Désolé, je balance tout en vrac :
=> A la fin de la troisième, j'avais toujours pas eu de copain et ça me déprimait. Alors les mecs de ma bande de potes ont décidé d'agir et en ont désigné un pour sortir avec moi (c'est à ça que ça ressemble). On sort ensemble une semaine, on se fait des petits bisous, rien de bien sérieux mais voilà, c'est mon tout premier copain. Bref, à part s'embrasser (sans la langue ^^) on ne se parlait pas et ça m'a vite saoulé (et lui aussi visiblement). Alors un soir après les cours, je lui dit que ça va pas le faire et il est d'accord. Une rupture courtoise, donc. Début de l'été, ma meilleure amie se fait plaquer par son mec (2 ans ensemble) qui déménage loin et je la console. Pendant un mois. Moi de mon côté, je lui dis que mon premier copain me manque et que j'espère qu'il voudra ressortir avec moi. Un beau jour, elle me demande si on peut se voir car elle a quelque chose à me dire. Elle commence en me disant que c'est à propos de mon ex. Toute contente, je crois que c'est parce qu'il veut de nouveau de moi. Perdu ! Ma meilleure amie m'annonce qu'ils sortent ensemble depuis 2 semaines. Evidemment, je pleure et elle me reproche de mal le prendre, que je suis égoïste de ne pas me réjouir pour elle ! Elle ajoute qu'il lui a dit qu'il était sorti avec moi pour "me faire plaisir". Je ne lui parle plus après ça.
=> En seconde, on se retrouve dans la même classe toutes les deux. J'essaie de lui pardonner. Seulement, pour pleins d'autres raisons, je tombe en dépression et je finis à l'hosto. Pendant le mois et demi de mon séjour, je la pourris. On avait droit à nos portables que de 20h à 21h et pendant cette heure-là, je bouffais mon crédit à lui envoyer des sms d'insultes. Toute ma colère est tombée sur elle. Aujourd'hui je regrette de lui avoir dit toutes ces horreurs.
=> A 16 ans, j'ai craqué pour l'ex d'une amie. Elle arrêtait pas de me mettre en garde comme quoi c'était un gros salaud et qu'il était toujours amoureux d'elle. Seulement, je n'en croyais pas un mot, et vu qu'il me draguait ouvertement (et qu'à chaque fois qu'un mec me draguait, je partais du principe que c'était le dernier à m'accorder de l'attention), je suis sortie avec lui. Mon amie était furieuse et ne voulait plus me parler. Mon copain s'est révélé rapidement être un enfoiré : il me posait constamment des lapins, quand je l'appelais, il me disait de rappeler un quart d'heure plus tard car il mangeait, et quand je rappelais, son portable était éteint. Ne répondant plus à mes appels et sms, je l'ai plaqué (bien qu'il semblait l'avoir fait depuis un moment de son côté). 2 semaines de foutage de gueule, c'est peu mais pour moi c'était déjà trop. 6 mois plus tard, mon amie qui ne me faisait plus la gueule me demande de venir à une soirée chez notre ex commun (apparemment ils se reparlaient). Tout se passe bien. Alcool et bédo aidant, il me redrague et je recède à ses avances. Trop morte pour rentrer chez moi, je décide de rester dormir chez lui. Mon amie a des doutes mais nous laisse seuls. On couche ensemble, c'est ma première fois. On le fera deux fois dans la nuit (à la 2ème, il me demande déjà si je veux pas qu'on essaye autre chose
). Une fois la tâche accomplie, il se retourne et s'endort. Pas de câlin, rien. Je me réveille avant lui, je le regarde dormir, attendant qu'il se réveille pour qu'on prenne le petit-dej ensemble. Peine perdue : il se réveille et me fout dehors parce qu'il doit aller bosser dans 2h. Mais il me demande de revenir le soir. Ce que je fais, comme une conne. Je retombe amoureuse. J'arrive le soir et il me dit qu'il va au ciné avec un pote, que j'ai qu'à l'attendre chez lui. Je sens pas le coup de pute venir, j'ai plutôt l'impression qu'il me fait confiance en me laissant chez lui. 23h, il rentre, on couche ensemble, on dort chacun notre côté et le lendemain je pars de moi-même, pour pas le déranger. Au bout de 2 jours, n'ayant pas de nouvelles, je lui fais la surprise d'aller le voir, un soir. Il a l'air content puisqu'il veut qu'on couche ensemble. Seulement voilà, j'ai mes règles ce soir. Je lui dis que je suis indisposée. Mauvaise idée. Honte à moi de me refuser à lui pour une simple broutille. J'ai droit à tout : "Toute façon, t'es frigide", "Tu te doutes bien que je sors avec toi juste pour rendre mon ex jalouse", "Tu croyais vraiment que je t'aimais ?". Bref, la putain de claque. La suite ? TS => hosto => re-dépression.
