L'autre jour, j'avais envie d'écrire un peu, mettre à plat ce que je pensais sur lui, où j'en étais (j'avais donc pas prévu de l'écrire sur ce topic). Je voulais dire que je l'aimais, qu'on s'était séparés au moment où il le fallait, que j'étais prête à être son amie pour sauvegarder notre lien. Qu'il était ce genre de personne qu'on peut ne pas voir pendant des mois et avec qui on discute comme si on ne s'était jamais séparés en se retrouvant. Qu'il était même plus que ça, que j'étais pas juste tombée amoureuse de lui, que j'avais eu le plus gros coup de coeur de ma vie sur lui. J'aime tout de lui. Ses qualités, ses imperfections. J'aime le ton de sa voix, sa manière de se mouvoir dans l'espace et sa manière d'appréhender toutes les choses qui nous entourent. Même si on est pas toujours d'accord, et c'est aussi ce qui est bien, j'aime son fil de réflexion, sa manière de penser les choses. C'est plus qu'être amoureux. J'ai cherché, je n'ai pas trouvé de mot pour ça. C'est une façon d'aimer que je trouve belle, pure aussi. Inconditionnelle. Je lui pardonnerai tout parce que le comprends tout entier (du moins, quand ce n'est pas le cas, j'essaie). Il ne s'aime pas et j'étais prête à tout faire pour qu'il se voit enfin de la même manière que je le vois, moi.
J'avais envie de vous dire ça et de vous dire que c'était beau et que je me sens déjà chanceuse d'avoir connu ça une fois dans ma vie. Je peux mourir en paix. J'ai aimé, bien plus que je ne l'aurais imaginé.
Mais là ça va plus. Je pense toujours ce que j'ai dit plus haut mais j'ai l'impression de faire une rechute. Ca allait mieux depuis 2 mois, mais il me manque trop et ces histoires mystérieuses me bouffent. Il me manque, j'arrive plus bosser, j'angoisse quand je me réveille au milieu de la nuit et que je vois qu'il n'est pas là, je l'aime tellement, j'ai peur de ne jamais le retrouver.
J'ai peur de l'avoir perdu pour toujours. J'ai peur de pas réussir à revivre ça avec un autre. Je n'ai jamais compris le principe du "grand amour" ou de "l'unique" parce que sur les 7 milliards d'humains qui se trouvent sur la planète je me dis qu'il ne doit pas y en avoir qu'un seul qui nous correspond.
Mais je comprends désormais. Non, il n'était pas le seul avec qui ça aurait pu/pourrait marcher. Je me suis dit l'autre jour : "oui, Season, tu en retrouveras un mais promets moi, promets moi de ne pas te marier/avoir des enfants/dire que c'est l'homme de ta vie si tu ne ressens pas pour lui ce que tu ressentais pour l'autre." Et je me suis ainsi rendue compte que j'allais passer mon temps à retrouver ce qu'on avait avec les autres. Et qu'ainsi, ces amours ne seraient que des amours de rattrapage, jamais à la hauteur.
Et c'est pour ça que je n'arrive pas à "accrocher" avec les autres garçons avec qui j'ai des rendez vous. Parce que l'unique, c'est lui. Et je l'ai perdu.
J'ai envie d'allumer une clope, tiens.