Mur des Lamentations

[Somewhere]

Droguée.

Emplie de souffrance, d'espérance naïve, d'amour pathétique, d'un manque terrible.

 

[Pétrolette]

Bon.
Je suis au milieu de ma petite chambre envahie par mes valises pleines à craquer. Mon année à Londres est finie.
J'ai fait ma Terminale, j'ai eu mon bac avec mention, j'ai eu 18ans, j'ai tenu dans ce lycée d'extra-terrestes richissimes, je me suis fait des amis inoubliables, je suis devenue moi-même et c'est fini. Je pars demain.
Au revoir liberté à Londres, bonjour prépa à Paris.

Et cette grosse boule au creux du ventre.

 

[Youlie.]

J'aime pas être chez moi le samedi soir .. C'est déprimant. Mais j'ai absolument besoin de récupérer ces heures de sommeil.

 

[AnonymousUser]

Putin, je déplore vraiment Spootify et Deezer...
J'ai furieusement besoin de découvrir des groupes/artistes.

 

[Black Mamba]

J'en ai plus que marre de ces montagnes russes émotionnelles. Cet après-midi j'allais bien, et là d'un coup mon moral s'effondre six pieds sous terre..

 

[azertg]

Elle va me manquer, l'autre, là, celle que j'ai jamais comprise ou que j'ai peut-être trop comprise, celle qui mentait parfois pour n'importe quoi, celle dont tout le monde m'a dit qu'il fallait se méfier. J'ai jamais cru le monde, et je suis triste, là, parce qu'elle va me manquer. Et que c'est un peu de ma faute. Et j'ai un peu peur pour elle, aussi.

 

[AnonymousUser]

La jalousie est un enfer. Chaque instant elle me brûle, lorsque je lui parle et qu'elle parle avec lui. Mes sentiments pour elle sont sincères et profonds, mais sa beauté, son intelligence et ce qu'elle possède m'effondrent. En comparaison, je ne suis rien, mes valeurs sont en manque de données. En comparaison, je ne suis qu'une ratée.

 

[AnonymousUser]

Je ne supporte plus les remarques de mon père. C'est peut-être anodin, mais il est constamment négatif à mon égard. Il me reproche constamment de ne pas utiliser le bon ton (mais quelque soit le ton que j'utilise, je peux utiliser toutes les nuances de bienveillances ou d'énervement au hasard il me reprochera toujours d'être trop agressive), de parler d'une pièce à l'autre, de pas parler, de ne pas savoir discuter, etc... Il me reprochera toujours quelque chose. Tout a l'heure je lui ai demandé s'il savait ou était la télécommande pour la climatisation et il me répond en gueulant donc je lui "mais je te l'avais redonnée!" et voilà le "n'emploie pas ce ton agressif quand tu parles". Mais BORDEL tu me gueules dessus parce que je te demande un truc je suis sensée te répondre avec des fleurs et des bisous dans le cou?

Il n'a jamais été positif vis a vis de moi. Il ne m'adresse la parole que pour me faire des reproches ("fais pas de piano pendant que je bosse", "ne pas parle d'une pièce à l'autre", "arrête de piailler", "t'as pas autre chose à faire" etc...) Sans compter les trucs plus durs à entendre ("j'ai absolument aucune raison d'être fier de toi" ou autre).

Comment veut-il que je m'adresse à lui gentiment? Pourquoi fait-il constamment ce qu'il reproche aux autres de faire (il ne sait pas discuter sans gueuler pour imposer son avis, il ne sait pas se déplacer pour aller parler aux gens, il reste planté devant sa télé et son ordi toute la journée en refusant tout contact)...

S'il ne supporte pas que je lui parle, ok, mais qu'il arrête de m'inventer un ton agressif qui n'existe pas. Et qu'il arrête de me dire que je suis un monstre...

(j'en peux plus je sature ça fait 3 jours qu'il me fait des reproches non-stop, rien de violent mais c'est constant et ça me dépasse...)

 

[Pipistrelle.]

Mes potes me dégoutent.

Big-up de soutien et de solidarité...

 

[AnonymousUser]

J'en ai marre de prendre sur moi, je suis pas motivée pour quoi que ce soit et ça bizarrement personne ne le comprend. Je suis fatiguée de faire des efforts, de tenter des trucs, d'y croire et d'avoir en retour des refus, des échecs. Demain il va falloir que j'aille à cette fichue séance collective, ça me saoule. Déjà que je ne veux pas voir mes amis, je n'ai pas envie de voir des inconnus. Mais non il va falloir que j'affiche un air faussement enthousiaste et positif. Là j'ai juste envie de creuser un trou et de m'y enterrer pour de bon.

 

[Cygnus]

Avoir les règles est pour moi, bien plus que désagréable et douloureux, c'est une véritable aberration mentale et physique. Tous les mois c'est me plonger la tête sous l'eau et le visage face au miroir: Regarde, tu es une Femme, tu as un corps de Femme et des organes de femme. Tout est à l'intérieur, interne à toi et tu ne peux rien faire contre. Tu ne peux pas y accéder et les détruire. Tu as un Ut....., et la nature te le rappellera sans cesse jusqu'à qu'elle décide que tu ne sois plus apte à te reproduire. En attendant, voilà les faits. Voilà le sang et le ventre qui se travaille intérieurement. Tu es l'otage de ta nature de Femme et de ton corps de Femme. Tu habites là et tu ne peux pas déménager.

 

[AnonymousUser]

Grenoble, c'est foutu. Montpellier, c'est largement jouable comme je suis 396ème et que le dernier admis l'an dernier était 462ème, enfin c'est ce que je me dis, mais vu le classement j'ai un peu peur. Alors qu'est-ce que je fais ici ? Eh bien je me suis pris un vent par la personne que j'aime, qui je croyais allait être contente et reconsidérer les choses comme je ne pars pas. Ajouté à ça que je risque de me retrouver dans la même école que l'ex à cause de qui j'ai fait ma dépression et mon soi-disant "nouveau départ" est foutu. Mais si je ne suis pas prise, je l'ai encore plus mauvaise. Et si je ne valide pas ma L3, n'en parlons pas. Bref, c'est une sale soirée pour réviser et au final, je suis largement dégoutée par le tournant qu'est en train de prendre ma vie.