@Camility Jane Je crois que
@pépé le moko décrivait notamment des comportements irrespectueux (comme dire "tais-toi"). Est-ce que tu es irrespectueuse envers tes collègues pendant tes phases compliquées ? Sinon je trouve que le parallèle avec toi ne tient pas vraiment et que tu as l'air dans des attitudes bien moins "critiquables" ou en tout cas difficiles à supporter pour tes collègues, voire même normales en fait.
Je comprends que la question des troubles psychiques vienne sur la table (coucou j'en ai
) mais s'ils peuvent expliquer ils ne peuvent pas excuser l'irrespect. J'ai déjà eu des soucis avec des collègues et j'ai presque envie de dire que la question de leurs difficultés mentales ne me regarde pas dans ce cadre et que c'était à eux de dealer avec leurs éventuels troubles et de me laisser tranquille.
Par contre, si on est sur la question de la simple gestion des émotions et des attitudes générales qui n'offensent pas les autres (être râleur, avoir des sautes d'humeur...) là ça me paraît être autre chose. Au boulot nous ne sommes pas des robots prêts à l'emploi et notre humeur vient forcément impacter nos attitudes. Et je pense que c'est ce dont tu parlais avec raison. Par contre, j'ai aussi envie de prendre le parti opposé et de me dire qu'on a le droit de ne pas supporter quelqu'un sans avoir à le justifier... Quand j'étais dépressive et dans beaucoup de plaintes répétitives, je pense que j'aurais pu (ou même que j'ai) agacer bien du monde. Aujourd'hui j'ai des collègues (peut-être en difficulté ?) que j'évite certains jours parce que je sais que leurs plaintes vont soit m'agacer soit carrément me plomber. Bon, je trouve plutôt ça normal en fait, il y a des attitudes qu'on apprécie, d'autres pas, parfois même elles nous font du mal (moi quand ma collègue est trop négative ça peut me le transmettre une journée entière), c'est comme ça, tant que tout le monde reste à sa juste place...