Mur des Lamentations
- Initiateur de la discussion Yana
- Date de début
J'ai tellement mal 
je m'étais dit que lui ça roulerait peut être, que j'étais bête de ne pas me laisser aller, et voilà où j'en suis : le coeur brisé.
J'ai l'impression d'avoir été vidée de toute force, de toute énergie, toute châleur. J'ai tout le temps froid depuis hier.
je m'étais dit que lui ça roulerait peut être, que j'étais bête de ne pas me laisser aller, et voilà où j'en suis : le coeur brisé.J'ai l'impression d'avoir été vidée de toute force, de toute énergie, toute châleur. J'ai tout le temps froid depuis hier.
Ma mère me déçoit, une fois de plus. Elle n'a jamais été là pour moi, à part pour me pousser dans mes études. J'ai l'impression que sa seule envie c'est que je réussisse mes études. Sauf qu'à côté de mes études, j'aimerais m'épanouir, j'aimerais pouvoir réussir à vivre à peu près normalement. Je ne me sens pas du tout épanouie, je me sens toujours autant incapable d'affronter la vie. Je suis mal dans ma peau, et ça, ma mère n'a jamais voulu le voir. En particulier, j'ai un complexe physique qui me gâche la vie depuis presque 10 ans. Il m'handicape au quotidien. Ça fait longtemps que j'envisage de me faire opérer pour m'en débarrasser, d'autant plus que ce ne serait qu'une toute petite opération courante, sans risques. Mais ma mère a toujours refusé d'entendre parler d'opération, elle n'a jamais voulu comprendre que j'en souffrais réellement. Depuis toujours, elle croit que je fais un caprice, et ça me fait encore plus mal. J'en pleure, souvent. Alors j'ai essayé de prendre moi-même les choses en main, de ne pas lui demander son avis et de contacter un chirurgien moi-même. Il s'est avéré que je n'ai pas la force de faire cela toute seule. Mon complexe est devenu une honte, un véritable poids pour moi. J'ai besoin d'être soutenue, j'ai besoin de quelqu'un pour m'aider à franchir le pas. Mais je suis seule.
Ne pas citer
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J'ai l'impression que je vais être malade, ma gorge me brûle et j'ai une narine bouchée 
. Une semaine après la reprise des cours, c'est vraiment SUPER, sachant que la semaine dernière déjà j'étais pas très en forme.
Ah c'est une pure lamentation ça, mais vraiment ça me saoule à un point inimaginable, je ne veux pas louper les cours, sachant que chez moi une rhinopharingyte ça se traîne pendant 1 mois.
. Une semaine après la reprise des cours, c'est vraiment SUPER, sachant que la semaine dernière déjà j'étais pas très en forme.Ah c'est une pure lamentation ça, mais vraiment ça me saoule à un point inimaginable, je ne veux pas louper les cours, sachant que chez moi une rhinopharingyte ça se traîne pendant 1 mois.
P
Patatelalex
Guest
Je l'aime. C'est la première fois que je peux vraiment le dire. Pourquoi devrais-je ne rester qu'à vie le "bon pote", la petite grosse avec qui on déconne, mais rien de plus. Hey dude, look at me: I'M A GIRL!!
La plupart de mes amis sont en couple, c'est du sérieux, ils emménagent ensemble, voient leur avenir à deux, sont heureux, épanouis. J'ai l'impression que je n'aurai jamais droit à ce bonheur. Je me sens seule le soir, quand ils retrouvent tous leur petit cocon amoureux. Je n'ai jamais eu d'histoire sérieuse. Je ne fais qu’enchaîner les déceptions, ou les plans cul. Ça me fait peur, envisager l'avenir seule me terrifie.
Je crois bien que je retombe amoureuse. Et je ne veux pas avoir ces sentiments, en tout cas, pas pour le moment. Ca me rend atrocement triste car j'ai l'impression de n'avoir personne avec qui en parler.
