@Whats Effectivement la phrase de @Kiskeya à propos des personnes autistes n'est pas exacte. Mais c'est intéressant puisque ce n'est pas vraiment étonnant que tu te représentes l'autisme comme allant de pair avec une grande intelligence : les médias insistent davantage sur les personnes Asperger ou autistes de haut niveau que sur les autistes avec déficience intellectuelle, parfois cela entretient le flou. J'ai déjà par exemple entendu une émission qui finit par employer le terme d'"autistes" uniquement pour évoquer ces personnes (asperger/haut niveau) sans expliquer qu'il y a plusieurs formes d'autisme... De même les personnes qui témoignent à la TV n'ont pas de déficience intellectuelle, donc j'imagine que les gens finissent par associer l'autisme à une intelligence normale ou supérieure à la moyenne. Je dois ajouter également que les personnes Asperger ou autistes de haut niveau n'ont pas toujours une intelligence supérieure à la normale, mais ils ont souvent des compétences dans un domaine précis.
@Lumiciole Effectivement j'ai l'impression que les handicaps visibles et invisibles ne sont pas perçus de la même façon, et que les handicaps invisibles (autisme, dys- etc.) peuvent vite amener à de la jalousie. Je pense par exemple aux enfants/ados qui bénéficient d'AESH (anciennement appelés AVS), aux compensations et adaptations mises en place à l'école qui sont mal "comprises" pas leurs camarades, leurs frères et sœurs, je mets ce terme entre guillemets parce que leur explique-t-on clairement à l'école pourquoi tel enfant a telle aide ? Et puis cela continue ensuite dans le monde adulte...
Je ne souhaite pas comparer handicaps visibles et invisibles en termes de : qu'est-ce qui est le plus dur à vivre, qu'est-ce qui fait le plus souffrir, ce serait évidemment malsain et complètement idiot, mais je pense que leurs conséquences négatives en ce qui concerne le regard, le jugement d'autrui peuvent varier selon ce facteur de visibilité ou non du handicap.
@Lumiciole Effectivement j'ai l'impression que les handicaps visibles et invisibles ne sont pas perçus de la même façon, et que les handicaps invisibles (autisme, dys- etc.) peuvent vite amener à de la jalousie. Je pense par exemple aux enfants/ados qui bénéficient d'AESH (anciennement appelés AVS), aux compensations et adaptations mises en place à l'école qui sont mal "comprises" pas leurs camarades, leurs frères et sœurs, je mets ce terme entre guillemets parce que leur explique-t-on clairement à l'école pourquoi tel enfant a telle aide ? Et puis cela continue ensuite dans le monde adulte...
Je ne souhaite pas comparer handicaps visibles et invisibles en termes de : qu'est-ce qui est le plus dur à vivre, qu'est-ce qui fait le plus souffrir, ce serait évidemment malsain et complètement idiot, mais je pense que leurs conséquences négatives en ce qui concerne le regard, le jugement d'autrui peuvent varier selon ce facteur de visibilité ou non du handicap.
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