@Lylia-B Ta sensibilité me parle beaucoup. J'ai le sentiment que tu cherches à te rendre utile, à te dire que grâce à toi, telle ou telle personne se sent mieux, que tu ne l'as pas laissée tomber.
Ce que j'essaye de dire, c'est que quand une dynamique s'est mise en place dans une relation quelle qu'elle soit, il est souvent très difficile de la renverser. Bien sûr le mieux c'est tjr soit d'établir des limites claires dès le début de la relation, soit de réussir à avoir une discussion constructive avec les personnes impliquées dans la relation qui te fait souffrir. Je dis ça : je n'ai jamais réussi à le faire
Finalement, ce qui compte, c'est de réussir à comprendre ce que ça t'apporte à toi, d'être celle qui a une oreille attentive, qui soutient, qui est présente : est-ce que ça vient combler un manque de confiance en toi ? Un besoin de te rendre utile ? Masquer un mal-être intérieur que tu n'as pas la force de regarder en face ? Je crois que ça peut vraiment aider à se détacher de cette implication à outrance dans les émotions et les difficultés des autres, car on peut trouver d'autres moyens de combler ces besoins.
Et ça ne signifie pas pour autant devenir quelqu'un de totalement insensible à autrui bien sûr ! Mais peut-être de mieux ajuster son investissement, en fonction de la personne et de sa propre situation.
En tout cas je te souhaite bon courage dans tes réflexions, je suis sûre que tu trouveras un terme un équilibre qui te conviendra mieux
Ce paragraphe-là tout particulièrement me touche. En fait spontanément, je me suis dit "ah, ben voilà, ce sont des personnes égoïstes qui ne faisaient que t'utiliser pour se sentir mieux et qui n'en ont rien à faire de toi". Mais je crois qu'il y a un deuxième cas de figure, beaucoup plus délicat à gérer : c'est celui des personnes égoïstes mais de bonne foi.Parce que je réalise que j'ai perdu des amitiés qui ont capoté notamment parce que le jour où je me rencentrais sur moi, on m'accusait de ne plus être une bonne amie, de ne plus être présente pour eux quand ils allaient mal, et je trouvais ça terriblement injuste, parce que j'avais l'impression de tout donner et que le jour où juste j'avais envie de me faire passer en 1er, je n'avais pas ce droit-là.
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Finalement, ce qui compte, c'est de réussir à comprendre ce que ça t'apporte à toi, d'être celle qui a une oreille attentive, qui soutient, qui est présente : est-ce que ça vient combler un manque de confiance en toi ? Un besoin de te rendre utile ? Masquer un mal-être intérieur que tu n'as pas la force de regarder en face ? Je crois que ça peut vraiment aider à se détacher de cette implication à outrance dans les émotions et les difficultés des autres, car on peut trouver d'autres moyens de combler ces besoins.
Et ça ne signifie pas pour autant devenir quelqu'un de totalement insensible à autrui bien sûr ! Mais peut-être de mieux ajuster son investissement, en fonction de la personne et de sa propre situation.
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En tout cas je te souhaite bon courage dans tes réflexions, je suis sûre que tu trouveras un terme un équilibre qui te conviendra mieux