@RainyMood Quand je vois le comportement des gens, que ce soit au volant ou ailleurs, je me dis que certains ont été bercés trop près du mur 
Je me demande...
- Initiateur de la discussion Lemon Juice
- Date de début
@GrosHibou Pour être honnête je l'aurais aussi assez mal pris à sa place que tu considères le chien comme un con et un abruti parce qu'un animal, qui n'a aucune idée du concept même de marche arrière, se fout derrière toi quand tu vas reculer.
@GrosHibou Je pense aussi qu'en étant à une certaine distance, elle a pu vraiment mal comprendre ce que tu disais et vraiment penser que tu l'insultais à cause de son chien, d'autant plus si tu ne l'apprécie pas. Moi aussi je l'aurai mal pris à sa place si j'avais entendu que tu me traitais de conne (même si ça n'était finalement pas le cas)
@RainyMood Il faut malheureusement admettre qu'on ne pourra pas sauver tout le monde 
Je ne l'apprécie pas mais je lui dis bonjour quand même, nos échanges se limitent à ça, j'irai pas l'insulter gratuitement si elle m'a rien fait. L'interjection "ce con de chien" était vraiment sur le coup de "j'ai pas envie de l'écraser" parce que son chien ne m'a rien fait non plus... Et je vais pas écraser un animal, je me le pardonnerai pas (j'ai déjà fini dans un mur pour éviter une belette). Et je pense qu'avant de sauter à la gorge des gens parce qu'au final on a mal entendu, on peut discuter calmement...
Je ne l'apprécie pas mais je lui dis bonjour quand même, nos échanges se limitent à ça, j'irai pas l'insulter gratuitement si elle m'a rien fait. L'interjection "ce con de chien" était vraiment sur le coup de "j'ai pas envie de l'écraser" parce que son chien ne m'a rien fait non plus... Et je vais pas écraser un animal, je me le pardonnerai pas (j'ai déjà fini dans un mur pour éviter une belette
). Et je pense qu'avant de sauter à la gorge des gens parce qu'au final on a mal entendu, on peut discuter calmement...
Quelqu'un peut m'expliquer cette histoire
je n'y comprends rien... Je comprends pas le problème, ni d'où il est parti, et je vois ça partout, ça me fait peine pour ces enfants...
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@Kyoto En gros ça fait beaucoup de bruit pour pas grand chose. Les actuel·les 6e sont né·es en 2010, c'est un gros marqueur qui perturbe un peu tout le monde (genre moi j'ai aucun souci avec les personnes nées en 1999 mais le cap du 2000 pique toujours un peu et ça me fait bizarre de me dire qu'une personne qui est née en 2000 fête cette année ses 21 ans)
Je n'ai rien constaté de ce type dans mon collège en dehors de trucs habituels mais pas méchants : mes élèves parlent beaucoup en année genre "Moi je préfère trainer avec les 06, les 07 c'est vraiment trop des gamins t'as vu" ou "Bidule c'est vraiment le plus beau des 08" et du coup "Haaaan c'est des 2010 c'est trop bizarre"
Mais voilà. On peut pas shamer toute une génération sur le seul postulat de son année de naissance.
Je n'ai rien constaté de ce type dans mon collège en dehors de trucs habituels mais pas méchants : mes élèves parlent beaucoup en année genre "Moi je préfère trainer avec les 06, les 07 c'est vraiment trop des gamins t'as vu" ou "Bidule c'est vraiment le plus beau des 08" et du coup "Haaaan c'est des 2010 c'est trop bizarre"
Mais voilà. On peut pas shamer toute une génération sur le seul postulat de son année de naissance.
@Kyoto J'avoue que ne fréquentant que peu des ados je ne comprends pas non plus.
Déjà ces histoires de dates. J'étais déjà à l'université (enfin j'y rentrais) quand les 2000 ont atteint l'école secondaire et j'ai pas l'impression qu'on avait un truc avec les années de naissance dans les années de 2000 à 2010.
