Je ne comprends pas

[Eurylaime]

Je ne comprends pas l'intérêt de mettre "je m'en fous" dans les sondages sur MadZ.
La personne qui s'en fout, elle ne va pas regarder le sondage car sinon, par définition, elle ne s'en fout pas.

Parfois je regarde/lis/parcours des articles, tantôt par ennui, tantôt par curiosité. Si je vois un sondage et que je n'ai pas d'avis sur la question, j'aime bien avoir le choix "je m'en fous"  Je trouve ça fun !

 

[Jeanne des brums]

Je ne comprends pas l'intérêt de mettre "je m'en fous" dans les sondages sur MadZ.
La personne qui s'en fout, elle ne va pas regarder le sondage car sinon, par définition, elle ne s'en fout pas.

Je ne sais pas à quel type de sondage tu fais référence du coup je suis peut-être à côté, mais souvent, la modalité "ça m'est égal"; "je m'en fous"; "je n'ai pas d'avis sur la question"... Est tout aussi intéressante à analyser qu'une autre réponse Enfin tout dépend du sondage bien sûr, mais souvent, ne pas avoir d'avis sur un sujet c'est tout aussi porteur de sens que d'avoir un avis très affirmé. (Pourquoi la personne n'a pas d'avis ? Est-ce parce que la question n'est pas prioritaire aux yeux de cette personne ? Que la personne n'y a pas été sensibilisée ? Est-ce qu'elle choisit de ne pas avoir d'avis ou est-ce qu'elle ne s'était jamais posé la question ? Est-ce pour d'autres raisons ?)

Enfin il faut voir le sondage bien sûr, et voir à quelles fins il a été construit, j'imagine que dans certains sondages ça ne doit en effet pas avoir grand sens mais je crois qu'on sous-estime l'intérêt des "non-avis" quand on regarde les avis des gens !

 

[Kirkja]

@etoiledesneiges @jeanne-des-brumes : En fait, je suis assez d'accord avec vous (oui, même si vos avis divergent)

Parfois je n'ai pas d'avis tranché à une question alors je n'ai pas envie de répondre un oui ou non clair, mais plutôt une réponse entre les deux, et je trouve ça dommage que cette réponse "entre-deux" soit appelée "je m'en fous" parce que non, je ne m'en fous pas.

Dans l'idéal, il faudrait une réponse "ni oui ni non", et une réponse "pas d'avis". Des fois je n'ai aucun avis sur la question mais je suis curieuse de voir les résultats, sauf que je n'ai pas envie de fausser le sondage pour cela.  (Quoique sur mmz je ne me souviens plus s'il est possible d'accéder aux résultats sans voter, mais pour certains, c'est impossible.)

Donc @etoiledesneiges je suis d'accord avec toi quand tu dis que quand on se fout effectivement du sondage, on n'a pas à y répondre, mais je suis d'accord avec @jeanne-des-brumes dans le fait qu'il faut garder une réponse "entre-deux" ou "sans avis", pour moi le sans avis est différent du je m'en fous dans la mesure où l'on n'a pas l'envie/la capacité de réfléchir à sa prise de position, mais qu'on est quand même un minimum curieux sur la question.

(Kirkja, reine du consensus ! )

 

[Titien]

@etoiledesneiges @jeanne-des-brumes : En fait, je suis assez d'accord avec vous (oui, même si vos avis divergent)

Parfois je n'ai pas d'avis tranché à une question alors je n'ai pas envie de répondre un oui ou non clair, mais plutôt une réponse entre les deux, et je trouve ça dommage que cette réponse "entre-deux" soit appelée "je m'en fous" parce que non, je ne m'en fous pas.

moi dès fois je m'en fous pour de vrai
Genre:
pour ou contre l'interdiction du porc à la cantine.--> je m'en fous.
parce que je m'en tamponne honnêtement MAIS je ne m'en fou pas du débat (pour des raisons évidement annexe au porc )
je pense que c'est malheureusement le gros défaut des sondages: ils sont forcément réducteur à un moment donné.

 

[katnissvsw]

@jeanne-des-brumes Pour les sondages auxquels je pensais, il y avait aussi quelque chose du genre"je n'ai pas d'avis tranché dessus"

 

[Kirkja]

moi dès fois je m'en fous pour de vrai
Genre:
pour ou contre l'interdiction du porc à la cantine.--> je m'en fous.
parce que je m'en tamponne honnêtement MAIS je ne m'en fou pas du débat (pour des raisons évidement annexe au porc )
je pense que c'est malheureusement le gros défaut des sondages: ils sont forcément réducteur à un moment donné.

Oui mais tu ne t'en fous pas complètement alors (puisque le débat t'intéresse), tu n'as juste pas d'avis sur la question. Enfin moi je vois les choses comme ça.

 

[Titien]

moi dès fois je m'en fous pour de vrai
Genre:
pour ou contre l'interdiction du porc à la cantine.--> je m'en fous.
parce que je m'en tamponne honnêtement MAIS je ne m'en fou pas du débat (pour des raisons évidement annexe au porc )
je pense que c'est malheureusement le gros défaut des sondages: ils sont forcément réducteur à un moment donné.

