Mur des Lamentations

[zeniba]

Punaise j'ai la créve fait chier ,je suis HS ( afin pas vraiment mais honoré un rendez-vous avec une poussée de fiévre je ne le conseilles à personne).

Comme je suis aphone , je n'ai pas pu dire à l'entreprise que son offre de job de merde (type poste de merde dans un fast food) , qu'il pouvait ce la collé au cul.J'ai eu une meilleur offre ailleurs.

 

[Solemnia]

La mère de mon mec (désormais je me refuse à l'apeller belle-mère) est une sorcière

Deja que j'arrive pas à digérer le fait de m'avoir jeter au bord de la route aprés que mon copain se soit fait agressé (non mais sérieux qui fait ca ?)
mais alors je sais pas ce que je lui ai fait mais...
Je suis sure que ca l'arrangerai si je pouvais quitter/me faire quitter par son fils, comme ca il ramenerait une grosse campagnarde et elles pourraient parler canassons toute la sainte journée ada:
Ouais bah non hein, moi, j'aime pas la campagne, j'aime pas elever mes propres animaux pour les tuer et les manger, et je les emmerde, on va pas changer pour des cons, non mais
Et c'est pas une raison pour me lancer des sales regards own: je m'en fous moi qu'on me regarde de travers ou pas, ca change pas ma vie
J'espère que je vais pas avoir a trop les voir quand je vais choisir l'appart parce que ca va me saouler, deja que le père etait genre "oui on va discuter avec SoliS" pour me dire genre "si il vient en appart avec toi ce sera pour bosser, hein" , euh ouais merci mon coco j'ai pas de parents, puis heureusement que tu me le dis, moi je prends un appart a paris qui coute une blinde pour pouvoir me tripoter les poils du cul toute la journée, heureusement que t'es la hein
De toute façon si ca devient relou je sens que mon copain je vais le coller vite fait bien fait chez papa-maman comme ca personne me fera chier
Et il est hors de question qu'ils ACHETENT un appart et que je vive dedans, moi aussi je veux avoir mon chez moi, et pas de compte a rendre
Non mais.
Je suis blasée.

 

[Jullian]

J'ai 18 ans demain... (enfin dans 12 minutes très exactement !)

Je devrais être contente, je vais enfin être majeure, tout ça, et dans la vraie vie ça ne changera absolument rien. Mais je ne sais pas, j'ai l'impression que je vais me trouver plongée dans le monde des adultes beaucoup trop vite et ça me fait peur

J'ai le sentiment d'être dans la même situation que Wendy dans Peter Pan quand ses parents lui annoncent qu'elle va passer sa dernière nuit dans la chambre d'enfants ! Je ne veux pas aller me coucher et me réveiller en me disant : 'Alors voilà, c'était ça ta dernière nuit dans le monde des enfants'

 

[La_Guincheuse]

Je ne sais vraiment pas où parler de ça et je ne voulais pas crèer un topic exprès, désolée si c'est HS.


Hier j'ai testé : une fusillade dans mon quartier.
J'en parle de manière légère mais en vrai je suis super choquée même si je n'ai rien vu.
Hier donc, j'étais tranquillement affalée sur mon canapé entrain de donner du "temps de cerveau disponible" à cette chère télévision quand un bruit indéterminé me fit sortir de ma torpeur. Puis j'entendis des pétards.
Je ne me suis pas plus posé de questions, on était Mercredi, il était aux environs de 18h, des enfants, sûrement.
C'est là qu'à commencer le manège des sirènes de police/pompier/SAMU.
Au bout d'une demi-heure, je me suis dit qu'il y avait un souci, d'autant plus quand un hélicoptère a commencé à tourné au dessus du quartier, puis deux.
Effectivement au bout de ma rue, il y avait deux camions de pompiers, et la police qui bloquait la rue.
Pendant deux heures, les hélicos n'ont pas arrêtés de tourner.
Je me suis dit qu'il y avait du y avoir un accident grave, je me suis remémoré le bruit des pétards mais je ne voulais pas y voir un lien.
Et pourtant,
Ce matin à la radio, j'entends parler de deux morts dans une fusillade.
Avant même d'entendre le nom de la ville, je savais que c'était chez moi.
Après plus d'information, la fusillade avait eu lieu devant une maison de quartier et une crèche, en plein après midi !!!
Dans un endroit, où les enfants jouent !!! Où à cette heure de la journée les parents vont chercher leurs enfants à la crèche !!!
Un endroit où j'aurai pu être en promenant mon chien.
Un endroit où je pourrai être l'année prochaine en allant chercher ma fille à la crèche.
J'ai un peu de mal à imaginer ce qui s'est passé, ce n'est pas un film ni GTA, pour de vrai il y a eu un règlement de compte juste à côté de chez moi !!
Je n'ai pas envie de faire l'amalgame du 93 et de ses quartiers dangereux mais là pour le coup c'est un fait.
Je suis choquée et en colère qu'une chose pareille est pu arriver là où j'habite.

Je suis désolée pour ce pavé mais j'avais vraiment besoin d'évacuer ça.
Bon sang, j'ose à peine imaginer la panique de mes parents quand ils vont apprendre ça.

 

[danae-3]

Ma mère m'anéantit.

 

[Traumen]

...