Je sais juste qu'il y a un bon gros fossé entre les gens nés dans les années 80-Début 90 et ceux nés fin 90 début 2000 (pour des raisons évidentes de technologies COMPLETEMENT différentes, notamment des réseaux sociaux. Ca a un gros impact sur les relations aux autres, je pense. Sans vouloir passer pour une vieille conne: les deux ont leur avantages et leurs inconvénients). Fossé que je ressens quand même pas mal (j'ai un cousin qui est né en 2003 et un cousin né en 1980, baaaaaaah j'ai eu une jeunesse plus proche de celle mon cousin de 40 que de mon cousin de 17 ans)
Déjà ces histoires de dates. J'étais déjà à l'université (enfin j'y rentrais) quand les 2000 ont atteint l'école secondaire et j'ai pas l'impression qu'on avait un truc avec les années de naissance dans les années de 2000 à 2010.
Je sais juste qu'il y a un bon gros fossé entre les gens nés dans les années 80-Début 90 et ceux nés fin 90 début 2000 (pour des raisons évidentes de technologies COMPLETEMENT différentes, notamment des réseaux sociaux. Ca a un gros impact sur les relations aux autres, je pense. Sans vouloir passer pour une vieille conne: les deux ont leur avantages et leurs inconvénients). Fossé que je ressens quand même pas mal (j'ai un cousin qui est né en 2003 et un cousin né en 1980, baaaaaaah j'ai eu une jeunesse plus proche de celle mon cousin de 40 que de mon cousin de 17 ans)
Ah oui... Étant née au tout début des années 90, tout ça me dépasse 
Je ressens moi aussi un précipice entre moi et les personnes nées à la fin des années 90 et plus tard, on n'a pas du tout le même rapport à la vie, les filles que je connais et qui ont dans les 22-23 ans sont sans arrêt sur les réseaux sociaux, tellement dans la dictature du paraître...
Mais là ce truc de l'année de naissance, j'avoue que je l'ignorais totalement.
De mon temps
on se faisait harceler sur notre physique, notre tête, nos vêtements, nos chaussures, notre cartable, la façon dont on parlait, les gens qu'on fréquentait... Mais l'année de naissance heureusement j'y ai échappé... Plus ça avance et moins je comprends ce monde 
Je ressens moi aussi un précipice entre moi et les personnes nées à la fin des années 90 et plus tard, on n'a pas du tout le même rapport à la vie, les filles que je connais et qui ont dans les 22-23 ans sont sans arrêt sur les réseaux sociaux, tellement dans la dictature du paraître...Mais là ce truc de l'année de naissance, j'avoue que je l'ignorais totalement.
De mon temps
on se faisait harceler sur notre physique, notre tête, nos vêtements, nos chaussures, notre cartable, la façon dont on parlait, les gens qu'on fréquentait... Mais l'année de naissance heureusement j'y ai échappé... Plus ça avance et moins je comprends ce monde
@Kyoto Hm oui et non. On passe un cap et dans notre tête ça fait bizarre (perso je crois que je me suis arrêtée quelque part en 2013, j'ai pas grandi depuis donc dans ma tête un bébé de 2010 à 3 ans, pas 11)
Et bon... les lieux communs sur les millenial·es. Quand moi j'étais au collège les vêtements et les marques c'était tellement important. Y a quelques années j'ai retrouvé un devoir de math de 6e dans lequel j'avais réussi à noter DDP, Poivre Blanc et encore d'autres marques, ça m'a fait mal de relire ça et je ne savais même pas d'où ça sortait parce que je n'ai pas l'impression d'en avoir tant porté car je ne portais quasi pas de vêtements neufs. L'apparence était si importante, il fallait ressembler aux autres mais ne surtout pas sortir du moule, j'étais complexée par ma poitrine, mes poils etc.
Aujourd'hui dans mon collège y a à peu près n'importe qui qui peut se ramener du jour au lendemain avec des mèches ou les cheveux entièrement colorés en rouge ou bleu, y compris chez les garçons dont plusieurs portent ponctuellement du vernis à ongle. Chez les meufs le diktat du poil a pris un sacré coup et globalement je les trouve tellement + matures que moi à leur âge.
Et oui iels sont obnubilé·es par les RS et sont incapables de lâcher leur portable mais.... je me souviens qu'en fin de collège je passais toutes mes soirées connectée sur MSN à avoir des conversations vides et à envoyer des wizz. Si on était pas accro aux portables c'est parce que la plupart n'en avaient pas (aah les cartes téléphoniques à 50 unités) et celleux qui en avaient jouaient à snake et avait littéralement zéro forfait, si t'avais droit à 2min d'appel et 6 SMS c'était la folie.
