Je ne comprends pas

[Voline]

L'article "ces moments qui ont marqué mon passage à l'âge adulte" me fait penser que je n'ai jamais compris les filles qui demandent toujours à ce que quelqu'un les accompagne pour aller aux toilettes.

C'est totalement absurde pour moi. Déjà ça me bloque quand quelqu'un peut entendre ce que je fais dans les toilettes donc j'évite d'y emmener quelqu'un en plus, ensuite tout le monde n'a pas envie de faire pipi en même temps, si ?

Quelqu'un a une bonne explication, car j'ai toujours vu faire ça que ce soit mes amies ou des inconnues ?

Je fais ça quand je suis dans une soirée où il y a du monde et qu'on veut se parler "en privé" avec une ou plusieurs copines . Les toilettes c'est juste le prétexte pour pas dire devant tout le monde "excusez-nous on a des trucs privés à se dire", parce que ça se fait pas!

 

[Rhapsody]

@april-wheeler : Oh  J'aime bien les cartes, j'aurais adoré en recevoir ! Je trouve ça adorable !

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[Rhapsody]

Je croyais qu'on pouvait en envoyer jusqu'à la fin du mois ! Ça ne me choquerait pas d'en recevoir une le 10.
Par contre, si tu es prête à passer des heures à les faire pour avoir zéro réponse, tu es une sainte

Je crois que je tenterais d'être une sainte alors
Merci

 

[Hypsoline]

Je ne comprends pas les gens qui veulent absolument faire la bise ou serrer la main à quelqu'un pour lui dire bonjour. Je trouve que c'est une perte de temps, surtout quand, par exemple, j'arrive à une soirée et que 20 personnes sont déjà là.  À mes yeux, un simple bonjour suffirait largement.

 

[katnissvsw]

Je ne comprends pas les gens qui veulent absolument faire la bise ou serrer la main à quelqu'un pour lui dire bonjour. Je trouve que c'est une perte de temps, surtout quand, par exemple, j'arrive à une soirée et que 20 personnes sont déjà là.  À mes yeux, un simple bonjour suffirait largement.

+10000 si seulement mon grand père maternel pouvait te lire, surtout que je le déteste pour un bon nombre de chose et lui faire la bise serait la pire hypocrisie alors qu'un simple bonjour suffit.

 

[Pipistrelle.]

Je ne comprends pas les gens centrés exclusivement sur eux-mêmes, et qui n'éprouvent aucune curiosité pour les autres.
Une amie de mon copain est comme ça. Elle ne m'a quasiment jamais posé de questions sur mes activités, mes études, mes gouts,... et le peu qu'elle sait de moi, elle l'a appris indirectement (et en plus j'ai l'impression qu'elle ne l'a pas vraiment assimilé). A l'inverse, elle est extrêmement expansive à propos d'elle-même, si bien qu'elle en arrive à monopoliser des conversations entières avec ses expériences, ses opinions... et même quand le sujet dévie vers quelqu'un d'autre, elle parvient à le ramener à elle d'une façon ou d'une autre.

Je ne prends pas ombrage de cette absence d'intérêt (je ne prétends pas être quelqu'un de particulièrement captivant) et ça ne me dérange pas de rester en retrait pour écouter les gens parler d'eux-mêmes, mais c'est vraiment l'absence de curiosité en elle-même que je ne m'explique pas. Je ne comprends pas comment on peut être aussi hermétique à tout ce qui ne nous concerne pas directement, et je ne comprends comment on peut  éprouver aussi peu d'intérêt pour ce que sont les autres et ce qu'ils vivent.

 

[Lenehän]

Je ne comprends pas les gens centrés exclusivement sur eux-mêmes, et qui n'éprouvent aucune curiosité pour les autres.
Une amie de mon copain est comme ça. Elle ne m'a quasiment jamais posé de questions sur mes activités, mes études, mes gouts,... et le peu qu'elle sait de moi, elle l'a appris indirectement (et en plus j'ai l'impression qu'elle ne l'a pas vraiment assimilé). A l'inverse, elle est extrêmement expansive à propos d'elle-même, si bien qu'elle en arrive à monopoliser des conversations entières avec ses expériences, ses opinions... et même quand le sujet dévie vers quelqu'un d'autre, elle parvient à le ramener à elle d'une façon ou d'une autre.

