J'ai envie de poster ici depuis quelques semaines déjà, mais je sais jamais trop par où commencer. Je crois que je vais commencer par retracer le contexte: j'appréhendais pas mal la transition lycée/études supérieures parce qu'au cours de ces 3 années j'avais trouvé des copines formidables qui m'avaient fait oublier la période du collège.
Et puis finalement, je sais pas, c'est assez délirant.
Je suis toujours très proche de ma meilleure amie malgré le fait que je sois en prépa et elle en première année de médecine (!) et malgré la centaine de kilomètres entre nous. Je l'aime toujours autant, elle sort avec un mec adorable et j'en suis très heureuse, ils sont adorables ensemble, et puis c'est toujours ma meilleure amie, point.
Je garde contact avec mes amies du lycée, plus particulièrement avec 2 d'entre elles qui ont aussi déménagé à Paris, on se voit presque toutes les semaines et c'est très chouette. Elles sont toujours aussi cools. Et les deux autres sont en Bretagne, je suis heureuse qu'elles connaissent un peu ma région dont je les ai autant bassiné, elles ont l'air de bien s'éclater là-bas, et on s'envoie régulièrement des mails.
Et cette année, ça dépasse de loin toutes mes espérances.
Déjà, pour la première fois de toute ma vie, j'ai des amis garçons. A 18 ans, j'ai envie de dire, c'pas trop tôt. Well well my my, ça change dis donc ! Même que c'est carrément appréciable. Même que les mecs de ma classe, ils sont toujours prêts à parler de Sartre. Ou d'aller manger une glace à 23h en février. Ils sont un peu formidables, je crois que je suis secrètement amoureuse d'un peu eux tous. Ils sont méga, méga chouettes.
Et puis il y a deux filles que j'ai rencontré et qui sont extraordinaires (je commence à être à court d'adjectifs), simplement. Je vais pas m'étendre, je donne déjà assez dans le pathos comme ça, mais nom d'une pipe en bois, ça fait grave plaisir de ne jamais passer une journée sans avoir un fou rire avec elles, ça fait du bien de savoir que je peux compter sur elles pour débiter les pires conneries, pour parler des fesses des mecs ou de la beauté des tragédies de Racine, pour se dire à minuit qu'on a toujours pas fait ce putain de plan pour demain, qu'on est dans la merde mais qu'on y est toutes !
Et plus généralement, plus l'année avance et plus je me rends compte que j'ai une classe de tarés. Ce matin, on était 5-6 débiles déguisés pour Mardi gras, le soir à la cantine c'est toujours épique, j'ai un nouveau surnom qui me colle à la peau, la photo de classe a été un grand moment de cohésion inter-débiles, on chante toujours les anniversaires et on fait les cons dans le métro. Je les kiffe ouais.
(voilà)