DolceVita;3731953 a dit :J'adorerais bosser là-bas. Ca t'as plu à toi ?
C'était vraiment génial, dans le sens où rester parmi les produits et papoter cosmétiques avec des clients adorables toute la journée, c'était le pied.
Après y'a le côté dark que j'ai découvert assez vite et que tu acceptes une fois le choc passé. Se faire traiter comme une merde par certains clients, c'est du typique mais des fois c'est difficile (aka cette vieille bourgeoise qui m'a lancé un pot de Rosa Lisa à la gueule en me disant que je n'avais aucun avenir là dedans, que j'étais la plus mauvaise commerçante qu'elle n'avait jamais vue (parce que je lui ai dit que je n'avais pas la monnaie sur 500e...)). Sinon, le côté logistique est un peu compliqué au début mais on s'y fait. Par contre, les livraisons c'était hard core. Tu vois les gros savons, avant qu'ils soient découpés ? Certains pèsent 20kg (comme le miel et les abeilles) et il fallait les porter de la palette jusqu'au magasin puis du magasin jusqu'à la réserve, en haut d'un escalier hyper escarpé.
Après, ça me manque énormément maintenant que j'y travaille plus, mais c'est davantage le côté relationnel avec les clients qui me manque, beaucoup plus que le boulot en lui-même. Avoir affaire à une cliente adorable, lui filer un énorme échantillon d'un truc qui lui faisait envie mais qu'elle n'avait pas les moyens d'acheter, et la voir se jeter dans tes bras en te remerciant, ça n'a pas de prix. Au même titre qu'une cliente qui appelle au magasin pour connaître tes horaires pour savoir quand elle pourra passer, parce qu'elle t'a trouvé adorable, qu'elle veut te voir et t'amener des petits gateaux pour te remercier d'avoir été aussi gentille avec elle la dernière fois, ça fait hyper chaud au coeur. Tous ces petits liens éphémères tissés grâce à une même passion, c'était du bonheur à l'état pur.