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Je m'en veux de penser ça mais...
- Initiateur de la discussion Ipsie
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C’est fou ce sujet sur les hommes médiocres ! Il apparaît à 2 reprises en ce moment sur le forum !
Mes amies et moi on y a été confrontés et c’est vrai que c’est un sujet récurrent entre nous.
Vous m’avez chauffées en en reparlant et je viens de commencer à écrire un livre la dessus
Mes amies et moi on y a été confrontés et c’est vrai que c’est un sujet récurrent entre nous.
Vous m’avez chauffées en en reparlant et je viens de commencer à écrire un livre la dessus
Double post !
J’ai commencé quelques chapitres et j’en suis au chapitre sur Tinder
c’est joyeux, j’ai plus qu’à me laisser pousser les poils sous les bras pour avoir la panoplie féministe enragée !
J’ai commencé quelques chapitres et j’en suis au chapitre sur Tinder
c’est joyeux, j’ai plus qu’à me laisser pousser les poils sous les bras pour avoir la panoplie féministe enragée !Jmevdpç mais pour moi la banalisation et la libération de la parole concernant la santé mentale sont à double tranchant.
J'ai de plus en plus de mal avec l'effet barnum/les autodiagnostics (et je poste ça après avoir vu plusieurs fois sur divers posts des gens qui pensaient être x ou y chose [que ce soit autiste, hpi, souffrant d'une maladie mentale, d'un trouble, ou quoique ce soit d'autre]).
Je dis que je m'en veux parce que je suis pleinement consciente que pour plein de raisons, c'est parfois très dur d'obtenir un diagnostic (j'ai moi-même eu du mal à être diagnostiquée et mon chemin n'est pas encore fini), mais j'ai le sentiment que ça discrédite les gens qui vivent vraiment ces choses au quotidien.
Y'a énormément de gens qui sont très angoissés (et je nie pas les difficultés que ça occasionne, hein) sans pour autant souffrir d'un vrai trouble anxieux (qui est un vrai trouble handicapant), ou qui disent direct "je fais des crises d'angoisses" sans réellement se renseigner sur ce qu'est une crise d'angoisse.
Encore à l'instant, j'avoue avoir bloqué des gens sur le forum parce que lire des trucs type "je suis introvertie alors peut-être que je suis neuroatypique", ou idem avec la dépression/la bipolarité/mille autres choses, bah ça me blesse, ça m'agace.
J'ai tendance à être l'inverse de tout ça, à minimiser ce que j'ai, et c'est (entre autres) à cause de gens qui font ça, et participent donc à une banalisation de certains troubles/maladies/handicaps/autres, que j'ai mis des années à consulter, parce que j'avais peur qu'on me croie pas, qu'on me dise "oh, c'est l'effet barnum", "oui, enfin tout le monde pense qu'il est [insérer un trouble] aujourd'hui".
Mais je sais pertinemment que c'est pas écrit sur le front des gens, et moi-même, qui suis (entre autres) autiste, bah c'est pas écrit sur mon front non plus et je souffrirais à mort qu'on remette mon diagnostic en doute.
Sans rentrer dans les détails, j'avais eu un autre diagnostic avant celui-là (qui est une maladie mentale), et après mon diagnostic de tsa, qui est sûr et certain, l'autre diagnostic a été remis sur le tapis par mes psychiatres et il est presque certain qu'en plus de l'autisme et les comorbidités qui y sont liées, je sois atteinte de la maladie en question (je dis "atteinte" car contrairement à l'autisme, qui n'est pas une maladie, l'autre l'est).
Et c'est paradoxal parce que d'un côté, j'ai peur d'aller au bout du diagnostic/d'en parler par peur qu'on ne me croie pas, justement parce qu'aujourd'hui, et surtout depuis la pandémie, beaucoup de gens pensent avoir telle maladie quand c'est pas le cas, de l'autre côté, j'aimerais pas qu'on remette mes diagnostics en question et que je suis consciente que c'est ce que je fais chez d'autres gens.
Après je sais que c'est pas dans ma tête, l'effet barnum existe bien et il existe vraiment des gens qui confondent beaucoup de choses avec des maladies qu'ils n'ont pas.
Je n'aimerais pas qu'on remette ce que je vis en question donc je m'applique au mieux à faire de même, et je suis consciente que par exemple, la pandémie a occasionné chez plein de gens de l'anxiété, un état dépressif, etc...
Mais parfois, sur les forums, ou sur instagram, c'est à se demander si 100% de la population n'est pas autiste/hpi/dépressive/bipolaire/schizophrène...