A
AnonymousUser
Guest
Je ne sais pas si c'est le mauvais temps qui me mine le moral mais, je crois que ça me pèse de ne pas avoir trouver de personnes qui me corresponde dans ma promo.
J'ai essayé de discuter avec une fille lors de la pause de midi, seulement mis à part aborder un peu les cours elle avait les yeux rivés en permanence sur son téléphone et j'ai bien compris que si elle passait du temps avec moi ce jour là, ce n'était pas pour parce qu'elle avait envie de me connaitre mieux, papoter de tout et de rien, juste parce que sa pote n'était pas là. Bref, ça m'a bien refroidit de me sentir manipuler ainsi. En plus de ça nous n'avons pas les mêmes préoccupations, la plupart vivent encore chez papa/maman, n'ont jamais travaillés, sont toujours accrochés à FB via leurs portables, elles sont toutes fières de dire qu'elles ont eu leurs permis et qu'elles vont s'acheter une voiture (avec quel argent ???) etc. Je me sens vraiment trop en décalage par rapport à elles, et ça m'attriste parce que je ne suis pas sûre d'arriver à m'intégrer. La plupart connaissait déjà quelqu'un en arrivant ici, les petits groupes fusionnent, certains restent entre eux. Et moi, je reste à l'écart, même si j'ai des amis hors des cours, ça va être dur de passer le reste de l'année toute seule :cry:
J'ai essayé de discuter avec une fille lors de la pause de midi, seulement mis à part aborder un peu les cours elle avait les yeux rivés en permanence sur son téléphone et j'ai bien compris que si elle passait du temps avec moi ce jour là, ce n'était pas pour parce qu'elle avait envie de me connaitre mieux, papoter de tout et de rien, juste parce que sa pote n'était pas là.
Bref, ça m'a bien refroidit de me sentir manipuler ainsi. En plus de ça nous n'avons pas les mêmes préoccupations, la plupart vivent encore chez papa/maman, n'ont jamais travaillés, sont toujours accrochés à FB via leurs portables, elles sont toutes fières de dire qu'elles ont eu leurs permis et qu'elles vont s'acheter une voiture (avec quel argent ???) etc. Je me sens vraiment trop en décalage par rapport à elles, et ça m'attriste parce que je ne suis pas sûre d'arriver à m'intégrer. La plupart connaissait déjà quelqu'un en arrivant ici, les petits groupes fusionnent, certains restent entre eux. Et moi, je reste à l'écart, même si j'ai des amis hors des cours, ça va être dur de passer le reste de l'année toute seule :cry:
Encore une semaine d'ennui, qui s'annonce remplie d'insomnies et d'abrutissement télévisuel. Impossible de me motiver à des choses essentielles (surtout essentiellement chiantes : de la paperasse administrative, etc). Je vais encore passer la semaine à ne faire qu'une chose : attendre le week-end.
Orange;2564048 a dit :J'ai l'impression que je vais être malade, ma gorge me brûle et j'ai une narine bouchée
Ah c'est une pure lamentation ça, mais vraiment ça me saoule à un point inimaginable, je ne veux pas louper les cours, sachant que chez moi une rhinopharingyte ça se traîne pendant 1 mois.
Haha j'avais totalement raison, j'ai la crève
. Ca + mes insomnies = je pète la forme, la motivation m'étouffe.Je me rends compte que je suis stupide...
J'avais toujours pensé que j'étais maligne, que je sortais du lot sur ce point-là. Je me disais que c'était pas grave que je sois moche, agressive, maussade, flemmarde, remoche, grosse et tout ces autres trucs que je suis, parce qu'au moins j'étais intelligente et cultivée. Que c'était pas grave que tout le monde me méprise ou se foute de moi, parce que je valais mieux que ça. Que j'étais "bien". Quand, dans les magazines de meuffes, je lisais des témoignages de mecs disant "J'aime les filles intelligentes", je me sentais flattée, rassurée... Je me croyais futée.
