamise) est beaucoup plus fluctuante dans ses manifestations que celle de bobo.
Du coup personnellement, quand je pense bobo, je pense écologie, appartement d'artiste dans la capitale etc (= mode de vie) ; alors que quand je pense hipster, je pense concert de tel artiste, telles lunettes, tel pull... (= des trucs plus fluctuants).
Mais @Endless pour toi, le bobo roule ou peut rouler en 4x4
?
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