J'ai de plus en plus de mal avec l'effet barnum/les autodiagnostics (et je poste ça après avoir vu plusieurs fois sur divers posts des gens qui pensaient être x ou y chose [que ce soit autiste, hpi, souffrant d'une maladie mentale, d'un trouble, ou quoique ce soit d'autre]).
Je dis que je m'en veux parce que je suis pleinement consciente que pour plein de raisons, c'est parfois très dur d'obtenir un diagnostic (j'ai moi-même eu du mal à être diagnostiquée et mon chemin n'est pas encore fini), mais j'ai le sentiment que ça discrédite les gens qui vivent vraiment ces choses au quotidien.
Y'a énormément de gens qui sont très angoissés (et je nie pas les difficultés que ça occasionne, hein) sans pour autant souffrir d'un vrai trouble anxieux (qui est un vrai trouble handicapant), ou qui disent direct "je fais des crises d'angoisses" sans réellement se renseigner sur ce qu'est une crise d'angoisse.
Encore à l'instant, j'avoue avoir bloqué des gens sur le forum parce que lire des trucs type "je suis introvertie alors peut-être que je suis neuroatypique", ou idem avec la dépression/la bipolarité/mille autres choses, bah ça me blesse, ça m'agace.
J'ai tendance à être l'inverse de tout ça, à minimiser ce que j'ai, et c'est (entre autres) à cause de gens qui font ça, et participent donc à une banalisation de certains troubles/maladies/handicaps/autres, que j'ai mis des années à consulter, parce que j'avais peur qu'on me croie pas, qu'on me dise "oh, c'est l'effet barnum", "oui, enfin tout le monde pense qu'il est [insérer un trouble] aujourd'hui".
Mais je sais pertinemment que c'est pas écrit sur le front des gens, et moi-même, qui suis (entre autres) autiste, bah c'est pas écrit sur mon front non plus et je souffrirais à mort qu'on remette mon diagnostic en doute.
Sans rentrer dans les détails, j'avais eu un autre diagnostic avant celui-là (qui est une maladie mentale), et après mon diagnostic de tsa, qui est sûr et certain, l'autre diagnostic a été remis sur le tapis par mes psychiatres et il est presque certain qu'en plus de l'autisme et les comorbidités qui y sont liées, je sois atteinte de la maladie en question (je dis "atteinte" car contrairement à l'autisme, qui n'est pas une maladie, l'autre l'est).
Et c'est paradoxal parce que d'un côté, j'ai peur d'aller au bout du diagnostic/d'en parler par peur qu'on ne me croie pas, justement parce qu'aujourd'hui, et surtout depuis la pandémie, beaucoup de gens pensent avoir telle maladie quand c'est pas le cas, de l'autre côté, j'aimerais pas qu'on remette mes diagnostics en question et que je suis consciente que c'est ce que je fais chez d'autres gens.
Après je sais que c'est pas dans ma tête, l'effet barnum existe bien et il existe vraiment des gens qui confondent beaucoup de choses avec des maladies qu'ils n'ont pas.
Je n'aimerais pas qu'on remette ce que je vis en question donc je m'applique au mieux à faire de même, et je suis consciente que par exemple, la pandémie a occasionné chez plein de gens de l'anxiété, un état dépressif, etc...
Mais parfois, sur les forums, ou sur instagram, c'est à se demander si 100% de la population n'est pas autiste/hpi/dépressive/bipolaire/schizophrène...
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Le fait que l’autisme ne soit pas acquis n’a rien à voir avec le fait que la répartition des autistes dans les lieux ne soit pas homogène.
La question n’est pas de savoir si les gens qui fréquentent un même lieu partagent un mode de vie favorable à l’apparition d’un trouble, mais si des personnes partageant un trouble se regroupent naturellement dans les mêmes lieux.
Donc si, il pourrait tout à fait y avoir plus d’autistes que la moyenne ici, ou ailleurs, c’est le principe de communauté.
Aussi, l’effet Barnum c’est l’effet de reconnaissance dans une description vague (cf: les horoscopes des journeaux gratuits du métro). Si vous écumez des articles médicaux, que vous connaissez le passage du DSM par cœur, si vous lisez des écrits de personnes concernées depuis des mois et que vous reconnaissez vos propres difficultés qui ne semblent pas partagées par la majorité des gens de votre entourage, y a des chances non négligeables que ça ne soit pas un effet Barnum. Faites vous confiance.
