@MorganeGirly, il faut différencier deux diagnostics : 1. médical, 2. psychologique.
Pour le premier : « le psychiatre est le seul professionnel de santé mentale habilité à poser les diagnostics médicaux (dépression, trouble panique, trouble de personnalité,
etc.). Les autres professionnels évoluant dans le milieu de la santé mentale (psychologue, psychothérapeute,
etc.), n’étant pas médecins, n’ont pas le droit légal de poser un diagnostic médical, ce qui constituerait un exercice illégal de la médecine. (
Article L4161-1 du code de Santé Publique). »
Source.
Pour le deuxième, cela concerne les psychothérapeutes au sens large. Le titre de psychothérapeute est protégé. Seuls les médecins, les psychologues et les psychanalystes peuvent user de ce titre et donc poser un diagnostic psychologique. Si cette amie d’une amie ne suit pas des études de psychologie, il se peut qu’elle se destine à être psychopraticienne, titre libre, sans condition de diplôme. Et dans ce cas : attention.
Il n’est pas possible de poser un diagnostic sans avoir rencontré la personne concernée en entretiens individuels. Donc les diagnostics sauvages demandés par sa formation =
red flag. Et quand on respecte un minimum le code de déontologie des psychothérapeutes (il existe), on ne reçoit pas en entretien une personne proche, ami·e, famille, voisin·e… Alors certes elle n’est pas encore diplômée et je m’en fiche un peu qu’elle se prenne au jeu, mais le contenu de sa formation est inquiétant.