Mur des Lamentations

[Myra Lee]

Je pleure ENCORE, en relisant des vieux textes que j'ai écrit ici il y a trois ans. En passant en revue des bons souvenirs...
Je me manque. J'ai le sentiment d'avoir tellement changé que parfois, là, maintenant par exemple, je me reconnais plus. Et je sais pas si c'est si positif finalement, de grandir. Devenir adulte, perdre son âme d'enfant... Non, en fait je veux pas.
Et je pleure, et l'adulte en moi en a assez de pleurer tous les soirs, merde ça suffit.

Fait chier.

 

[Hadley.]

Je me sens si seule.

 

[Cory]

Ma belle-mère est la pire de toutes les salopes, elle est mauvaise, égoïste, elle dégouline d'impolitesse, elle manque cruellement de correction, et si j'en manquais aussi je lui aurais bien foutu une grosse tarte en lui criant dans l'oreille à quel point je la hais et je la méprise après son comportement de mercredi. Elle a osé nous snober mon frère et moi, le jour de la cérémonie funéraire pour mon arrière-grand-mère, elle a fait sa vieille gueule aigrie du dimanche, j'en étais tellement persuadée, je ne sais même pas pourquoi je m'offusque en fait, c'était couru d'avance. C'est un des trucs qui ne me manquaient franchement pas depuis que les ponts sont coupés avec mon père et elle. Mais elle est trop conne et stupide pour mettre sa haine démesurée de côté et respecter le deuil. Je suis choquée.

 

[AnonymousUser]

Je suis vraiment trop conne, je fais toujours des trucs débiles et après je m'en veux, et je dois me lever à 5h demain matin et je n'arriverai jamais à dormir.

 

[Somewhere]

Je suis mal. J'angoisse à chaque minute un peu plus. Je comprends pas, je commence sérieusement à m'inquiéter. J'ai l'impression de vivre dans un cercle infernale. Dans ce genre de moment, c'est comme si je perdais tout contrôle de moi-même, comme si je regardais la situation de l'extérieur sans ne pouvoir strictement rien faire. C'est plus fort que moi, que ma raison. Je suis tellement perdue. J'en peux plus, je ne me supporte plus.

Qu'est-ce que je peux faire ? M'occuper. Oui, m'occuper mais après ? L'instant où mes angoisses explosent est inévitable. Auparavant, la solitude m'était compagne quotidienne, je savais vivre à ses côté, je l'avais presque apprivoisée. Aujourd'hui, je ne sais plus rien à son sujet, je ne la maîtrise plus du tout.

J'ai tant besoin de savoir qu'elle va bien. L'origine de ma peur m'est inconnue, je ne comprends pas pourquoi je m'inquiète autant. Pourquoi est-ce que je n'agis pas comme une personne censé et raisonnable ? Non, pourquoi suis-je toujours dans un extrême, un pathétisme ?

J'ai juste envie de l'entendre, j'ai juste envie de respirer. C'est ça, finalement.

 

[FLT]

Je crois que les gens aiment bien me prendre pour une conne complète dont ils peuvent faire ce qui les arrangent.

 

[Georgia Parker]

Je rentre de soirée, j'y étais avec mes amies, tout se passait bien jusqu'à ce qu'elles abordent un sujet. Elles partent en vacance ensemble, j'étais la seule à ne pas être au courant et donc à ne pas y aller. Je suis blessée. Elles n'avaient pas l'air de se soucier de moi, elles étaient totalement euphoriques... ça m'a rendu triste, elles ne m'ont même pas proposé... Elles partent avec "la dernière recrue" du groupe, mais moi qui suis là depuis le début, on ne m'a rien dit... Maintenant je me sens vraiment à l'écart, j'étais mal à l'aise... Je trouve ça vraiment ouf, je me suis sentie ridicule quand j'ai demandé de quoi elles parlaient... Et au cours de la soirée, j'ai appris qu'elles se sont vu plusieurs fois ces dernières semaines, et pareil elles ne m'ont pas invité... Ca me donne envie de chialer... et elles parlaient de leur délire tranquillement et moi j'étais là, je ne comprenais rien, je ne pouvais rien dire... j'avais limite l'impression de déranger par moment.

 

[marion##]

Je suis seule. Tous les étés c'est pareil. Ce sentiment de solitude s'intensifie. Je ne pars pas en vacances, je suis bloquée ici, à cause de mon putain de stage. Je vis seule dans mon appartement, les plus grandes conversations que j'ai sont avec mes parents. C'est triste, ça me rend triste. Je pense toujours à lui. Il m'obsède, ça me fait mal. J'ai ce point dans le coeur qui ne veut pas partir quand je pense à lui. Je sais qu'il est avec tous ses amis, avec sa copine, et qu'il ne pense plus une seule seconde à moi... Je n'arrive pas à l'oublier parce que je ne vis rien à côté de ma routine ennuyante métro boulot dodo. J'ai bien quelques soirée par ci par là, mais pas assez pour me sentir bien. Pas assez pour me sentir entourée. Je suis tellement jalouse de ceux qui font des colos, qui partent en vacances avec leurs potes, leur petit copain etc. Bref je suis jalouse de ceux qui passent leurs journées et soirées à discuter, à partager de bons moments, à sourire sans se forcer. Voilà j'ai l'impression de passer à côté de ce qui est censé être les "plus belles années de ma vie". J'aimerai que la roue tourne, pour moi aussi.

 

[Devka.]

Je me sens profondément angoissée.

 

[AnonymousUser]

Gros coup de blues, il me manque déjà et je ne le revois pas avant un bon mois.
Quand je vois comment j'ai eu du mal à gérer les 15 jours de séparation, le mois entier me fait flipper. M'enfin, demain je retourne en stage, les semaines passent vite comme ça donc ça ira. Il le faut bien. Mais tout de même, vivement novembre et le retour sur Paris.

 

[AnonymousUser]

Putain c'est pas compliqué je veux juste qu'on me prenne dans les bras et qu'on me dise que ça va aller , que je vais le trouver cet appart.
Ils restent froids , impassibles , je voudrai tant qu'ils comprennent , qu'ils me soutiennent. Qu'ai je fait pour qu'ils soient comme ça avec moi ?

 

[AnonymousUser]

Ma s?ur vient de faire une fausse couche ..

Pour ta soeur et pour toi