@Phoenix Person À moins que ça n'ait été de l'humour extrêmement malvenu et misogyne, je te conseille de voir un autre psy.
Parce que c'est vrai, statistiquement, les femmes sont plus souvent hypersensibles et semblent développer un sens de l'orientation moindre que celui des hommes... Mais un psychologue doit justement se détacher des statistiques pour s'occuper du particulier, de l'individu. Sans quoi, ça veut dire que je suis hermaphrodite, parce que je suis hypersensible, mais avec un très bon sens de l'orientation.
D'ailleurs, la dyspraxie est plutôt liée à la perception de l'espace et de sa proprioception, on appelle ça de la "maladresse pathologique", une déficience du geste, de l'organisation spatiale... et ça n'a rien à voir avec le sens de l'orientation... D'ailleurs, si j'ai un très bon sens de l'orientation, je suis plutôt dyspraxique moi aussi.
D'autant que les études menées sur le sujet semble plutôt indiquer une prévalence de la dyspraxie chez les garçons que chez les filles, donc c'est d'autant plus faux que ce n'est pas une pathologie spécialement liée au sexe féminin. Il s'enfonce dans sa connerie.
Comme on dit, quand on entend des sabots, on pense à un cheval, pas à un zèbre... Et un psy doit justement être capable d'envisager le zèbre. Alors avoir un propos aussi stigmatisant semble signifier qu'il a une visions de l'humanité constituée de cases, et qu'il cherche à te mettre dans l'une d'elles plutôt que d'essayer de te comprendre, toi, pour ce que tu es.
Par ailleurs, je ne peux te dire si tu es autiste. Mais je comprends cette difficulté à se sentir légitime de recevoir un diagnostic. Je ne sais pas si j'ai des troubles autistiques également, mais comme toi, j'aurais une liste à écrire, et j'ai peur de manquer de respect aux gens qui sont diagnostiqués autistes, en envisageant que je puisse moi-même l'être... Je ne me sens pas légitime. D'autant que j'ai tendance à écouter ces quelques membres de ma famille qui me disent que c'est impossible que je le sois en citant les quelques connaissances approximatives qu'ils ont sur le sujet, et en me faisant me sentir minable d'oser émettre cette hypothèse. Mais on a le droit de se poser des questions, et laissons les professionnels, qui connaissent l'autisme (féminin
) nous dire ce qu'ils en pensent.