Mais je ne le suis pas. Je suis même, je pense, aussi banalement stupide (voire plus ?) que la moyenne. Je n'ai pas de logique, juste une bonne mémoire. J'étais toujours la meilleure de la classe, mais qu'est-ce que ça veut dire, putain ? Alors quand je me ramasse de mauvaises notes, les autres reviennent à la charge "TOI ? Une mauvaise note ?!" ou "HIHIHLOL j'ai plus que toi !", d'abord ça m'énerve... Et puis ça étiole ma confiance. D'accord, je suis mauvaise perdante, mais quand même ... Ne peuvent-ils pas se rendre compte qu'ils sont tous plus futés que moi ? Ne peuvent-ils pas me lâcher avec ça ? Se contenter du fait que je n'ai aucun talent, ni un quelconque attrait physique ? Je suis banalement sous-banale. Je ne sers à rien, et je ne servirai jamais à rien. J'trouverai jamais le remède au cancer et je ferai jamais une ?uvre d'art qui changera la vie de quelqu'un. Je suis tellement prétentieuse de prendre autant d'heures de math et de sciences, tout en espérant aller dans une école d'art. Je ne suis douée pour rien. J'ai pas d'imagination et j'en aurai jamais. J'ferais mieux de crever tout de suite avant d'ennuyer un peu plus les gens avec mes coups de cafards (pourtant justifiés). J'ai peut-être des chances d'avoir la SEP. Dommage, j'mourrai pas avant 50 ans. (Pfffff j'm'excuse de ce que je raconte, j'suis qu'une sale gamine, je sais. mais des fois... juste envie de tout lâcher. même si j'ai rien à lâcher, en fait. bref)
J'avais toujours pensé que j'étais maligne, que je sortais du lot sur ce point-là. Je me disais que c'était pas grave que je sois moche, agressive, maussade, flemmarde, remoche, grosse et tout ces autres trucs que je suis, parce qu'au moins j'étais intelligente et cultivée. Que c'était pas grave que tout le monde me méprise ou se foute de moi, parce que je valais mieux que ça. Que j'étais "bien". Quand, dans les magazines de meuffes, je lisais des témoignages de mecs disant "J'aime les filles intelligentes", je me sentais flattée, rassurée... Je me croyais futée.
Mais je ne le suis pas. Je suis même, je pense, aussi banalement stupide (voire plus ?) que la moyenne. Je n'ai pas de logique, juste une bonne mémoire. J'étais toujours la meilleure de la classe, mais qu'est-ce que ça veut dire, putain ? Alors quand je me ramasse de mauvaises notes, les autres reviennent à la charge "TOI ? Une mauvaise note ?!" ou "HIHIHLOL j'ai plus que toi !", d'abord ça m'énerve... Et puis ça étiole ma confiance. D'accord, je suis mauvaise perdante, mais quand même ... Ne peuvent-ils pas se rendre compte qu'ils sont tous plus futés que moi ? Ne peuvent-ils pas me lâcher avec ça ? Se contenter du fait que je n'ai aucun talent, ni un quelconque attrait physique ? Je suis banalement sous-banale. Je ne sers à rien, et je ne servirai jamais à rien. J'trouverai jamais le remède au cancer et je ferai jamais une ?uvre d'art qui changera la vie de quelqu'un. Je suis tellement prétentieuse de prendre autant d'heures de math et de sciences, tout en espérant aller dans une école d'art. Je ne suis douée pour rien. J'ai pas d'imagination et j'en aurai jamais. J'ferais mieux de crever tout de suite avant d'ennuyer un peu plus les gens avec mes coups de cafards (pourtant justifiés). J'ai peut-être des chances d'avoir la SEP. Dommage, j'mourrai pas avant 50 ans. (Pfffff j'm'excuse de ce que je raconte, j'suis qu'une sale gamine, je sais. mais des fois... juste envie de tout lâcher. même si j'ai rien à lâcher, en fait. bref)
