Mur des Lamentations

[ithiliell]

Et un chagrin d'amour à l'approche des partiels,un.

Clairement,je n'ai jamais ressenti une aussi grande douleur que lorsqu'il m'a quitté hier.

L'histoire est conne:c'est un mec qui se barre à l'autre bout de la planète pour faire ses études,et la nana qui reste,et ben c'est moi.

J'en ai gros sur la patate à cause de cette histoire.Je l'aime d'un amour fou,c'est tragique quand je pense au temps qu'il va me falloir pour m'en remettre.

Vivre sans lui,c'est vivre sans une partie de moi,comme si on avait karsherisé mon coeur,et qu'une moissoneuse-batteuse y était passée dessus.

Passons les métaphores sarkosy-esques et agricoles.

Je douille,un truc de malade.La douleur,la solitude que j'ai ressenti hier,c'était quelque chose d'inoui,de flippant même.
Comme si plus rien n'existait autour.J'étais le néant.Le silence de mon silence.

 

[AnonymousUser]

Mon grand'père a eu un malaise ce matin, il s'est déshydraté. Il a été transféré dans un hôpital médiocre, ma tante a essayé de le faire rapatrier dans un meilleur hosto, mais les médecins ont dit qu'il n'était pas transportable... Je crois qu'on est au début de la chute, elle s'annonce vertigineuse, rapide, et le choc, rude. Je me retrouve là dedans sans savoir comment réagir, effrayée comme une gamine de 5 ans.

Ajoutons à ça le meilleur ami qui s'est fait refuser dans son école et qui déprime (et quand il déprime, il est en colère, et devinez qui écope...) et qui me demande d'être là, je fatigue un peu, et mon pic de tension d'hier ne m'étonne même pas...

 

[Pois]

J'en pleure tous les soirs de ces personnes qui me disent que j'arriverais à rien. J'aurais envie de me surpasser, de leur dire qu'ils se trompent et de réussir. Mais j'ai plus la force.. et en attendant, c'est eux qui arrivent à tout.
J'ai rarement été aussi mal depuis 2 ans, ça recommence, la peur des autres, de sortir, des regards, cet paranoïa où tous les regards, tous les paroles sont dirigés contre moi. Et deux ans plus tard, plus personne pour m'aider à en sortir, tout le monde pour m'enfoncer. De nouveau ces phobies qui me rongent au plus haut point et qui m'empêchent d'avancer.

Je suis forte parce que je suis chez mes parents, j'ai pas envie qu'ils sachent, je les déçois déjà assez, je veux pas rajouter des choses en plus. Mais je sais que dès que je passerais la porte de mon appartement demain, je m'effondrerais et ça sera toute la semaine comme ça. Comme toutes les semaines passées avec ma solitudes et mes larmes. J'aurais besoin de cette force pour retourner la situation, et me dire que je suis forte pour arriver à surmonter tout ça.

 

[Gochugaru]

Je voudrais tellement être plus intelligente/cultivée/belle/intéressante/sociable/créative.
J'ai l'impression de ne pas être à la hauteur.

 

[marion##]

Putain. Je n'arrive pas à passer à autre chose. Il m'obsède. Je l'imagine avec cette fille et j'en ai la nausée. Je me couche avec la boule au ventre, je me réveille la nuit en pensant à ça, je me lève le matin avec cette affreuse sensation d'abandon et je passe mes journées à penser à lui. C'est dur. Je ne pensais pas que j'allais en arriver là. Je n'arrive pas à me faire à l'idée qu'on ne se reverra plus jamais, que maintenant il est avec elle, qu'il m'a complètement oublié... Je n'arrive pas à accepter qu'il embrasse une autre fille, qu'il la serre dans ses bras, qu'il couche avec, qu'il lui envoie des textos le soir avant de se coucher, qu'il lui tienne la main dans la rue. C'était moi normalement, c'était moi sa copine.

