La double vie de Véronique, Kieslowski :
je voulais le voir depuis longtemps mais j'attendais qu'il passe au ciné.
Quelle grâce, quelles couleurs, quelle musique, quels mouvements de caméra... Le cinéma semble évident et à son apogée, toujours, avec Kieslowski.
J'aurais voulu emporter dans ma mémoire chaque plan, mais j'ai déjà l'impression qu'ils m'échappent.
Le moment qui m'a le plus touché est sans doute celui du spectacle de marionnettes. Lorsqu'elle l'observe dans le miroir, tout à sa concentration et à ses gestes délicats, même mon cœur de pierre a frémi
(Par ailleurs j'ai comme l'impression que J-P Jeunet y a puisé beaucoup pour son Amélie Poulain...)
Il faut vraiment que je finisse de voir l'ensemble du Décalogue et que j'épuise sa filmographie.