Je suis en train de regarder un reportage sur arte à propos de l'ADN et de la "démocratisation" du séquençage génétique (dont le coût devient de + et + accessible donc) qui permet en gros de diagnostiquer des maladies génétiques mais aussi de savoir si on a +/- de chances de développer un cancer du sein, du diabète ou la maladie d'Alzheimer par exemple (ça se voit que je ne suis pas une scientifique ? :rotate
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Et bref, je ne comprends pas comment on peut avoir envie de connaître ce genre de données (sauf si évidemment on est malade et que cela permet de poser un diagnostic voire trouver un traitement).
Cela permettrait d'anticiper sur l'éventuelle déclaration de la maladie et de faire attention à certaines choses (genre un type, susceptible de développer un diabète type 2, qui a décidé de perdre 10 kg et de faire plus attention à son alimentation en l'apprenant). Soit. Mais alors quand on avance l'exemple selon lequel des gens ayant plus de chances d'avoir des problèmes cardiaques pourraient ainsi éviter de pratiquer des sports extrêmes, l'angoisse quoi...
Si on commence à régenter nos vies par rapport à des choses qui ne restent qu'hypothétiques (même si on y est potentiellement plus sujet que la moyenne), ben je me dis qu'on ne vit plus là. Je ne vois pas comment on pourrait faire autrement que de vivre dans l'angoisse d'un truc qui pourrait éventuellement nous arriver (oui, beaucoup de conditionnel !)...
Et quand j'entends qu'aux USA, des Etats autorisent la discrimination génétique pour les assurances...
En espérant que mon post ne vous endorme pas trop