Oui mais tu ne t'en fous pas complètement alors (puisque le débat t'intéresse), tu n'as juste pas d'avis sur la question. Enfin moi je vois les choses comme ça.

bah non, mon avis sur la question, c'est que je m'en fous, vraiment, qu'on mette du porc ou pas à la cantine MAIS je ne m'en fous pas qu'on fasse un débat là dessus. J'ai un avis sur la question qui peut se résumer à "euuuh on s'en fout non?". Par contre je trouve ça important de voir qu'il y a des gens qui ne s'en foutent pas. Je sais pas si je suis clair

 

[Kirkja]

bah non, mon avis sur la question, c'est que je m'en fous, vraiment, qu'on mette du porc ou pas à la cantine MAIS je ne m'en fous pas qu'on fasse un débat là dessus. J'ai un avis sur la question qui peut se résumer à "euuuh on s'en fout non?". Par contre je trouve ça important de voir qu'il y a des gens qui ne s'en foutent pas. Je sais pas si je suis clair

Oui si, tu es à peu près claire.  Mais je crois qu'en fait, on blablate juste sur une histoire de vocabulaire utilisé.  (Donc on va peut-être s'arrêter là... )

 

[Chouette-Culotte]

Je ne comprends pas pourquoi lorsque je sympathise avec deux personnes qui ne se connaissent pas (à la fac par exemple) celle-ci finissent par sympathiser entre elles et me laissent de côté ou continuent à me parler mais de façon plus distante. Ce n'est pas toujours le cas mais je remarque que ça arrive au moins une fois par année scolaire et ce depuis que je suis petite. Individuellement, j'ai l'impression que les personnes sont hésitantes avec moi, qu'elles n'osent pas me proposer de faire quelque chose parce qu'on ne se connait pas assez et que notre camaraderie stagne. Par contre une fois que les deux personnes se sont rencontrées, elles deviennent super potes, font des sorties ensemble, se parlent de trucs autres que les cours et ce très vite (genre même pas au bout d'une semaine).

 

[harryjoe]

@trigger @etoiledesneiges et autres, merci d'avoir répondu à ma question et de l'avoir débattues ! :test

Je comprendrais quand même jamais pourquoi l'Eglise ne laisse pas une place plus grande à la femme. Surtout que l'égalité est une valeur importante dans la religion non ?

Enfin bref, les débats sur les religions sont sans fins...

 

[Jeanne des brums]

Et puis c'est un peu dur de dire ça comme ça, mais je pense aussi que pratiquer le harcèlement, surtout à l'adolescence, peut être un passeport pour l'intégration sociale.

Dans mon collège en tout cas c'est comme ça que ça marchait (mais il y avait tout un contexte : c'était un collège de banlieue, plutôt défavorisé et mal réputé, où les professeurs n'avaient pas vraiment la pédagogie adaptée pour mettre en garde les élèves contre ce genre de pratiques, et où ils avaient une manière de "faire justice" qui était assez expéditive et ne résolvait pas franchement les problèmes, même si j'imagine la complexité d'une telle tâche).
Tu emmerdais les autres, tu les poussais à bout, et tu faisais partie des gens respectés, des emmerdeurs charismatiques. Tu provoquais en plus les profs, là c'est bon, tu atteignais le statut de modèle pour beaucoup de tes camarades. Enfin je ne sais pas si « modèle » est le bon mot. Je pense qu'au fond, beaucoup de personnes faisaient un peu ce que @iaoranamoana déplore : ils riaient face aux pratiques de harcèlement et aux humiliations, comme pour se protéger et ne pas se mouiller. Est-ce qu'au fond d'eux, ils cautionnaient ? J'ai des doutes, mais c'était presque un choix stratégique que de se rallier publiquement à ceux qui faisaient du mal plutôt qu'à ceux qui avaient mal. Moi je pense que j'ai fait partie de cette masse silencieuse, et même que j'ai eu des paroles très dures envers certains élèves « souffre-douleurs ». Au fond je trouvais mon attitude dégueulasse, mais je jubilais de ce que ça signifiait socialement : j'étais plutôt du côté des « dominants ». Maintenant quand je repense à certains trucs que j'ai pu dire ou faire, je me trouve odieuse, immature et lâche. Et en même temps je me souviens que j'avais beau ne pas être victime de harcèlement, le collège c'était pour moi la lutte quotidienne, j'y allais vraiment la peur au ventre tous les matins. Du coup, emmerder le monde et endosser le rôle de la petite frondeuse qui "soutient" ceux qui harcèlent, c'était ma façon à moi de me protéger. C'est pour ça que je pense qu'on ne peut pas dire que ceux qui pratiquent le harcèlement soient fondamentalement des cons (même si perso j'en étais un peu une à l'époque), je crois qu'il y a énormément de facteurs sociaux qui rentrent en compte...
PS : Bien sûr, dans ce collège, il y avait des élèves en marge (souvent ceux issus de milieux plus "aisés" ou "cultivés", ceux-là gravitaient entre eux, parallèlement à la majorité qui suivait la norme des petits caïds) qui restaient extérieurs à cette logique. Mais la majorité du collège était sous le joug des "forts", ceux qui faisaient la pluie et le beau temps au collège en choisissant les profs souffre-douleur, les élèves souffre-douleur, les rumeurs à colporter etc...

Je pense (et j'espère) qu'avec le recul, beaucoup de personnes qui ont pratiqué le harcèlement doivent réaliser qu'ils ont agi d'une façon affreusement puérile et désolante. Je ne sais par contre pas s'ils réalisent les vies qu'ils ont pu casser comme le dit @ivan. C'est tellement violent d'être pris pour cible à cette époque charnière, celle où tu te construis, où le regard des autres commence à avoir une importance cruciale...

J'imagine que tu as regardé Envoyé Spécial hier sur le sujet. Je ne sais pas ce que tu en as pensé mais j'ai trouvé le reportage constructif, surtout la partie sur la Finlande. Leurs méthodes de prévention me semblent vraiment intéressantes, j'espère que la lutte contre toutes les violences invisibles au collège va prendre de l'ampleur, c'est tellement important dans la construction identitaire...

 

[Canapé]

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