Mur des Lamentations

[AnonymousUser]

Je me suis accrochée à un mec, j'ai imaginée des tonnes de scénarios, j'étais entrain de sortir la tête de l'eau et il vient de tout foutre en l'air. Ca permettait de m'évader, de penser à autre chose, d'avoir quelqu'un à qui penser, sourire en recevant un sms, fuire cette vie chronophage, linéaire, sans intérêt. J'ai plus qu'à partir maintenant, je veux m'en aller de ce pays, plus rien ne me retient. Il faut que j'en reparle à mon père, c'est plus possible de continuer à vivre ainsi.

 

[Cygnus]

Dimanche c'est la fête des Pères Cette fête me fait mal. Mon père biologique est vivant mais "inatteignable". Je peux le voir, mais je ne le connaîtrai jamais, il ne peut pas me donner ce qu'il est ou aurait été. Il y a ce mur entre nous, de béton, aussi haut que l'est le ciel. Le mur de la maladie. Du silence. Du secret. Mon père symbolique, mon deuxième père, celui que j'ai cherché toute ma vie, est mort. J'ai pu le rencontrer, j'ai pu le connaître, avoir cette chance, le trouver sur mon chemin, réaliser ce rêve, mais on ne me l'a laissé que deux ans, deux ans de bonheur avant de me le reprendre. Ca me rend malade, cette fête.

 

[Noots]

J'en ai marre. Marre d'avoir foiré cette première épreuve alors que j'avais 18 de moyenne toute l'année. Marre d'attendre. Marre de rien foutre. Marre des amitiés déchues. Marre marre marre!

 

[Madness]

En fait, cette histoire de khûbage, elle me fait flipper et elle me démoralise. J'ai l'impression que c'est la toute première fois de ma vie que je fais face à un véritable échec scolaire (certes je peux rebondir, mais m*rde) (le bac' était un semi-échec pour moi), que je n'y arriverai jamais malgré mes efforts. Je me sens nulle, pas à la hauteur de tout ce qu'on a placé en moi. C'est probablement ça qui me freine, et que mes parents ne comprendront jamais : la pression involontaire qu'ils mettent sur moi. Je les déteste de me parler de mes études, en fait, je préférerais qu'ils me laissent tranquille avec cela.

Et N. me trouble encore beaucoup trop. En fait, ce qui me trouble, c'est de ne pas avoir pu lui dire que je l'ai aimé, que je l'aime peut-être encore... Ce qui me trouble, ce sont nos adieux alors qu'il n'était pas au courant que c'était des adieux. J'ai envie de pleurer en fait, quand j'y pense. Sur le moment, je n'ai pas accordé d'importance à notre rencontre cet aprèm', mais là, avec le recul, je sais que j'ai été affectée, un peu.
Et je suis une fille horrible, ce que j'ai écrit à Mc. est la chose la plus cruelle que j'ai pu faire savoir à une personne de toute ma vie, j'ai envie de vomir tellement c'est dégueulasse, d'arracher ma peau, mais rien de ce que je pourrai dire n'arrangera vraiment les choses. Il ne peut pas me pardonner, et pourtant, j'aimerais tellement. Je l'aime sincèrement, il ne mérite pas une fille comme moi.
De toute façon, j'ai refermé mon c?ur.
(J'ai envie de discuter en live avec Mc., pas lui écrire ces mots réfléchis. Je voudrais juste qu'il reste ici et qu'on ait une deuxième chance, en vrai ; je refuse d'être amoureuse pour ne pas être blessée car cela arrivera.)

Un peu de sommeil, allez.

 

[Powpy]

J'en peux plus de cette période. Je m'étais fixée pleins d'objectifs, ça aurait dû être la meilleure période de l'année, parce que c'est mon anniversaire, parce que j'ai 18 ans et que je vais bientôt entrer dans une nouvelle vie. Au lieu de ça j'ai vraiment l'impression d'étouffer sous les révisions du bac. Je prenais ça à la rigolade mais en fait ça me rend vraiment triste que mon anniversaire tombe le jour d'une épreuve. C'est stupide hein, c'est juste un jour comme les autres après tout. Mais moi je voulais que ce soit un jour spécial et il ne l'a jamais vraiment été.
Du coup je traîne, je ne fais rien. Je révise toute seule, il pleut dehors. Je me rends compte que rien ne rentre que si ça continue même mon bac je vais le louper.