=> A 18 ans, je sors avec un métalleux pendant 1 mois et demi (plus longue relation à mon actif). Tout se passe bien au lit mais on parle pas beaucoup. Son ex était la femme de sa vie, portait le même prénom que moi et me ressemblait un peu paraît-il. Au bout d'un mois, il me dit qu'il s'imagine avec elle quand on couche ensemble et qu'il a besoin de temps pour réfléchir, mais qu'après il se remettra avec moi. Finalement, au bout de 2 semaines de "je sais pas ce que je veux", je mets un terme à ce bordel. Dans un sms, il m'avoue m'avoir considéré comme une "roue de secours". Sympa.
=> J'ai été prise pour une conne par les mecs, mais puissance 1000, hein. Et je me suis "vengée" sur les gars qui étaient corrects avec moi. Dont mon meilleur ami, amoureux de moi depuis pas mal d'années. J'ai joué avec lui, je le faisais languir alors que je n'étais pas amoureuse. Où alors je pensais l'être quand il était déjà pris. Je l'ai embrassé 2 fois, 2 catastrophes (vous voyez les escargots bien baveux ? Bah voilà, c'était ça mais dans ma bouche et tout autour). A chaque fois j'ai profondément regretté. Mais il était si gentil, si compréhensif, si drôle. Je le chauffais un peu dans des messages, ou je lui disais que c'était probablement le futur père de mes enfants (ce que je pensais à l'époque) mais il était en Australie, donc bien loin. Ce que je disais n'engageait à rien, mais ça me rassurait de me sentir aimé à ce point (et je m'en voulais de ne rien ressentir quand j'étais face à lui). Je l'ai mené en bateau assez longtemps, peut-être bien 5 ans. Ya deux ans, pendant ses vacances où il est rentré en France, on s'est vu tout un après-midi. Au début ça allait, on rigolait. Et puis il a commencé à me critiquer mais avec une voix gentille, tout en me caressant la main. J'ai eu droit à : "Tu fais vraiment n'importe quoi", "Non mais c'est de la merde ce que tu lis", "Non mais c'est de la merde ta vie en ce moment", "T'as vraiment une vision de l'existence à chier", "Tu sait être curieux de tout, se cultiver, c'est une histoire d'éducation. Je sais que tes parents ont jamais eu beaucoup de thunes, ça doit expliquer pas mal de choses". Voilà, en gros. Après ça on s'est un peu brouillés puis réconciliés. Un an plus tard, on se revoit. On passe une soirée ensemble, je suis pas très à l'aise, mal dans ma peau à ce moment là de ma vie. Quelques semaines passent et je reçois un mail incendiaire de sa part : "Si tu vas pas mieux la prochaine fois qu'on se voit, je coupe les ponts. J'estime qu'en passant du temps avec toi, tu pourrais faire des efforts pour aller mieux. J'ai l'impression de perdre mon temps, bla bla bla).
Voilà, désolé pour le maxi pavé mais ça fait du bien quand ça sort ^^.