Je me suis couchée dans les environs de 7h du mat' (insomnie), et ma mère est venu me voir vers 8h "si tu veux qu'on fasse les courses, c'est ce matin, parceque cet après-midi, je vais voir ton grand-père à l'hopital parcequ'on dirait qu'il n'en a plus pour longtemps. D'ailleurs tu ferais bien de venir aussi.". Bref, j'ai dis que je ne voulais pas aller en courses, que je suis trop fatiguée, et après la rengaine habituelle "ouais bin si tu passais pas ton temps sur ton ordi et que tu dormais à la place" pour laquelle j'étais VRAIMENT pas d'humeur tellement j'étais crevée j'ai hurlé que non, je n'irais pas en courses. Elle a visiblement été énervée, a claqué ma porte, moi j'ai pas trop compris.
Visiblement, ce qu'elle y a compris, c'est que je ne voulais pas voir mon grand-père non plus, vu que je suis réveillée depuis 1h et elle est déja partie. C'était pas mon intention, parceque je savais ce qui était à faire moralement..

Et j'ai honte de le dire, mais je ressens un espèce de soulagement, et cet état me fait pleurer.
Parceque merde, c'est ma famille. Et que chez moi, j'ai perdu tout contact avec elle, mais j'ai surtout coupé les ponts avec ma grand-mère (et par alliance mon grand-père) parceque j'en avais marre de me faire dénigrer et insulter. Et cette idée, qu'au fond j'assume, de ne plus supporter, limite de vomir ma famille, en apparence bin j'assume pas. J'ai l'impression d'être un monstre.

Vous allez me dire que c'est pas trop tard, que je peux toujours aller le voir, mais psychologiquement, je peux pas. Quelque chose m'en empêche. Je peux pas voir ou parler avec de la famille, je peux plus. Pourtant j'ai encore de la tendresse pour mon grand-père.
Vous allez aussi me dire "oui mais là c'est différent il va peut-être mourir", je vous dirais que vous avez raison, mais en fin de compte, je ne le ferais pas pour autant.

Je me vomis.


[s'il vous plait, ne citez pas. Et je n'ai pas besoin de conseils non plus, parceque je sais ce qui est à faire normalement, mais je peux pas. Je ne peux tout simplement PAS.
Je voulais juste écrire mon état dans un endroit quasi-anonyme, parceque je ne me sens pas de raconter ça à des personnes IRL et de faire face directement aux jugements]


edit: en direct de mon salon; ma grand-mère qui a appelé et joue la carte de la culpabilité sur le répondeur... J'arrive pas à croire qu'elle se permettre un truc aussi bas, elle qui insulte et traite comme de la merde mon grand-père chaque jour que Dieu fait. J'hallucine...
Surtout le "si t'avais accepté de venir" J'AI JAMAIS DIS NON, C'EST MA MERE QUI EST PARTIE SANS MOI.

 

[Pois]

Parfois j'arrive pas à bosser, et ça me mine totalement le moral. Je pense que je suis au point pour le moment, mais ne rien faire, rester là à attendre les cours du lendemain, apprendre vite un cours sans difficulté particulière, ça me ronge. J'ai soit l'impression de ne rien pouvoir restituer après, soit d'avoir louper la moitié.

 

[Arizona.]

Une journée de plus dans cette classe que je ne supporte déjà plus. Je compte les jours qui me séparent du bac, c'est dire.
Les filles m'épuisent, les garçons aussi. Je m'énerve car je ne fais que de me plaindre tout au long de la journée mais c'est plus fort que moi, je m'empêche de pleurer la journée pour rentrer chez moi pleurer et m'appitoyer un bon coup de toutes les merdes qui me sont passées dessus tout au long de la journée et essayer d'oublier pour ne pas aussi m'engueuler avec ma famille à cause de ma susceptibilité.
Personne ne peut comprendre ce que je ressens je crois. C'est vraiment horrible d'avoir peur au moindre mot que l'on doit prononcer devant quelqu'un, d'avoir la voix qui tremble puis d'entendre tout le monde se moquer.
Ils peuvent pas comprendre que chacun de leurs mots, chacun de leurs actes me blessent un peu plus à chaque fois. C'est un supplice de me rendre au lycée chaque matin et je me demande vraiment comment je vais faire pour tenir.
Je n'ai presque plus d'amis ici et je crois bien que ça ne va pas aller en s'améliorant. Je devrais me reprendre en main pour contrôler ma peur de parler devant tout le monde, de me ridiculiser, ça me gâche vraiment la vie.
En plus j'ai un exposé à faire pour début octobre je sens que je vais encore mourir de honte, devenir toute rouge, avoir la voix qui tremble et envie de mourir dès que ça sera le moment de prononcer un mot.
J'en peux vraiment plus...

 

[Combustion_interne]

2 essais par -18°C + la clim juste au dessus de ma tête = j'ai la crève !! Super génial je pète la forme !
Mon pc du bureau a mis 40 minutes pour se mettre à jour
Et
le must du must j'ai nommé Facebook ! Qui me suggère donc de devenir amie avec (au choix) : l'ex de mon fiancé ou son meurtrier. Oui c'est bien FB, remonte moi le moral.

 

[Laliitahh]

Tout ce que j'entreprends termine mal!
Devoir choisir entre la personne que j'aime et ma famille, c'est trop... Comment on peut imposer ça a quelqu'un??

 

[AnonymousUser]

Je ne peux plus me décrocher.

 

[AnonymousUser]

Je dois rejoindre une copine mais j'ai juste envie de fondre en larmes là. J'espère qu'elle ne me demandera pas comment ça va, je risque de craquer et je ne veux pas. Je me sens tellement stupide et impuissante face à toutes les merdes qui me tombent dessus ces derniers temps. Je veux juste remonter la pente sauf que les obstacles n'en finissent pas de me barrer la route. Je suis à bout de souffle.