Et bon... les lieux communs sur les millenial·es. Quand moi j'étais au collège les vêtements et les marques c'était tellement important. Y a quelques années j'ai retrouvé un devoir de math de 6e dans lequel j'avais réussi à noter DDP, Poivre Blanc et encore d'autres marques, ça m'a fait mal de relire ça et je ne savais même pas d'où ça sortait parce que je n'ai pas l'impression d'en avoir tant porté car je ne portais quasi pas de vêtements neufs. L'apparence était si importante, il fallait ressembler aux autres mais ne surtout pas sortir du moule, j'étais complexée par ma poitrine, mes poils etc.
Aujourd'hui dans mon collège y a à peu près n'importe qui qui peut se ramener du jour au lendemain avec des mèches ou les cheveux entièrement colorés en rouge ou bleu, y compris chez les garçons dont plusieurs portent ponctuellement du vernis à ongle. Chez les meufs le diktat du poil a pris un sacré coup et globalement je les trouve tellement + matures que moi à leur âge.
Et oui iels sont obnubilé·es par les RS et sont incapables de lâcher leur portable mais.... je me souviens qu'en fin de collège je passais toutes mes soirées connectée sur MSN à avoir des conversations vides et à envoyer des wizz. Si on était pas accro aux portables c'est parce que la plupart n'en avaient pas (aah les cartes téléphoniques à 50 unités) et celleux qui en avaient jouaient à snake et avait littéralement zéro forfait, si t'avais droit à 2min d'appel et 6 SMS c'était la folie.
Pour abonder dans le sens de @Aesma, je suis de la génération Y (au lycée dans les années 2003/2006) et nous on décorait nos affaires avec des logos de marques de fringues sans capter que ça n'envoyait aucun autre message que de la promotion gratuite et de la distinction sociale 
Je trouve aussi que la génération Z est beaucoup plus politisée que la nôtre. Par exemple je regardais Skins récemment, (les premières saisons datent de 2006/2007 et sont bien dans l'air de leur temps), et je me suis fait la remarque que comparé à maintenant, les personnages étaient tous assez nombrilistes. Certains affrontent des problématiques très graves, mais aucun membre du groupe ne s'engage pour une cause quelconque. Ca reste centré sur leur univers, (les parents, l'école et les imbroglios sentimentalo-sexuels). Y'a pas vraiment de préoccupation pour ce qui se passe dans le reste de la société.
Après, entre amis on parlait politique, on commentait les élections, on avait un point de vue, mais on n'intervenait pas dans le débat à l'échelle de la société, là où les jeunes générations actuelles se sont emparées de sujets comme le réchauffement climatique, l'état de la planète, les questions de genre, le racisme, etc. et montrent une conscience générationnelle que nous on n'avait pas.
Je nuancerai quand même en ajoutant que cette génération elle s'engage politiquement pour le meilleur, mais aussi pour le pire. Quand on parle de l'engagement de la génération Z on pense spontanément à Greta Thunberg, au mouvement Woke, etc. Mais il y a aussi le pendant reac' de ça avec les mascu et les incels fans de Zemmour sur JVC. Ce qui contraste avec les Y aussi, c'est que de notre temps ( ) il était impossible de se déclarer ouvertement pro-Le Pen. Faire ça, c'était se couvrir de honte et se faire étiqueter raciste antisémite, homophobe et facho. Les idées d'extrême-droite étaient encore bien identifiées comme telles, alors que maintenant je suis assez choquée d'entendre des lycéens dire que Marine Le Pen elle raconte peut-être pas que des conneries 
Il y a une décomplexion autour de ça qui n'existait pas encore au début des années 2000.
Je trouve aussi que la génération Z est beaucoup plus politisée que la nôtre. Par exemple je regardais Skins récemment, (les premières saisons datent de 2006/2007 et sont bien dans l'air de leur temps), et je me suis fait la remarque que comparé à maintenant, les personnages étaient tous assez nombrilistes. Certains affrontent des problématiques très graves, mais aucun membre du groupe ne s'engage pour une cause quelconque. Ca reste centré sur leur univers, (les parents, l'école et les imbroglios sentimentalo-sexuels). Y'a pas vraiment de préoccupation pour ce qui se passe dans le reste de la société.