 

[lualdi]

Je deviens complètement parano :cry:

Maintenant que je sais que mon copain va vivre en coloc avec son frère, ça ne va plus. Je sais déjà que je n'aurai pas envie d'y aller. Je me sens mal à l'aise à l'idée de lui rendre visite alors que son frère sera là. On avait prévu de vivre ensemble officieusement dans le studio qu'il aurait loué, pour que j'évite de me taper le trajet de fou que j'ai subi chaque jour cette année ci. Sauf que son frère "n'a pas envie de vivre avec un couple". Je le comprends complètement hein, et c'est son droit. Du coup ils se sont mis d'accord avec un espèce de quota : j'aurai le droit de dormir chez eux 2 fois par semaine. Là encore, je comprends. Mais voilà, y a tout un "rêve" qui s'est envolé. Je n'ai plus de logement pour dormir l'année prochaine.

Et là j'entre dans la paranoïa : j'ai peur de ne plus voir mon copain, qui auparavant rentrait avec moi dans notre ville et on passait nos soirées ensemble. J'ai peur qu'on s'éloigne, voire qu'il me quitte parce qu'on se verra moins voire quasiment plus. J'ai même peur qu'il ne rentre pas chez ses parents le weekend, ou qu'il rencontre des filles lors des soirées étudiantes du weekend qu'il pourra se faire (et pas moi parce que j'envisage même pas de dormir chez lui, j'ai peur de déranger son frère). J'ai peur de tout ça alors que je sais pertinemment que je me fais des films, que c'est trop loin pour m'imaginer des trucs pareils, mais j'arrive pas à me les sortir de la tête.

Ce souci m'a, en outre, fait resurgir le désir de me trouver un logement dans ma ville d'études pour l'année prochaine, afin d'éviter cet éloignement avec mon copain et pouvoir avoir quelque part où dormir au lieu de me taper le trajet (que je ferai dorénavant toute seule). Sauf que je n'ai pas d'argent pour ça, et que mes parents ne veulent pas m'aider ne serait-ce qu'un peu. Pour en avoir il faudrait que je sois prise à mon DUT en alternance, mais j'ai peur d'être refusée parce que justement j'habite trop loin, ou parce que je n'ai pas encore le permis, et encore moins la voiture pour me déplacer... J'ai aussi peur d'être prise dans mon DUT et de finalement ne pas m'y plaire, ou de ne pas être capable d'y réussir, que ce soit à cause de ma santé fragile ou de mon manque de force mentale... J'ai peur aussi d'arriver à avoir le DUT, d'avoir l'argent, de m'y plaire, mais que ma mère m'empêche de partir. Sa dépression me pèse, et je suis en train de me demander si elle ne serait pas en train de me la transmettre. Pourtant je suis entourée, j'ai des amis, de la famille qui m'aime, alors pourquoi ne suis-je pas foutue d'être heureuse, là maintenant ? Mon copain dit que je m'en fais trop, que rien n'est encore fait, et que rien n'est à pleurer pour le moment, que je suis en vacances et que je devrais en profiter.

Mais je n'arrive pas à me calmer. J'ai le souffle irrégulier, des larmes qui coulent sans que je puisse les arrêter, le hoquet, j'ai mal à la tête et je recommence à tomber malade alors que je venais de guérir il y a à peine une semaine. Pour résumer, je tourne en rond et j'ai mal.

 

[ithiliell]

À l'approche des partiels,je n'en branle pas une.C'est tout bonnement scandaleux.

J'ai envie de m'auto big-upper tellement je suis une immense flemmarde.

 

[AnonymousUser]