Je me souviens d'une ancienne amie qui parlait toujours énormément d'elle, qui, lorsqu'on lui avait fait remarquer qu'elle interrompait souvent les gens pour parler d'elle, avait déclaré : "J'essaie de ramener la conversation sur un sujet intéressant quand elle ne l'est pas, c'est tout."
C'est assez effarant, ça me rappelle un peu les enfants avec qui je travaille l'été en colo, j'ai l'impression que ces personnes n'ont pas dépassés le stade "moi, moi, moi"

 

[Hawley]

Je ne comprends pas les couples qui sont ensemble sans se connaître. J'ai souvent des amies qui tombent des nues quelques semaines/mois après avoir commencé à sortir avec quelqu'un. "En fait c'était un connard", "il me mentait depuis le début", et autres "en fait il est raciste/homophobe/il mange des chatons". Ca ne m'est jamais arrivé, je serais incapable de débuter une relation avec quelqu'un dont je ne connais pas vraiment la personnalité. Pareil, faire confiance à quelqu'un sans le connaître, en général, ça me dépasse complètement... Je suis loin d'être quelqu'un de méfiant, je me lie très facilement, mais je ne sais pas, en y réfléchissant, même parmi mes "potes" les moins proches, je suis tellement curieuse que je sais énormément de choses sur eux et je les ai cernés depuis longtemps. Je crois que du coup il y a très peu de chances que je me retrouve dans une situation du genre, ce qui au final est pas plus mal... Ca me fait juste chier pour mes amies, j'ai beau leur dire de chercher à connaître davantage la personne pour éviter ce genre de dégringolade émotionnelle, on ne doit pas avoir la même vision de ce que c'est, "connaître quelqu'un".

 

[Jeanne des brums]

ça m'énerve, j'ai envie de big-uper tous vos messages mais je suis au boulot et l'ordi n'en fait qu'à sa tête...
(pas citer la suite svp, j'éditerai)
Je ne comprends pas les gens qui se vexent quand on leur raconte des conneries. Euh en fait si, précisons dès le début que je pense les comprendre : ils ont l'impression qu'on les prend pour des idiots, qu'on est méprisant et moqueur, ils n'aiment pas croire à quelque chose et réaliser qu'ils ont été berné, parce que l'espace d'un instant ils se sont mis en tête quelque chose et qu'après il faut affronter le retour à la réalité. Ou alors ils ne voient pas l'intérêt d'aller raconter un mensonge "pour rire", ils trouvent ça plus fatiguant qu'autre chose. Ouais bon disons que je pense concevoir pas mal de leurs raisons, mais je ne comprends pas.
Je dois avoir un humour assez basé sur la mythomanie. Oui en fait carrément, c'est une tendance que j'avais surtout étant petite.

Oui donc moi j'adore faire des blagues aux gens en leur faisant croire des choses fausses (mais des choses "innocentes", je ne fais par exemple jamais croire aux gens des choses qui risqueraient de les faire s'inquiéter, sauf à ma mère bien sûr qui est la première victime de mes blagues). Je le fais dans plein de contextes différents. Par exemple si quelqu'un comprend mal ma phrase, parfois ça m'amuse de le laisser croire ce qu'il a cru entendre, de rebondir sur ça en improvisant, bref de rentrer dans son jeu, et puis ensuite de lui révéler que non, qu'il avait juste mal entendu (mais ça je sais que c'est lourd donc je ne le fais qu'avec ma famille ou mes meilleurs amis). J’aime bien exercer mes talents de commédienne et voir jusqu’où j’arrive à improviser, ça doit être mon côté actrice ratée. Et pareil j’aime bien aussi parfois faire croire aux gens des choses que je rêverais de voir vraies (exemple, édité.). Oui bon bref je ne vais pas lister tous les types d’humour mensonger que je peux adopter, mais je ne comprends pas trop les gens qui le prennent mal ou qui se vexent quand ils réalisent qu’ils ont cru à quelque chose de faux. Enfin ça me fait de la peine qu’ils se vexent parce que moi ça me fait trop rire, et que surtout, je rêve qu’on me fasse les blagues que je fais aux autres (en fait faudrait que je sois copine avec moi-même, je rigolerais beaucoup ).