Je sais bien qu’on est dans le topic j’m’en veux de penser ça, mais je tiens à le dire parce que l’effet de Gate keeping est fort dans la commu handi/fols/autistes. (C’est le fait de préserver sa communauté de nouvelles arrivées par le fait de « dénigrer » les auto-diags, même si c’est un rejet inconscient ou qu’on ne peut pas contrôler, même si on sait que c’est pas mérité). Ça peut vraiment empêcher des gens qui en ont besoin de trouver du soutien, des gens qui leur ressemblent et plus tard d’accéder à un diag éventuellement.
La question n’est pas de savoir si les gens qui fréquentent un même lieu partagent un mode de vie favorable à l’apparition d’un trouble, mais si des personnes partageant un trouble se regroupent naturellement dans les mêmes lieux.
Donc si, il pourrait tout à fait y avoir plus d’autistes que la moyenne ici, ou ailleurs, c’est le principe de communauté.
Aussi, l’effet Barnum c’est l’effet de reconnaissance dans une description vague (cf: les horoscopes des journeaux gratuits du métro). Si vous écumez des articles médicaux, que vous connaissez le passage du DSM par cœur, si vous lisez des écrits de personnes concernées depuis des mois et que vous reconnaissez vos propres difficultés qui ne semblent pas partagées par la majorité des gens de votre entourage, y a des chances non négligeables que ça ne soit pas un effet Barnum. Faites vous confiance.
Je sais bien qu’on est dans le topic j’m’en veux de penser ça, mais je tiens à le dire parce que l’effet de Gate keeping est fort dans la commu handi/fols/autistes. (C’est le fait de préserver sa communauté de nouvelles arrivées par le fait de « dénigrer » les auto-diags, même si c’est un rejet inconscient ou qu’on ne peut pas contrôler, même si on sait que c’est pas mérité). Ça peut vraiment empêcher des gens qui en ont besoin de trouver du soutien, des gens qui leur ressemblent et plus tard d’accéder à un diag éventuellement.
@Kaktus
Dans ma promo d'ingé, il y a un gars qui a galéré pour trouver son premier emploi (et tous les autres depuis). C'est le seul sur 150 a avoir eu de grosses difficultés. J'ai fait la même spécialité que lui et j'ai cherché des postes dans la même zone géographique sans rencontrer les mêmes problèmes. On s'entendait assez bien, du coup j'ai cherché à l'aider, et j'ai mieux compris quand j'ai vu son CV, qui était affreux:
- police beaucoup trop petite et peu lisible, nombreuses fautes d'orthographe
- aucune mise en page et organisation, rendant difficile d'y trouver des infos
- pas de mise en valeur de ses stages et projets étudiants: résumé en un titre "stage" sans détail des missions et mis au même niveau qu'un job étudiant d'une semaine quand il avait 18 ans
- on voyait à peine quel diplôme il avait, mais il y avait un gros pavé sur le thème de son mémoire de fin d'études (un thème très spécifique, peu connu et assez éloigné du terrain, sans rapport avec les postes visés)
J'ai fait des suggestions d'améliorations, qu'il n'a pas suivies, mais franchement, je pense que son CV n'est retenu que s'il y a que très peu de candidatures, ou qu'il bénéficie de cooptation.
Peut-être que les candidatures de la personne que tu connais sont du même genre!
Dans ma promo d'ingé, il y a un gars qui a galéré pour trouver son premier emploi (et tous les autres depuis). C'est le seul sur 150 a avoir eu de grosses difficultés. J'ai fait la même spécialité que lui et j'ai cherché des postes dans la même zone géographique sans rencontrer les mêmes problèmes. On s'entendait assez bien, du coup j'ai cherché à l'aider, et j'ai mieux compris quand j'ai vu son CV, qui était affreux:
- police beaucoup trop petite et peu lisible, nombreuses fautes d'orthographe
- aucune mise en page et organisation, rendant difficile d'y trouver des infos
- pas de mise en valeur de ses stages et projets étudiants: résumé en un titre "stage" sans détail des missions et mis au même niveau qu'un job étudiant d'une semaine quand il avait 18 ans
- on voyait à peine quel diplôme il avait, mais il y avait un gros pavé sur le thème de son mémoire de fin d'études (un thème très spécifique, peu connu et assez éloigné du terrain, sans rapport avec les postes visés)
J'ai fait des suggestions d'améliorations, qu'il n'a pas suivies, mais franchement, je pense que son CV n'est retenu que s'il y a que très peu de candidatures, ou qu'il bénéficie de cooptation.
Peut-être que les candidatures de la personne que tu connais sont du même genre!
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