ça fait une demi heure que je suis rentrée, une demi heure que la plus petite de mes nièces hurle et que la plus grande alterne entre chouinements et hurlements. J'en peux plus. Alors oui, ça pourrait faire marrer les madz qui sont mamans et qui doivent supporter ça souvent, mais merde, je suis crevée là.
J'ai un concours d'arts à passer dans trois jours. Je peux à peine le préparer parce que pour bosser, entre les cris des gamines et le bordel de neuf personnes, merci, et pour peindre, je suis obligée d'aller chez les parents de ma meilleure amie, ici, y a pas de place pour moi.
Je dors dans un coin de la salle de jeux, pas la place pour un bureau, parce que je suis au milieu des cartons. Ah ben oui, quelle bonne idée d'inviter tout le monde à vivre ici.
J'en peux plus d'être reveillée par les cris des gamines, de voir ma soeur déambuler dans la maison à moitié à poil pour donner le sein à la petite, d'être bloquée dans ma "chambre" à partir de 21 heures 30 parce que ma grand mère dort sur le canapé (alors qu'elle a une chambre, mais mon grand père tousse ( trois fois dans la nuit, je suis au dessus, j'entends ) ), j'en ai marre de devoir fumer dehors alors qu'on est une famille de fumeurs mais non, y a ma soeur et ses filles (je comprends hein, mais merde ), j'en ai marre de pas pouvoir choisir ce que je mange parce que c'est ma grand mère et sa putain d'anorexie qui gère la cuisine, marre de mon père tout le temps défoncé qui me parle comme une merde ( et il s'étonne que j'en fasse de même ). A neuf ici, c'est pas vivable.
J'vais finir par fracasser cette putain de gosse qui continue de hurler.

J'en ai marre d'être ici. Encore trois mois. Et si je suis prise nul part, je fais quoi? Il est hors de question que je rentre ici pour un an. Je veux repartir, j'en peux plus là.

 

[AnonymousUser]

Je me sens bête, nulle, laide, à la hauteur de rien et seule, très seule. J'aimerai qu'il me prenne dans ses bras, qu'il m'embrasse me dise que je suis géniale. Mais ce "il" n'existe que dans mon imagination d'une grande fertilité.
Il m'arrive parfois de rêver que je sors avec ce "il" ce mec avec qui je me sens bien qui n'existe pas à part dans mes rêves. J'en rêve tellement souvent que parfois je m'étonne de ne le pas le croiser un jour par hasard m'attendant à la gare comme dans mes rêves les plus fous. Je suis ridicule...Je hais cette solitude, je déteste prendre le train tout les matins seule, j'aimerai me dire au moins un jour dans ma vie que je compte, que je suis spéciale aux yeux de quelqu'un. Juste me dire que j'ai "quelqu'un qui m'attend quelque part", c'est niais à souhait mais je le sens comme ça. Ma mère me dit souvent que je suis dans un mauvais moment à passer, j'ai l'impression que c'est TOUTE MA VIE qui est un mauvais moment à passer. Je craque! J'en ai marre!

 

[Say that again ?]

Dernier cours de coiffure en classe entière vendredi. Tout se passe bien.
Samedi, tout le monde est content, ça sent les vacances, pour certaines la fin de l'école, le début de la vie professionnelle...
Dimanche, on se prend le chou entre filles de la classe, sur facebook, 116 commentaires qui n'ont rien à voir avec la photo et des répliques qui vont de "t'as 20 ans mais t'es une grosse gamine" à "va te faire enculer par un cheval" en passant par "ferme ta gueule de travelo" et "tu te maquilles comme une pute" ou encore "tu te tapes 3 gars à la fois".
Je savais que ça allait être violent le passage de littéraire à coiffure mais là, ça dépasse mes espérances. Du coup aujourd'hui, je me dis que même si j'adore ce que je fais d'un point de vue technique, je viens de m'enfermer dans un monde vraiment à part et que si j'ai su faire la part des choses pendant 2 ans, jusqu'à la retraite, ça va être dur.

Elles me font rêver, quoi.

 

[Nine*]

J'ai la fleeeeeeeeeeeemme! Allez plus que 3 semaines et mes années secondaires sont finies pour de bon! Que ça se finisse, je n'en peux juste plus!

 

[Hotch]

Autant j'étais super motivée (à 200%) pour retrouver un stage, il y a quelques semaines. Autant là aujourd'hui j'ai juste envie d'abandonner. Peu à peu je retourne dans ma bulle, dans ma déprime, dans mon auto-dénigrement. Encore plus quand je vois que mes potes s'éclatent, réussissent dans leurs stages. Je n'ai plus envie de me battre, plus envie d'aller passer des entretiens à l'autre bout de chez moi pour que je n'ai que des réponses négatives. Je suis épuisée. Je dois aller à la fac jeudi, ma responsable de filière va encore me déprimer, j'angoisse. Je vais voir mes potes tous joyeux et moi je serais la seule à déprimer.