Après, entre amis on parlait politique, on commentait les élections, on avait un point de vue, mais on n'intervenait pas dans le débat à l'échelle de la société, là où les jeunes générations actuelles se sont emparées de sujets comme le réchauffement climatique, l'état de la planète, les questions de genre, le racisme, etc. et montrent une conscience générationnelle que nous on n'avait pas.
Je nuancerai quand même en ajoutant que cette génération elle s'engage politiquement pour le meilleur, mais aussi pour le pire. Quand on parle de l'engagement de la génération Z on pense spontanément à Greta Thunberg, au mouvement Woke, etc. Mais il y a aussi le pendant reac' de ça avec les mascu et les incels fans de Zemmour sur JVC. Ce qui contraste avec les Y aussi, c'est que de notre temps (
) il était impossible de se déclarer ouvertement pro-Le Pen. Faire ça, c'était se couvrir de honte et se faire étiqueter raciste antisémite, homophobe et facho. Les idées d'extrême-droite étaient encore bien identifiées comme telles, alors que maintenant je suis assez choquée d'entendre des lycéens dire que Marine Le Pen elle raconte peut-être pas que des conneries Il y a une décomplexion autour de ça qui n'existait pas encore au début des années 2000.
M
Membre supprimé 359013
Guest
Je ne sais pas si c'est toujours d'actualité parce que je n'ai pas d'ados dans mon entourage proche (j'ai deux cousins éloignés qui ont 17 et 15 ans, et quand on les voit ils restent sur leur smartphone et le seul bruit qui sort de leur bouche c'est "mouais"... mais après tout, j'étais peut-être pareille à leur âge qui sait) , mais quand j'étais au collège, je me faisais régulièrement emmerder à cause de mes fringues qui n'avaient aucune marque. Pour le sport, j'étais quasiment la seule à ne pas avoir de survet Adidas, Nike, Puma, Reebook ou je sais pas quoi, et mes charmants petits camarades avaient décrété que je fais mon sport "en pyjama". "Ah ça y est, elle est encore en pyjama ptdr va te cacher tu ressembles à rien"... Joies de l'adolescence...
Moi aussi, malheureusement d'un certain côté, j'étais tous les soirs sur msn... c'est là que je voyais les pseudos de mes "supers copines de classe trop amies pour la vie bestahh kikou lol" , qui n'avaient de cesse de mettre mon prénom à côté d'émoticones du style :
... Ah oui, c'était le début du cyberharcèlement mais sur msn, heureusement Facebook n'existait pas encore... Je vous parle d'un temps que les moins de 20 ans etc...
Moi aussi, malheureusement d'un certain côté, j'étais tous les soirs sur msn... c'est là que je voyais les pseudos de mes "supers copines de classe trop amies pour la vie bestahh kikou lol" , qui n'avaient de cesse de mettre mon prénom à côté d'émoticones du style :
... Ah oui, c'était le début du cyberharcèlement mais sur msn, heureusement Facebook n'existait pas encore... Je vous parle d'un temps que les moins de 20 ans etc...
@Acathe
Les réseaux sociaux ça a aussi ouverts sur le monde par d'autres biais. Nous on suivait les actus via le JT de TF1 voire les Guignols de l'info quant elleux voient en live sur insta les violences policières et les manifestations BLM.
Ah oui. Et sur les RS. Rappelons nous des skyblogs.
EDIT : Les ados de maintenant valent pas forcément mieux que nous à leur âge mais on était certainement pas mieux qu'elleux. J'avoue que j'ai vraiment du mal avec les discours "Ohlala les jeunes d'aujourd'hui"
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Ah oui. Et sur les RS. Rappelons nous des skyblogs.
EDIT : Les ados de maintenant valent pas forcément mieux que nous à leur âge mais on était certainement pas mieux qu'elleux. J'avoue que j'ai vraiment du mal avec les discours "Ohlala les jeunes d'aujourd'hui"
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