 

[boreale-2]

Moi aussi tous ces articles sur les pères, ou sur la fête des pères me dépriment au plus au point. J'aimerai tellement pouvoir reaimer mon père, ne pas le détester, mais c'est impossible, pas après ce qu'il a fait. Etre en lutte perpétuelle avec soi même c'est tellement fatiguant, parce que bien sur c'est mon père alors je l'aime, c'est comme ça, et avant ça a toujours été comme ça, mais dès que je m'autorise à acher un peu prise, 2 mins après ça me revient en pleine face, et je me dis "non mais tu ne peux pas, ne t'autorises pas de rire, de plaisanter avec lui, il ne le mérite pas". C'est ça, il ne mérite pas que je sois toujours sa petite fille chérie. Et c'est tellement dur de garder tout ça pour soi, je dois garder toute ma rancoeur en moi, ne pas l'exprimer jusqu'à ce qu'on soit en sécurité, alors je joue juste la fille distante, la fille qui ne veut plus être la petite fille à son papa, la fille qui se rebelle, qui est triste mais juste à cause d'un chagrin d'amour, non juste pour ça, pas à cause de son père colérique et effrayant parfois. Et pour moi ça sera compliqué d'expliquer à mon entourage le pourquoi du comment je coupe un peu les ponts avec mon père, d'un point de vue extérieur les gens ne comprennent pas, ils se disent que c'est juste une séparation de couple, pourquoi je pourrais en vouloir à mon père hein? Mais c'est des choses que je ne vais pas partager avec tout le monde alors tant pis, je garde ça pour moi, ça me bouffe mais je vis avec.

 

[AnonymousUser]

Demain c'est la fête des pères. J'ai une boule au ventre et la gorge nouée à chaque fois que j'y pense...
J'ai pas envie d'affronter ça maintenant, et toutes ces putin de pubs et d'articles me blesse, ça me prend à la gorge, je n'ai même pas réussie à lire l'article de Mélanie. Je n'en n'ai ni l'envie, ni le courage je crois.
Demain ça va être dure, j'aimerais pouvoir m'isoler, m'enterrer dans un endroit loin, très loin d'ici, du monde, des gens, ne serait ce que pour cette journée.

 

[Somewhere]

Est-ce éternel ? Oui, suis-je réduite à subir ce même mal sournois à jamais ? Je suis épuisée. Ma tristesse, mon mal-être, je les ai exprimés mainte et mainte fois en espérant à chaque fois que ceux-ci s'effaceront peu à peu. On en est presque toujours au même point. Je ne bouge pas. Je semble fixée dans le temps avec ma détresse. Je continue à rêver de toi, même d'avantage. Tu es toujours aussi belle. Mon âme a fait de toi sa muse, puis-je renier ce putain de choix ? Tu me manque, je rêve, que dis-je je fantasme, je meurs, je désire tes yeux, ton sourire, ton rire, poser ma tête sur ta poitrine et et me laisser envahir par les battements de ton coeur rythmés par ma présence contre ta peau.

Grande malade que je fais. L'amour, saleté de sentiment, il m'a bien eu. Tu es la seule chose qui compte vraiment. J'ai vraiment mal, trop mal. J'ai vraiment l'impression que c'est infini tu comprends, j'ai peur, j'en peux plus, je veux que ça s'arrête. Dis-moi, oui dis-moi, pourquoi ça ne s'arrête pas ? POURQUOI ? Suis-je vraiment une incapable à ce point ? Réveillez-moi. Que la réalité me lance de l'eau glacée à la gueule, qu'elle m'hurle bruyamment que ça ne peut plus continuer.

 

[Tracy Jacks]

J'avais une journée et demi pour bosser, je n'ai absolument rien fait. Quelle naze.

 

[Machaw]

Ah super, entretien d'embauche annulé. J'essaie de me dire que ce n'est rien , ce n'était qu'un job d'été. Mais j'étais déjà à fond dedans, je m'étais préparée, alors je suis vraiment déçue. Ça m'attriste d'être rejetée de partout.

 

[Gochugaru]

Putain mais parfois je me demande comment font les gens pour ne pas comprendre...

 

[AnonymousUser]

Ça m'énerve d'aimer les langues alors que je suis complètement nulle. Tout le monde me dit que je dois garder à l'esprit que tout le monde n'a pas le même rythme de vie. C'est facile à dire pas facile à vivre, je suis fatiguée d'enchaîner les L1, j'en ai marre de réfléchir chaque été pour trouver une orientation en plan B, de gaspiller mon argent en multiples enveloppes et timbres pour des dossiers d'inscriptions qui ne m'amènent à rien, ça me saoule de voir mes amies avoir des parcours rectilignes et pas moi, ça me gonfle de voir que tout le monde se caser autour de moi. J'en veux pas de ce parcours sinueux,j'en ai marre qu'on pense que je suis INSTABLE. Je suis loin de l'être il n'y a pas plus plan-plan que moi, je déteste le changement, je ne rêve que d'une vie stable, calme, posée. J'en suis très loin mais contrairement à ce que l'on peut penser ce n'est pas un choix, ça ne me plaît pas du tout. A moins que j'ai des tendances SM parce qu'il n'y a rien au monde qui me fasse plus souffrir que cette étiquette que l'on me colle et l'état de stress permanent dans lequel me met cette situation. Je ne rêve que de ça dernièrement, de stabilité, rentrer dans le rang, me fondre dans le moule de la normalité. Je serai vraiment prête à faire n'importe quoi pour ça. Au point où j'en suis j'ai même décidée d'aller aux rattrapages même si je dois repasser toutes les matières de ma L1.