J’aime quand quelqu’un arrive à me faire croire quelque chose, surtout si c’est très très gros. Je sais pas, j’ai l’impression de voyager, de lire un bouquin qui se réaliserait IRL, et quand je réalise que c’était du pipot, j’admire la personne qui a réussi à me faire gober ça, mais je ne me vexe jamais, je ne me sens pas bête ou prise pour une conne (même quand on m’a bel et bien prise pour une conne), je suis toujours admirative face à la capacité de la personne à rendre crédible un mensonge.
C’est pour ça qu’en fait j’aime bien le mensonge fantaisiste (tant qu’on l’avoue après). Je trouve que c’est une autre façon de voyager, une manière pour les gens d’exprimer leur créativité, de se ré-inventer l’espace de quelques minutes…
Désolée je dois avoir l’air d’une reloue mythomane dans ce post. Mais rassurez-vous quand je vois que cet humour n’est pas apprécié par les personnes je me tiens à carreaux, et j’essaie de m’arrêter dès que ça tourne en rond.

 

[Aamu.]

Mon ex est comme ça, à faire des blagues sur fond de mythomanie, et je suis de celles que ça vexe, tout simplement parce que j'ai du mal à faire réellement confiance aux gens, je me fatigue à les analyser pour savoir s'ils sont sincères ou non, alors savoir qu'on peut "blaguer" là-dessus et jouer avec le peu de confiance que j'ai à offrir, non, ça passe pas. En général c'est assez radical, quelqu'un qui me fait une blague du genre une fois ça entache déjà l'idée que je m'en fais, la deuxième, c'est fini, je m'en désintéresse totalement. Pourtant on dit que je ne manque pas d'humour, ni d'autodérision, mais ça, je peux pas.

 

[Pipistrelle.]

Enfin je sais pas, si je voulais larguer quelqu'un ou avouer mes sentiment à quelqu'un je pourrais pas le faire en sachant qu'à 3 mètres il y a un mec qui nous écoute et nous filme  En plus à la limite si c'était juste une caméra accrochée dans la maison et que les gens vivent leur vie je peux comprendre, mais quand il y a le mec derrière la caméra, comment on peut ne pas être mal à l'aise? Comment on peut réussir à oublier qu'il y a un mec à trois mètres qui nous écoute? J'ai l'impression qu'ils oublient qu'il est là en fait, et je comprends pas comment c'est possible.

Le truc aussi c'est que c'est pas "juste" le caméraman qui est témoin de ça (même si sa présence suffirait à me déranger). La caméra, d'une certaine façon, elle représente surtout les yeux et les oreilles de millions de téléspectateurs!
C'est pour ça aussi que ça me blase un peu les émissions qui suivent des opérations de chirurgie esthétiques. Il y a toujours une femme qui veut se refaire les seins et qui les expose devant la caméra en disant "j'en ai tellement honte que je ne les montre jamais à mon mari!" Bah ouais, mais là c'est 3 million de personnes qui y ont le droit quoi!
Il y a des gens qui souhaitent de toutes façons se faire connaitre nationalement à travers leurs frasques sentimentales. Mais il y en a d'autres, je suis persuadée qu'ils oublient que les images ne sont pas tournées uniquement pour le bon plaisir du type derrière la caméra.

 

[Jeanne des brums]

@iskander : Merci, je n'avais pas envisagé qu'on puisse ne pas aimer ça parce qu'on a du mal à faire confiance aux gens à la base. Franchement c'est la première fois que je songe à ça, et j'imagine qu'en effet ça ne donne pas envie de se confier à la personne quand tu ne sais pas sur quel pied danser avec elle. Bon je ne vais pas me justifier mais je ne pense pas abuser du mensonge et il y a des gens que je me permets plus ou moins de faire tourner en bourrique aussi.
Je me suis beaucoup calmée sur cet humour ces derniers temps parce que je vois que ça rend certain susceptibles (même si après remise au point les gens ne m'en veulent pas), et j'aime vraiment pas qu'on se plante sur mes intentions.

@macaron-rose : Ouais je vois ce qui t'énerve mais pour moi ce n'est pas ça du tout. Je ne prends pas l'autre pour un pantin, j'ai l'impression de le faire totalement participer à la blague, et moi j'adore quand on me berne donc j'ai toujours l'impression que la personne va être contente quand elle apprendra que ce n'est pas vrai, qu'elle va en rire puisque moi j'en aurais ri. Sur ce coup-là en fait je suis assez égocentrique et je prends mon humour pour modèle de base. J'aime bien me faire piéger et j'aime bien quand les gens rient "de moi" et pas juste "avec moi" (tant que ce n'est pas méchant). J'adore la taquinerie alors que ça ne convient pas à tout le monde, je crois que je tiens ça de ma famille éloignée, qui a des gros côtés beauf...